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mardi 2 mai 2017

Une Fête du travail traditionnelle et familiale

La Fête du travail a permis à l’USTKE de mobiliser ses troupes autour de ses thèmes de prédilection. A la SLN, on se souvenait de ceux morts au travail.
Après le défilé, les manifestants ont pu se poser devant le siège de l’USTKE,  où des animations et des espaces de dialogue étaient organisés.

Après le défilé, les manifestants ont pu se poser devant le siège de l’USTKE, où des animations et des espaces de dialogue étaient organisés.


C’est une tradition à laquelle les militants de l’USTKE ne dérogent pas. Hier, 1er mai, pour la fête du Travail, ils étaient venus défiler dans les rues de la capitale, depuis le siège du syndicat à la Vallée-du-Tir jusqu’au marché municipal de de la Baie-de-la-Moselle. Un trajet effectué dans une ambiance calme et plutôt joyeuse, avec de nombreux enfants et personnes âgées que le soleil n’aura pas effrayé.

La musique festive se mêlait aux discours, rappelant les principaux thèmes défendus par le syndicat. A commencer par celui retenu cette année par le bureau confédéral de l’organisation : « 2018 : pour construire un avenir dans la pleine souveraineté ». Mais aussi le rééquilibrage (« Pas de destin commun sans l’accès des Kanak aux responsabilités », dit une banderole), le partage des ressources, notamment du nickel, la dénonciation des discriminations. Des banderoles rappellent aussi le travail du Rin (Rassemblement indépendantiste et nationaliste) en particulier pour l’inscription automatique des Kanak sur la liste spéciale pour le référendum de 2018.

Tous secteurs

Mais, rappelle-t-on au micro « le 1er mai, c’est pour tous les travailleurs, qu’on soit noir ou blanc ! Les personnes sur le côté, n’hésitez pas à vous joindre à nous ! »

Comme tous les ans, de nombreux secteurs étaient représentés : transport, hôtellerie, nickel, enseignement privé, fonctionnaires, nickel…

A la SLN, justement, une autre commémoration était organisée. C’est en effet le 1er mai que la Cogetra organise un dépôt de gerbes « en mémoire de ceux qui ont laissé leur vie au travail pour notre métal ». Ils sont ainsi 42 à avoir péri, entre 1961 et 2008.