Nos élus Provinciaux

vendredi 14 avril 2017

Une bande de GAZA en Kanaky : St Louis

Hé les colons, il serait plus simple de construire un mur autour de St Louis ou d'en faire une grande prison à ciel ouvert !!!
Dommage que nous n'ayons pas droit aux photos des deux VRAIS CRIMINELS de la petite Mathilde, fils du juge X ...
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/9f/2d/d6/9f2dd63bcd6c8949fe2a386c4aea1bac.jpg
L'état colonial français veut apparemment jouer aux cow-boys et aux indiens... Et toi Frère, tu es de quel côté ? Indiens ? ....
 

Faits divers. L’enquête se poursuit autour des exactions commises à hauteur de la tribu ces derniers mois. Elle vient de se concrétiser par l’arrestation d’une des trois « cibles » identifiées. Deux courent encore.
  Activement recherchés par les gendarmes. Le parquet vient de rendre public un avis de recherche.
Elle est devenue la route de la peur. La RP1, à hauteur de Saint-Louis, continue de poser problème aux milliers d’automobilistes contraints d’emprunter l’unique axe vers le Sud de la Calédonie. Pourtant, l’enquête suit son cours. Les investigations sont rendues difficiles par de nombreux gestes de « bienveillance » à l’égard de délinquants et de criminels (lire plus bas). Dans la nuit de mercredi à jeudi, elle a pourtant connu une avancée.
« A la suite de graves troubles à l’ordre public perpétrés aux abords des tribus de Saint-Louis et de Bangou entre le 29 octobre 2016 et le 29 janvier 2017, une nouvelle intervention des gendarmes à Saint-Louis a permis d’arrêter cette nuit un jeune homme défavorablement connu », a indiqué hier, par communiqué de presse, le procureur de la République, Alexis Bouroz.
Tentative d’assassinat en bande organisée
Un homme identifié et recherché depuis plusieurs mois pour des tentatives de meurtre et d’assassinat en bande organisée. Un criminel donc, très virulent au sein de la tribu et bien décidé à en découdre avec les forces de l’ordre du haut de ses 18 ans. Hier, dans la soirée, il a été mis en examen notamment du chef d’association de malfaiteurs et placé en détention.
Cette arrestation revêt un caractère particulier, signe que les méthodes ont changé. Elle est intervenue de nuit. Depuis le mois de décembre, et l’enquête autour de la mort de Ramon Noraro (abattu par un autre habitant de Saint-Louis), « les gendarmes ont le droit d’intervenir de nuit, car on est dans le spectre du régime dérogatoire du code de procédure pénale, lié au grand banditisme », avait indiqué dans nos colonnes le patron du parquet. Une preuve que la menace est prise au sérieux.
Cette intervention porte à soixante-treize le nombre de personnes interpellées au cours des nombreuses opérations de police judiciaire menées par la gendarmerie depuis octobre 2016. Sur les quarante-deux personnes mises en examen, seize ont été incarcérées et dix-sept placées sous contrôle judiciaire. Mais l’enquête autour des actes graves commis ces derniers mois à Saint-Louis est loin d’être terminée. Deux autres suspects courent toujours.
Des armes de chasse avec lunettes longue portée
Ces deux fugitifs sont toujours activement recherchés par la gendarmerie notamment, eux aussi pour des tentatives de meurtre et d’assassinat en bande organisée. Ces individus dangereux et susceptibles d’être armés sont réfugiés en tribu de Saint-Louis où ils reçoivent manifestement le soutien de certains proches, entravant ainsi l’action de la justice et des forces de l’ordre. »
Deux meneurs de plus au final. Peut-être les derniers impliqués dans les plus graves exactions. Depuis le début des troubles, en octobre, les gendarmes et certains automobilistes ont essuyé des tirs d’armes de chasse mais également de grande chasse avec des lunettes longue portée. Certains ont peut-être utilisé des armes de type 308, parmi les plus gros calibres. Capable de traverser les blindages des VBRG.

Des complices dans la tribu

Des habitants continuent de protéger les hommes recherchés. Ils s’exposent eux-mêmes à de lourdes poursuites.
Mais pourquoi est-il si compliqué d’interpeller quelques malfrats ? La question se pose régulièrement lorsqu’on évoque le cas de la tribu de Saint-Louis, surtout lorsqu’on le compare à celui de la tribu de Bangou à Païta, où les personnes recherchées ont fini par se rendre, sur ordre des coutumiers.
L’une des réponses est extrêmement simple. Ils bénéficient de soutiens d’habitants de la tribu. « À l’heure actuelle, Saint-Louis présente, sous certains aspects, les formes d’un sanctuaire pour les évadés. Nous avons énormément de gens qui sont victimes de ces hommes mais également une passivité et parfois même une complicité des habitants », expliquait déjà, au mois de décembre dernier, le procureur de la République. À présent, il change de ton et tient du coup à rappeler que des poursuites peuvent être engagées contre ceux qui viennent en aide aux fugitifs, « de quelque manière que ce soit, logement, transport, alimentation, prêt de téléphone ». Cette aide « constitue le délit de recel de malfaiteur, punissable de trois ans d’emprisonnement et de 5 millions CFP d’amende. Ces peines sont portées à 5 ans et 9 millions CFP d’amende lorsque l’infraction est commise de manière habituelle. La complicité d’évasion pourra également être retenue. »
Certains témoins affirment même avoir vu des fugitifs recevoir de l’argent de la part d’habitants pour des services rendus… à bord de véhicules volés.
Un contexte de confort pour les délinquants et les criminels en cavale qui n’arrange pas la population de Saint-Louis, excédée par les exactions commises et par la réputation dont pâtit leur tribu, et qui gangrène indubitablement un peu plus la situation.

73

interpellations. Au cours des opérations judiciaires, soixante-treize personnes ont été interpellées. Sur les quarante-trois mises en examen, dix-sept ont été incarcérées et dix-sept placées sous contrôle judiciaire.
L’enquête sur le décès d’Aurélie Marcias
L’enquête autour de la mort d’Aurélie Marcias, décédée le 8 mars dans un accident de moto aux abords de Saint-Louis, dans des circonstances restant à déterminer, n’a pas été classée. Elle a été confiée aux gendarmes de la section de recherche de Nouméa. Une unité également en charge, avec la brigade de recherche, d’enquêter sur toutes les exactions commises à Saint-Louis. Rien ne filtre des investigations en cours. Le Collectif contre l’insécurité en Nouvelle-Calédonie, fondé initialement par des proches de la victime, rapidement rejoints par des représentants de conseils de quartier et des habitants excédés par les violences, devait rendre publiques « de véritables preuves permettant d’accréditer la thèse d’un meurtre ».
Mineurs « fanatisés » et instrumentalisés
En plus des meneurs, quelques adolescents continuent de causer des troubles.  Mais également d’après la justice « des jeunes de l’entourage de Noraro, qui donnent l’impression d’être fanatisés. »

Exactions de Saint-Louis : une interpellation et deux appels à témoin

Activement recherchés par les gendarmes. Le parquet vient de rendre public un avis de recherche

Le parquet de Nouméa invite les deux suspects à se rendre et demande à « toute personne qui disposerait de renseignements sur ces criminels à contacter sans délai la gendarmerie».
Dans un communiqué diffusé ce jeudi matin, le procureur de la République, Alexis Bouroz, indique que les gendarmes ont interpellé la nuit dernière « un jeune homme défavorablement connu ». Ce denier est soupçonné d'avoir participé aux exactions commises aux abords des tribus de Saint-Louis (Mont-Dore) et de Bangou (Païta) entre le 29 octobre 2016 et le 29 janvier 2017.
Mais deux fugitifs sont toujours recherchés, soupçonnés de « tentatives de meurtre et d'assassinat en bande organisés », selon la prévention retenue par le parquet, qui a décidé de rendre public leur identité et de lancer un appel à témoin.

« Ces individus dangereux et susceptibles d'être armés sont réfugiés en tribu de Saint-Louis où ils reçoivent manifestement le soutien de certains proches, entravant ainsi l'action de la Justice et des forces de l'ordre », précise Alexis Bouroz, qui tient du coup à rappeler que des poursuites peuvent être engagées à celles ou ceux qui viennent en aide aux fugitifs, « de quelque manière que ce soit, logement, transport, alimentation, prêt de téléphone ».
Cette aide « constitue le délit de recel de malfaiteur,  punissable de trois ans d'emprisonnement et de 5 millions de CFP d'amende. Ces peines sont portées à 5 ans et 9 millions CFP d'amende lorsque l'infraction est commise de manière habituelle. La complicité d'évasion pourra également être retenue », précise Alexis Bouroz.
Cela porte à 73 le nombre de personnes interpellées au cours des nombreuses opérations de police judiciaire menées par la gendarmerie, rappelle le parquet.
Sur les 42 personnes mises en examen, 16 ont été incarcérées et 17 placées sous contrôle judiciaire.

Interpellation à Saint-Louis

Le procureur de la République, Alexis Bouroz a lancé un appel à témoin suite à l’interpellation d’un individu la nuit dernière. Il risque la perpétuité. L’occasion de faire un point sur l'avancée des enquêtes en cours sur les événements de Saint-Louis et Bangou.
Saint-Louis (image d'archives) © NC1ère
© NC1ère Saint-Louis (image d'archives)

Une arrestation qui fait suite aux événements du 29 octobre 2016 à Saint-Louis, suite à des tirs sur des civils et des tirs à la chevrotine sur des gendarmes. L’individu interpellé risque la perpétuité pour les qualifiés : tentative de meurtre et tentative d’assassinat sur agent détenteur de la force publique.    

Deux fugitifs activement recherchés

 L’occasion de faire le point, pour le procureur de la République, Alexis Bouroz et de rappeler le bilan des différentes opération judiciaires sur Saint-Louis et Bangou. A savoir : « 73 interpellations,  42 personnes mises en examen, 16 incarcérées et 17 placées sous contrôle judiciaire. »

A ce jour, deux  fugitifs restent toujours activement recherchés par  la gendarmerie notamment pour des tentatives de meurtre et d'assassinat en bande organisée.
D’après la justice, « ces individus sont dangereux et susceptibles d'être armés. Ils sont réfugiés en tribu de Saint-Louis où ils reçoivent manifestement le soutien de certains proches, entravant ainsi l'action de la Justice et des forces de l'ordre. »
 

Appel à témoin

Et de poursuivre : « l'aide fournie à ces criminels, de quelque manière que ce soit (logement, transport, alimentation, prêt de téléphone...), constitue le délit de recel de malfaiteur,  puni de 3 ans d'emprisonnement et de 5 000 000 XPF d'amende. Ces peines sont portées à 5 ans et 9 000 000 millions XPF d'amende lorsque l'infraction est commise de manière habituelle. La complicité d'évasion pourra également être retenue. »
Ces derniers fugitifs sont invités à se rendre. Un appel à témoin a été lancé.