Les sénateurs ont adopté, lundi 29 juin, par 343 voix pour et une contre, le projet de loi organique « relatif à la consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté ».
 Ce texte modifie une autre loi organique, du 19 mars 1999, afin - entre
 autres - de faciliter les inscriptions sur la liste électorale spéciale
 en vue du référendum sur l’indédendance de l’archipel.
Sur le 
Caillou, jadis seule colonie de peuplement de l’empire français avec 
l’Algérie, le périmètre du corps électoral est une question à haute 
tension, en partie à la source des affrontements entre Kanaks et 
Caldoches des années 1980.
Bien que le territoire soit en paix 
depuis les accords de Matignon (1988), le sujet demeure explosif et 
provoque régulièrement des étincelles. Les dernières en date ont jailli 
le 26 mars, lorsque les élus non indépendantistes du Congrès (29 sur 54)
 sont parvenus à mettre en sourdine leurs habituelles querelles pour 
s’opposer en bloc à un avant-projet de loi du gouvernement.
