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jeudi 21 septembre 2017

Le « beach tour » a posé ses ballons à Maré

Beach-volley. Le comité provincial a organisé, le week-end dernier, en marge de la Foire des îles, la 2e étape du « beach tour », un tournoi interîles créé cette année.

Samedi, sur le site de Taduremu, à Maré, pendant la Foire des îles, Macki Wea pose ici avec Steve Yeiwene, un dirigeant du volley à Maré. Le tournoi filles et garçons vient de démarrer.
Samedi, sur le site de Taduremu, à Maré, pendant la Foire des îles, Macki Wea pose ici avec Steve Yeiwene, un dirigeant du volley à Maré. Le tournoi filles et garçons vient de démarrer.


La compétition a réuni 15 duos de garçons et 10 paires de filles. La victoire est revenue à Lebakic Wea et son cousin Tom, du club des Moustiques de Gossanah (Ouvéa). Et à Emele et Julie Malo, du Réveil sport de Maré.
Après un 1er tournoi à Ouvéa en juin lors de la Fête du lagon, puis cette 2e étape à Maré à l’occasion de la Foire des îles, c’est Lifou qui accueillera la finale du « beach tour » en novembre. Avant une grande finale territoriale à Nouméa le mois suivant. L'an passé, elle avait eu lieu à Nouville.
Macki Wea, président depuis seize ans du comité provincial îles de volley-ball, est heureux de ce « beach tour », mis en place cette année.
« Notre volonté est de promouvoir ce sport dans les trois îles. Elles s’y prêtent bien et disposent du potentiel. C’est un sport inscrit aux Jeux olympiques, qui génère moins de frais car on déplace moins de joueurs. Il nous permet aussi d’occuper nos jeunes au cours de ces manifestations, pendant que les papas et les mamans s’activent à la fête. »

« Un moment de transmission »
Et le patron du volley dans les Loyauté de développer : « Nous voulons associer le jeune dans le développement de l’homme dans son ensemble. En lui proposant une activité comme le beach-volley au cœur même d’une fête, on lui offre un espace de paroles et de partage. Il est sur le terrain mais, en même temps, il a un œil sur l’organisation de l’événement, le travail des parents, il entend les paroles dites… C’est un moment de transmission. On critique nos jeunes mais on ne met pas les moyens pour mieux les accompagner. »
Persuadé qu’en lui offrant d’autres choix, la jeunesse évitera les dérives du numérique et les conduites dangereuses et addictives, l’éducateur veut croire aux vertus du sport et des rencontres sportives à vocation sociale. Les jeunes d’Ouvéa, où cette discipline est déjà bien pratiquée, ont par exemple été champions universitaires l'an dernier.
Macki Wea espère aussi montrer aux institutionnels le travail fourni par les bénévoles. « Nous avons besoin de leur soutien », a-t-il conclu, en guise de main tendue.