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jeudi 26 janvier 2017

Pendant qu'yves mathis court après la jeunesse, les Viets pillent le lagon et en plus ils s'enfuient

Heureusement que les frères des Bélèp ont vu ces pilleurs autrement ils pêcheraient encore, vu que ce sont des récidivistes.
yves mathis trop occupé à courir après la jeunesse de St Louis pour des petits larcins, ne voit pas le pillage des tonnes d'holothuries dans les eaux territoriales.

INFO DERNIÈRE MINUTE :  2 bateaux en fuite, non mais là c'est de la complicité, ils ont négocié un contrat de pêche ou quoi ?

Les deux "blue boats" en fuite localisés par les Fanc
Les trois « Blue Boat » arraisonnés dans les récifs des Belep et de Petrie, avaient été déroutés jusqu’à Nouméa et mis au mouillage d’attente à Nouville, dans la soirée du 25 janvier. Deux ont pris la fuite cette nuit avec les 40 marins à bord.
Ce jeudi matin à 10 heures, le constat était clair: il ne restait qu'un seul bateau vietnamien au mouillage à Nouville. © Michel Voisin NC1ère
ce jeudi matin à 10 heures, le constat était clair: il ne restait qu'un seul bateau vietnamien au mouillage à Nouville.

C’est à 5h30 ce matin, que l’alerte est donnée par le Port autonome de Nouméa. Une opération de recherche est immédiatement déclenchée par les moyens des FANC. L’hélicoptère Puma, l’avion de patrouille et de surveillance maritime Gardian puis l’avion de transport tactique Casa ont décollé de la base aérienne de la Tontouta pour effectuer une recherche côtière et hauturière exhaustive.
 
Les deux « Blue Boat » fuyards  ont été relocalisés à 100 nautiques de Nouméa, en route vers l’ouest. Les moyens des FANC et de l’Etat sont mis en œuvre pour les intercepter. Rappelons que lorsqu’ils ont été arraisonnés pour la première fois hier, des dispositions techniques avaient pourtant été prises pour empêcher ces navires d’appareiller. De même que tous les moyens de navigation (GPS, cartes, téléphones) ont été confisqués aux 40 marins vietnamiens désormais en en fuite. Les 3 capitaines eux, sont toujours en garde à vue et pourraient être présentés à la justice demain.
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Faits divers. De l’avis des autorités, le phénomène risque de s’accroître. Les pêcheurs d’holothuries reviendront. Mais la réponse va se durcir. Même si elle a un prix.
Les trois blues boats arraisonnés par les Forces armées de Nouvelle-Calédonie mouillent depuis hier après-midi, sur le banc des Japonais, à Nouville.

Les trois blues boats arraisonnés par les Forces armées de Nouvelle-Calédonie mouillent depuis hier après-midi, sur le banc des Japonais, à Nouville. 

Ils ont été, hier, aux alentours de 15 heures, à quelques centaines de mètres des côtes nouméennes, escortés par le navire militaire, le D’entrecastaux. Trois « Blue Boats », ces navires de pêche souvent en piètre état, et leurs 43 marins vietnamiens. Tous des villageois extrêmement pauvres, qui ont tenté leur chance en mer et qui, à force d’être chassés, sont à présent prêts à venir jusque dans la Zone économique exclusive (ZEE) de la Nouvelle-Calédonie pour pêcher dans une eau encore extrêmement riche en holothuries. Sans succès cette fois (lire encadré).

« Nous observons ce phénomène depuis maintenant huit mois, explique Jean-Louis Fournier, commandant de la zone maritime. Notre objectif est de les dissuader de revenir. Notre tactique est à présent de mettre hors d’état de nuire leurs bateaux. » Car, parmi ces marins, deux sont déjà des récidivistes. Un navire a effectué un délit de fuite. Et le fait de détruire simplement leur matériel, comme cela a pu être réalisé dans le passé, ne les empêche en aucun cas de tenter à nouveau leur chance.


Expulsions estimées à 15 millions

« La souveraineté et les ressources maritimes doivent être défendues et cela nécessite une réponse ferme, poursuit Yves Mathis, directeur de cabinet du Haussaire. C’est pour cela que l’État, en accord avec le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, a décidé de dérouter les bateaux ». Une vaste opération impliquant plusieurs services est à présent lancée. La Davar (Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales), par exemple, va s’occuper de l’inspection sanitaire de ces embarcations. Les gendarmes de la brigade nautique de Nouméa sont en charge d’auditionner les capitaines, qui devraient être poursuivis en justice. Les matelots, eux, sont des étrangers en situation irrégulière. Ils seront donc expulsés. En attendant, tous restent sur le bateau, au large, afin d’éviter des représailles. « Comme ils n’ont pas de papiers et qu’ils feront escale au Japon pour rentrer, il faut que le Vietnam accorde un laissez-passer consulaire pour qu’on puisse les ramener. C’est la police des airs et des frontières qui s’occupe de ce dossier », indique Yves Mathis. 
Dans les rangs de cette police spécialisée, certains fonctionnaires sont habilités pour être des « escorteurs ». Ils seront chargés d’emmener les clandestins au Vietnam, sur des vols réguliers. N’étant pas assez nombreux ici, les escorteurs devront faire plusieurs allers-retours. Coût estimé de l’opération : 15 millions de francs. Une somme importante déboursée par l’Etat, qui aurait pu être bien plus élevée s’il avait fallu faire venir des escorteurs de Métropole. La lutte contre la pêche clandestine ne s’arrête donc pas aux frontières de la ZEE. Elle devrait se jouer aussi sur le terrain diplomatique avec le Vietnam, lui-même, seul Etat capable de lutter contre le mal à la racine.



Rappel des faits


Entre le 18 et le 22 janvier, les militaires ont arraisonné trois navires de pêche Vietnamiens près des récifs de Bélep et de Pétrie. L’un d’entre eux, contrôlé 12 jours plus tôt, avait été converti en ravitailleur. Un autre avait déjà plusieurs de ses fûts remplis d’holothuries. Un mets de luxe, extrêmement apprécié des Chinois. Une bonne pêche donc pour les forces armées de Nouvelle-Calédonie qui utilisent notamment des moyens aériens pour repérer les navires.