Le 11è Congrès de la Fédération Arabe du Pétrole, Mines et Chimie (FAPMC) s’est tenu les 4 et 5 juillet au Caire
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Le 11è Congrès de la Fédération Arabe du Pétrole, Mines et Chimie (FAPMC) s’est tenu les 4 et 5 juillet au Caire.
Il a été présidé par Touahria Hamou, Secrétaire Général de la
Fédération Nationale des Travailleurs du Pétrole, Gaz et Chimie
UGTA (Algérie). Une nouvelle Direction de la FAPMC a été élue, avec un
Secrétariat de 12 membres. Le nouveau Secrétaire Général de la FAPMC est Imad Hamdi Ali Hamdan,
Président du Syndicat Général des Travailleurs de la Chimie d'Egypte,
qui regroupe 120 000 membres. Le Congrès a élu le Cde Hamou comme
premier Secrétaire Général adjoint de la FAPMC, alors que d’autres
camarades algériens élus au Conseil Général sont : Mohamed Bekkaï,
Hocine Chanoune (Président de la Commission de contrôle des Finances),
Lemtaï Zitouni (Président de la Commission de révision des Statuts)
et le Cde Mekraoui. Il a été décidé, lors d’une réunion de travail de
la nouvelle Direction de la FAPMC, de renforcer les relations avec
l’OIEM et de prévoir une rencontre OIEM – FAPMC afin d’établir un
protocole de coopération.
Turquie :
En raison du projet de construction de trois centrales nucléaires,le
Syndicat turc de l'Energie TES-IŞ se prépare à travailler dans ce nouvel
environnement afin d'assurer la protection des droits et des intérêts
socio-économiques des futurs salariés du Nucléaire.
A cette fin, le TES-IŞ a conclu un accord de coopération avec le
Syndicat russe du Nucléaire, le STEINR, quidispose des compétences
nécessaires et possède une grande expérience dans la solution de ces
problèmes.
Les jeux nucléaires entre les USA et la Corée du Nordressemblent de plus en plus à un mauvais vaudeville
géopolitique dans
lequel les acteurs multiplient leurs menaces : « prends garde à mes
porte-avions... prends garde à mes missiles ». Il est toutefois peu
probable que les participants à ce show verbal puissent passer à une
phase nucléaire " chaude " dans laquelle, par définition, il n'y aura
pas de vainqueurs.
Il est évident que les USA utilisent tous les moyens pour
renverser le régime nord-coréen et placer au pouvoir leurs marionnettes.
Ceci pour une raison très banale : les ressources naturelles de
la Corée du Nord. Les analystes estiment qu’en Corée du Nord il y
aurait 15 fois plus de ressources qu’en Corée du Sud, pour une valeur
d'environ 3 000 milliards de dollars.
Elles sont exploitées par 38 sociétés, principalement
chinoises. Ce que les Etats-Unis refusent toujours d'accepter, ne
voulant toujours pas réduire leurs ambitions géopolitiques, cesser de
s'ingérer dans les affaires intérieures des autres Etat et de piller
leurs richesses naturelles.
Afrique du Sud : Le
Président du pays Jacob Zuma a inauguré à Johannesburg le premier
centre régional au monde de la Nouvelle banque de développement
(NDB), connue comme la Banque des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et
Afrique du Sud). Et ce, malgré de multiples tentatives de
destitution et d’assassinat de Jacob Zuma. A propos de la 8è tentative
de destitution ratée, il a même déclaré : " L'opposition a dépensé
beaucoup d'argent, mais, comme nous le voyons, tout ça pour rien ! "
De plus, le rapport de diagnostic, présenté par Gwede Mantashe à
la 5è Conférence politique de l'ANC, permet de mieux comprendre ce
qui se passe actuellement en Afrique du Sud. Selon le Cde
Mantashe, Secrétaire Général de l’ANC et également ancien dirigeant
du Syndicat national des mineurs NUM avec qui l’OIEM entretenait de
bonnes relations, « l’Occident tente de changer le régime en Afrique du
Sud et de renverser le pouvoir politique légitime en provoquant une
instabilité interne et des hostilités contre ce gouvernement, afin de
le remplacer par un régime fantoche au service des intérêts
occidentaux ».
Le lancement du centre régional de la NDB est non seulement
une étape vitale pour l'Afrique du Sud et pour tout le continent,
mais aussi un défi du Président Zuma lancé contre la gouvernance
mondiale.
Les BRICS mettent-ils fin au pétrodollar ?
La Chine, premier importateur mondial de pétrole, lance à la
bourse de Shanghai des contrats à terme sur le pétrole libellés en yuan.
Jusqu'ici ces opérations se faisaient exclusivement à New York, à
Londres et à Dubaï, et uniquement en dollars. De plus, toutes les trois
bourses appartiennent au même propriétaire.
En 2005, l'Iran a aussi décidé de créer une bourse du
pétrole, mais l’ONU a " soudainement " imposé des sanctions contre
l'Iran et a interdit à tous les pays d'acheter le pétrole iranien. A
présent, il y aura des prix du pétrole en yuan. Et les contrats le
seront aussi, ou en monnaie nationale. On pourra échanger le yuan contre
de l'or sur la bourse de Hong Kong ou de Shanghai.
La triade pétrole-yuan-or est ainsi créée en évinçant le
pétrodollar, avec toutes les conséquences qui en découlent pour les
USA.
Pour information : En chinois, les BRICS se traduisent par quatre caractères signifiant "pays de briques d'or". Cela pourrait aussi signifier le choix fait par la Chine face au pétrodollar et le rôle réservé à l'or dans le système financier mondial.
La faim dans le monde progresse de nouveau : 815 millions de personnes souffrent de la faim et des millions d'enfants sont exposés à la malnutrition, selon le dernier rapport de l’ONU.
L'augmentation de 38 millions de personnes de plus que
l'année précédente est en grande partie due à la prolifération des
conflits violents à travers le monde.
Voici les chiffres clés :
- Le nombre total d’affamés en Asie est de 520 millions, en Afrique : 243 millions, et en Amérique Latine : 42 millions.
- La part de la population mondiale souffrant de la faim : 11 %.
- Le nombre d’enfants âgés de moins de 5 ans souffrant d’un retard de croissance : 155 millions.
- Le nombre d’enfants exposés à la malnutrition vivant dans des pays touchés par des conflits armés : 122 millions.
Notons toutefois que les chiffres officiels peuvent être bien
inférieurs à la réalité. Il serait également souhaitable que l’ONU
publie parallèlement des statistiques sur l’augmentation des fortunes
de ceux qui organisent ces guerres et conflits armés. Car il y a un lien
direct entre le malheur des uns et la richesse des autres.
Zambie : Le
géant suisse du négoce des matières premières Glencore a annoncé la
suppression de 4 700 emplois à la mine de cuivre Mopani, dont il est
l'actionnaire majoritaire avec 73 % des parts. Et ce, malgré
ses bons résultats et un bénéfice net de 2,4 milliards de dollars
dégagé cette année. De plus, Glencore avait déjà licencié 4 300 salariés
en 2015. Le Syndicat des mineurs de Zambie (MUZ) s’oppose fermement à
ce plan de suppression et condamne l'utilisation par les patrons de
l'intimidation comme arme de négociation. Notons que, l’an dernier,
Glencore a investi plus de 1,1 milliard de dollars dans sa mine de
cuivre Mopani en Zambie, qui est le 2è producteur de cuivre d’Afrique et
le 8è mondial. Les prétextes utilisés pour expliquer ce recul – la
hausse des tarifs d'électricité – ne semblent pas plausibles.
De plus, Glencore a la réputation d'être un prédateur qui ne lâche pas prise et ne tue pas la poule aux œufs d’or.
Alors, quelle est la vraie raison de ce repli de l’activité ?
(Source : Courrier de l'OIEM
(Organisation Internationale de l'Energie et des Mines) - Bulletin
d'Information N° 128 Août – Septembre 2017)