« J’ai dit à quel point j’étais
attaché à ce que la Calédonie reste française ». Ces propos, tenus par
Manuel Valls, ancien premier ministre et président de la mission
parlementaire chargée de l’organisation du referendum
d’autodétermination de Kanaky, à Nouméa le 22 février dernier ne sont
pas anodins.
En effet, La population de Kanaky, principalement connue sous le nom
de Nouvelle-Calédonie, doit d’ici novembre prochain se positionner par
referendum sur l’avenir de leur pays. La question qui se posera sera
celle du maintien ou non de ce territoire au sein de la République
Française, ou de la création d’un nouvel Etat indépendant pouvant
s’exprimer de façon souveraine. Ce referendum, prévu depuis 1998 à la
suite des Accords de Nouméa, qui répondaient à une situation de
quasi-guerre civile sur le territoire, a pour but d’aboutir à la
décolonisation totale de Kanaky, situation reconnue par le comité de
décolonisation de l’ONU.