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vendredi 19 septembre 2014

Une nouvelle usine de nickel off-shore pour la Nouvelle Calédonie

Cette usine, permettant de valoriser des minerais pauvres, devrait être construite d'ici 2019 au Vanuatu par le chinois JIN PEÏ. Un partenariat avec NKM (MAÏ Nouvelle Calédonie) qui détiendra 51% du capital de l'usine et cèdera 49% de ses mines aux Chinois qui prévoient d'investir 90 milliards CFP.
© NC1ère
90 milliards de Francs CFP , soit 755 millions d'euros, c'est le montant de l'investissement que prévoient de réaliser les Chinois du groupe Jin Peï dans le projet d'usine off shore qui , si le projet va à son terme, sera construite au Vanuatu. Ce partenariat, signé jeudi, prévoit que le groupe calédonien MAÏ détiendra 51% du capital de l’usine et cèdera 49% de ses mines aux chinois qui prévoient , en échange, de leur investissement dans ce projet. C’est une petite révolution dans le secteur de la mine calédonienne car, désormais, on ne stockera plus les latérites fatales ( minerais pauvre) mais on les vendra. Or, sur l'ensemble des mines de Nouvelle Calédonie, il y en a des centaines de millions de tonnes et pour les seules concessions du groupe calédonien MAÏ, au moins 120 millions de tonnes. Une richesse jusqu’ici perdue alors qu'elle est estimée à 20 milliards de dollars. 
MKM et JIN PEI ( qui signifie "Pluie d'or en mandarin...) envisagent d’extraire un million de tonnes de minerai pour produire 10.000 tonnes de métal contenant 15% de nickel. Un ferronickel de moindre qualité que le SLN 25, mais un alliage qui intéresse l’empire du milieu.
Jeudi, Calédoniens et Chinois ont signé une lettre d’intention pour formaliser un partenariat et construire cette usine off-shore de nickel sur l’île de SANTO, au VANUATU. Sans doute d'ici 5 ans.

A suivre, les explications et interviews réalisés par Olivier Jonemann et Nicolas Fasquel:

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