Nos élus Provinciaux

vendredi 4 mars 2016

Cela fait des années que nos enfants n'ont pas de places et ça fait des années qu'on le dénonce

 


Publié le vendredi 04 mars 2016

C’est satisfaits que les membres de l’Union des groupements des parents d’élèves ont quitté, hier, le gouvernement, après leur manifestation.

Nouméa, hier matin. Un cortège de l’UGPE a rallié le gouvernement depuis la place du Mwa Ka. Une délégation d’une trentaine de personnes a été reçue par Hélène Iékawé.
Nouméa, hier matin. Un cortège de l’UGPE a rallié le gouvernement depuis la place du Mwa Ka. Une délégation d’une trentaine de personnes a été reçue par Hélène Iékawé.


«Nous allons dans le bon sens » : au sortir de la réunion avec la ministre de l’Education, Hélène Iékawé, qui s’est tenue, hier matin au gouvernement, le secrétaire de l’Union des groupements des parents d’élèves (UGPE), Jean-France Toutikian, était plutôt positif. « Nous estimons avoir été entendus sur différents points », confirmait-il.

LES procédures en cours de révision
Au départ de cette action, un certain nombre d’élèves, environ 70, restés sans affectation lors de cette rentrée 2016. C’est avec une délégation d’une trentaine de parents et de jeunes que le point a été fait après qu’une manifestation a réuni plus d’une centaine de participants au pied de la maison Bleue, en présence, notamment, de Louis Kotra Uregei, président du Parti travailliste.
« Nous avons notamment appris qu’une circulaire avait été adressée aux chefs d’établissement des lycées fin février pour leur demander d’inscrire les élèves qui ont redoublé leur bac, leur CAP ou leur BTS », explique-t-il. L’ébauche d’une nouvelle organisation pour 2017 concernant les élèves ayant échoué au bac a également été évoquée : « Les procédures se passeront en deux temps. Dès la mi-décembre, tous ceux qui n’auront pas réussi leur examen seront réinscrits d’office dans leur établissement d’origine. Un point sera ensuite fait en février pour faire les ajustements nécessaires afin d’équilibrer les effectifs ».
Autre problématique, celle concernant les CAP : « Nous avons une douzaine de jeunes qui ont leur diplôme mais qui n’arrivent pas à intégrer une première professionnelle comme ils en ont le droit », détaille Jean-France Toutikian. Les deux parties se sont donné une semaine pour régler ces cas.

l’épineux problème des places en BTS
Seul dossier à rester en suspens, celui du manque de places en BTS. « Nous nous sommes cependant mis d’accord pour la mise en place d’un groupe de travail pour plancher sur les critères d’admission », précise Jean-France Toutikian.
Contactée hier soir, Hélène Iékawé prévoyait de s’exprimer prochainement sur le sujet.