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lundi 2 février 2015

Louis Kotra Uregei à la relance

La crise gouvernementale occupera les débats du Palika et du Parti travailliste, formation qui pensera aussi à sa remise en forme.

LKU et ses amis se penchent aussi sur la proposition d’ouverture  du FLNKS émise par l’UC.
LKU et ses amis se penchent aussi sur la proposition d’ouverture du FLNKS émise par l’UC.


Les week-ends se suivent, et les débats indépendantistes s’enchaînent. Deux organisations cogitent, chacune de son côté, aujourd’hui.
Le Palika rassemble tout d’abord ses élus, délégués, et militants, lors de sa première assemblée générale de l’année, à la maison commune de la tribu de Tiabet, à Poum. A l’ordre du jour figurent l’organisation interne, les actions prioritaires pour 2015, ainsi que l’analyse de l’actualité politique. Et la réflexion sera intense, au regard de la crise gouvernementale agitant l’échiquier politique. Représentés par cinq membres - UC, Palika et UNI - sur les onze de l’exécutif, les indépendantistes ont les cartes en main. Comment sortir de l’impasse ? « Nous voterons pour une candidature des réformes, a d’ores et déjà avancé Charles Washetine, du Palika.

« Raisons statutaires »


Cet imbroglio institutionnel sera inévitablement, au même moment, sur la table des discussions, au siège de l’USTKE, à Nouméa. Le Parti travailliste, réuni en directoire politique élargi, est sollicité sur l’analyse, puisque Marie-Pierre Goyetche et Louis Kotra Uregei figurent dans le groupe UC-FLNKS et nationalistes du Congrès présidé par Roch Wamytan. Le coutumier de Saint-Louis a proposé de rechercher une plateforme commune à l’ensemble des forces politiques, puis d’instaurer un « gouvernement pour l’unité calédonienne ».
L’organisation de LKU évoque, en outre ce samedi, la date du congrès du parti. Un point qui avait presque disparu des écrans radars, puisque l’événement est d’ordinaire programmé en novembre ou décembre. L’édition, proposée cette fois début avril prochain à Lifou, a dû être repoussée « pour des raisons statutaires », selon le bureau. Bon. Des plaies doivent être pansées après les deux coups de massue l’année dernière. Etourdie par le net recul aux élections municipales, la formation pro-Kanaky a ensuite encaissé un tour unique des provinciales cinglant. Exit de l’assemblée du Nord. Et nombre de sièges divisé par deux du côté de Wé. L’heure est à la tentative de rebond.

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