Nos élus Provinciaux

vendredi 11 décembre 2020

J'accuse de Malcom X

Frères et Sœurs, je suis ici pour mettre le blanc en accusation. 
 
J'accuse le blanc d’être le plus grand assassin sur cette terre.
J'accuse le blanc d’être le plus grand kidnappeur sur cette terre. 
Nulle part dans ce monde ou il est passé il peut dire qu'il a créé la paix et l'harmonie, partout ou il est passé il a semé la destruction. 

C'est pourquoi je l'accuse, je l'accuse d’être le plus grand kidnappeur sur cette terre, je l'accuse d’être le plus grand assassin sur cette terre, je l'accuse d’être le plus grand mangeur de porc, le plus grand ivrogne sur cette terre, il ne peut nier ces accusations, nous sommes la preuve vivante de ces accusations, vous en êtes la preuve vivante ... 

Les colonialistes, Cow-boys et les Kanak, indiens ? On sait comment cela a fini !

 Incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination raciale

 L’article 24, alinéa 6, concerne l’incitation à la haine, à la violence, ou à la discrimination c'est-à-dire toute distinction, exclusion ou préférence fondée, donc ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement. »

jeudi 10 décembre 2020

TRAFIGURA : Déchets toxiques : 10 ans après, les victimes restent abandonnées

 

Le géant du négoce de marchandises Trafigura doit tout révéler au sujet de la nature des déchets toxiques déversés à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, il y a 10 ans, a déclaré Amnesty International le 19 août.

Trafigura n’a jamais révélé de façon précise ce que contenaient les plus de 540 000 litres de déchets toxiques déversés sur 18 sites à Abidjan le 19 août 2006. Plus de 100 000 personnes ont eu besoin de recevoir des soins médicaux à la suite de ce déversement ; elles présentaient toute une série de symptômes comprenant des vertiges, des vomissements et des troubles respiratoires, et les autorités ont fait état de 15 morts.

« Dix années se sont écoulées depuis cette catastrophe environnementale qui est l’une des pires que le monde ait connues depuis le début du 21e siècle, et Trafigura de même que les gouvernements ont abandonné les victimes. Trafigura a cherché à redorer son image, affirmant qu’elle est une entreprise transparente et responsable. Ce géant du négoce, qui a engrangé 1,1 milliard de dollars de bénéfice en 2015, ne doit pas être autorisé à se laver totalement les mains de cette catastrophe, a déclaré Lucy Graham, chargée de recherches dans l’équipe Responsabilité des entreprises en matière de droits humains à Amnesty International.

TRAFIGURA, sulfureuse multinationale du secteur des déchets, derrière un projet controversé de méga-décharge

C’est un coin de Normandie où viendront s’entasser des déchets ultimes, voire toxiques, issus de l’industrie automobile. Une montagne de détritus de plus de 30 mètres de hauteur, l’équivalent d’une cinquantaine de terrains de football de déchets : c’est le projet de méga-décharge de l’entreprise GDE à Nonant-le-Pin, dans l’Orne. Face aux risques environnementaux, des centaines d’habitants se mobilisent et occupent les lieux. Ils sont d’autant plus inquiets que GDE est une filiale d’un groupe basé dans des paradis fiscaux, lié à la multinationale de trading Trafigura, mise en cause dans des affaires de pollution et de corruption.

Nickel : manifestants à Paris contre le suisse Trafigura

NICKEL
Rassemblement à Paris devant le bureau de représentation de la compagnie minière Vale ©Alain Jeannin 
Des organisations politiques et des associations ont appelé à un rassemblement devant ce qu’elles ont désigné comme le siège de la multinationale Vale à Paris. Elles rejettent la négociation en cours entre le groupe brésilien et le négociant suisse Trafigura. 
Les protestataires sont venus soutenir l’offre de reprise de la compagnie minière Sofinor, proche des indépendantistes calédoniens. Les participants au rassemblement ont  dénoncé l’offre portée par le négociant Trafigura, qualifié de "prédateur de la finance internationale". 


Une représentation symbolique

La force du symbole était bien présente, même si l'immeuble parisien du huitième arrondissement de la capitale n’abrite qu’un modeste bureau de représentation de la compagnie minière brésilienne Vale. "Peu importe" ont estimé des militants présents, " ce bureau représente le siège de la multinationale brésilienne". Il aura donc suffi de dire "Kanaky-Usine Pays", pour que l’on retrouve à Paris un peu de l’ambiance des rassemblements en Calédonie. "C’est notre nickel, celui du pays, celui de notre terre, nous ne voulons pas qu’il passe dans des mains étrangères, celles du suisse Trafigura" a déclaré Céline Uregei, militante Kanak et responsable du collectif Africapana.


"Non à Prony Resources"

La trentaine de militants a répondu notamment à l’appel du comité solidarité Kanaky et d’organisations d’extrême gauche. Tous sont venus dire leur rejet de l’offre du consortium "Prony Resources" associant la Nouvelle-Calédonie au négociant suisse Trafigura. Et d'affirmer leur soutien à l’offre concurrente, celle de la Sofinor pour le rachat de la grande mine de Goro et de l’usine du Sud.


"Oui à l'Usine Pays"

Un projet dont les militants parisiens ont affirmé qu’il a valeur d’engagement, même si cette "offre Pays pour l'usine du Sud" est portée par Korea Zinc, un géant industriel coréen. "Ce rassemblement n’est que le premier" a annoncé Mehdi Lallaoui, responsable de l’association AISDPK, "d’autres rassemblements sont à venir devant Bercy et le ministère des Outre-mer" a conclu M. Lallaoui.

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Evacué et mis en arrêt d'urgence, le complexe industriel de Vale est « tenu » par les gendarmes

  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 10.12.2020 à 15h15 | Mis à jour le 10.12.2020 à 20h43
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    L'usine du Sud, le jeudi 10 décembre : des affrontements ont conduit la direction de Vale NC à fermer le site. Capture d'écran FB
    Cette évacuation fait suite à des intrusions sur le site de Goro. L'avenir de l'usine de nickel du Sud cristallise les tensions depuis plusieurs semaines maintenant. 

    [19 h 17] "L'évacuation du personnel non indispensable à la mise en sécurité du site a été effectuée. Les installations ont été mises à l'arrêt selon la procédure d'urgence", confirme la sécurité civile. "Il est rappelé que tout dommage sur les installations de l'usine ou de la centrale pourrait avoir des conséquences graves pour les populations et l'environnement à proximité du site. En cas de fuite de produits chimiques, des mesures particulières pourraient être mises en oeuvre", poursuit la sécurité civile, qui demande donc à la population de rester à l'écoute des communiqués.

    Le communiqué envoyé ce jeudi soir confirme que "depuis 15 h, Vale et la centrale de Prony Energies font face à des intrusions, et des départs d'incendies sont à déplorer. Les forces de l'ordre sont sur place et empêchent l'accès aux zones les plus dangereuses de ces installations, classées à haut risque industriel". 

    "Nous devons reprendre le chemin du dialogue"

    Plusieurs appels au calme et à la responsabilité de tous ont a nouveau été lancés. Par le président du gouvernement ainsi que Philippe Gomès, député de Calédonie ensemble. "Plus que jamais nous devons reprendre le chemin qui a été abandonné, le seul qui vaille dans notre pays : celui du dialogue afin de construire un consensus sur le dossier de la reprise de l'usine du Sud", écrit ce dernier. "Chaque combat peut avoir sa légitimité. Mais la destruction de l'outil de travail n'en a aucune."

    [19 heures] On a perdu l'usine du sud, on est au chômage pour 4 mois ", réagit un des salariés de Vale à son arrivée par bateau à Nouméa. 314 des 360 employés qui se trouvaient sur place ont été évacués. L'usine est en arrêt d'urgence mais du côté de Vale NC, on ne parle pas de fermeture. La centrale serait elle aussi arrêtée.

    [17 heures] Dans un communiqué, le haussariat indique qu'en début d'après-midi, " plusieurs tentatives d'intrusion se sont déroulées sur le site industriel " Seveso " (site présentant des risques d'accident majeur) de Vale NC. Des gendarmes ont été menacés par des véhicules aux portes de l'usine Vale NC. Les forces de l'ordre ont dû faire usage des armes pour repousser deux pickups qui fonçaient sur les gendarmes. Des dégradations ont été une nouvelle fois commises et un bâtiment administratif incendié ". 

    Aucune blessé à déplorer

    A cette heure, aucun blessé n'est à déplorer et le site de l'usine Vale NC est tenu par les forces de l'ordre. La gendarmerie a fait le nécessaire pour empêcher toute intrusion. "

    Le Haut-commissaire de la République " condamne fermement ces actes irresponsables qui mettent en danger les personnels de la Gendarmerie nationale et les salariés de l'usine ainsi que la sécurité de ce site industriel sensible (…) ".


    L'usine du Sud, le jeudi 10 décembre : des affrontements ont conduit la direction de Vale NC à fermer le site. Capture d'écran FB

    [15:15] Selon nos informations, la direction de Vale NC procède actuellement à une évacuation du complexe industriel de Prony.

    Plus de 360 personnes, actuellement sur site, seraient concernées.

    Cette procédure ferait suite à des intrusions sur ce site classé « haut risque industriel », l’équivalent de Seveso II en Métropole.

    Le complexe métallurgique de Prony est dans une situation critique en raison des blocages depuis la mi-novembre. L’hypothèse d’un arrêt de l’usine d’acide était évoquée pour la fin de semaine. Cet évènement pourrait accélérer cette décision.


    Vale NC, Goro, Grand Sud Photo Olivier Poisson
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Trafigura dehors


 

Communiqué de l'Ican


 

L'USTKE réagit sur les points chauds de l'actualité

Les principaux points soulevés à la conférence de pressepar nos responsables syndicaux du bureau confédéral, et notamment des secteurs miniers du pays. 



Mercredi 2 décembre 2020. Dans nos locaux (de gauche à droite) : Victor Wéjième, membre du bureau confédéral, Léonard Wahmetu, secrétaire fédéral de la Fédération des mines, Antonio Néwédou, délégué syndical STKE à Vale NC, André Forest, président de l'Ustke, Pascal Pujapujane, délégué syndical STKE à Vale NC, Mélanie Atapo, 1ère vice-présidente de l'Ustke.


✅« En terme de représentativité syndicale, la section STKE de Vale NC atteint les 40 %  au niveau des élections des délégués du personnel même si nous ne sommes pas au commande du comité d’entreprise », précise d’emblée André Forest, le président de l’Ustke avant d’évoquer les points chauds de l’actualité.
L’Ustke défend le modèle économique qui est proposé par Sofinor/Korean Zinc. « La ressource doit être valorisée sur place ». Notre organisation syndicale est contre les exportations. « On n’est pas d’accord que les exportations soient une variable d’ajustement des trésoreries », a indiqué clairement André Forest, président de l’Ustke. Le projet proposé par le partenariat Sofinor/Korean Zinc va jusqu’à l’oxyde nickel à contrario du process développé actuellement qui s’arrête au NHC (produit intermédiaire) même si le marché des batteries est en pleine croissance.
En visioconférence mardi soir  avec trois représentants de la  banque Rothschild (chargée de gérer les procédures d’appel d’offres internationales) lors des discussions tenues au Haut-Commissariat qui ont duré plus de sept heures. La question cruciale a été posée aux trois représentants : pourquoi l’offre n°2 n’a pas été jusqu’à la due diligence ? Autrement dit pourquoi il n’y a pas eu de procédures d’audit préalables ou d’obligation de vigilance avec le déploiement d’experts, de techniciens extérieurs à Vale  NC ?
Souhait de la stabilité sociale. « On souhaite que la stabilité sociale de ce pays retrouve son cours normal parce que nous sommes également à la croisée des grands chantiers. Le chantier institutionnel, politique qui se croise avec le chantier Vale. Il est vrai que ce sont des choses qui peuvent s’agréger puis créer des dynamiques que l’on ne souhaite pas », interpelle le président de l’Ustke.
Rappel. L’usine de Goro, c’est Jacques Lafleur qui l’a mis sur les rails. Le process que ce dernier a soutenu avant l’émergence du site industriel du Grand Sud, « c’était d’aller jusqu’à l’oxyde de nickel ». Et ce rappel, c’est semble-t-il Adolphe Digoué qui l’a soulevé lors des échanges intervenues hier soir au haussariat. Et aujourd’hui, « on veut faire marche arrière », rétorque André Forest en pointant du doigt Sonia Backes, la présidente de la province Sud. Le fait d’aller jusqu’au « produit fini » est sans commune mesure avec ce qui se fait actuellement à Vale NC. Korean Zinc fait parti de ces quatre leaders mondiaux qui utilise ce process dont un pan de l’hydrométallurgie, le traitement de la saprolite.
Pas ou peu d’activité minière. Des points de blocages sont organisés avec l’ICAN, le Collectif « Usine du Sud = Usine Pays » et l’USTKE. Du nord au sud, les activités minières sont au ralenti avec la grève générale lancée par notre centrale dès le 30 novembre qui a pris effet dans la nuit de mardi à mercredi à minuit. Une grève touchant principalement les secteurs miniers de ces entreprises : SLN (Tiébaghi-Népoui, Nouméa), NMC (Kouaoua-Canala), KNS (Vavouto), Montagnat (La Tontouta), Vale NC (Goro à Yaté). « La mobilisation est assez suivie sur les sites miniers de la SLN. Derrière Eramet, c’est l’Etat français. Ce sont ces symboles-là que l’on a voulu marquer par rapport à cette mobilisation », précise Léonard Wahmetu, secrétaire fédéral de la Fédérations des Mines, des Carrières et de la Métallurgie.
La grève des secteurs miniers sera suivie et solidifiée par la grève des secteurs interprofessionnels ce jeudi 3 décembre. A retenir que la grève est reconduite de 24 heures dans les secteurs des mines, de la métallurgie et des carrières.
L’accord actionnarial a été signé et acté le lundi 5 octobre, et au dernier comité d’entreprise extraordinaire en date du lundi 16 novembre, l’Ustke a annoncé son désengagement de cet accord. Aujourd’hui même (mercredi 2 décembre), les délégués syndicaux STKE de VALE NC vont signifier très clairement au comité d’entreprise extraordinaire leur désengagement de l’accord actionnarial (un accord sur l’épargne d’entreprise et un second accord sur le fond de placement) dès ce soir. Lors de cette réunion extraordinaire, il est prévu à l’ordre du jour : la présentation de la nouvelle organisation actionnariale et la consultation (avis) des élus sur ce sujet.



jeudi 19 novembre 2020

Vous avez l’audace de nous reprocher de vous détester : Malcom X

 Comprenez-moi bien. Jusqu’en 1959, l’image du continent africain était fabriquée par les ennemis de l’Afrique. L’Afrique était un territoire dominé par des puissances étrangères. Une terre dominée par les Européens. Et comme ces Européens dominaient le continent africain, ils fabriquaient l’image de l’Afrique telle qu’elle était projetée dans le monde. Ils donnaient de l’Afrique et des peuples d’Afrique une image négative, une image haïssable. Ils nous faisaient croire que l’Afrique n’était qu’une terre de jungles, un territoire seulement bon pour les animaux, une région de cannibales et de sauvages. C’était une image haïssable. Ils réussissaient en fait si bien à montrer une image négative de l’Afrique, que nous autres, originaires de l’Afrique de l’Ouest, nous autres, les Afro-américains, nous estimions que l’Afrique était en effet un endroit détestable. Nous considérions les Africains comme des personnes détestables. Nous qualifier d’Africains, c’était à nos yeux nous traiter en domestiques, en personnel de maison, c’était parler de nous en termes péjoratifs. 

 Pourquoi ? Parce que les oppresseurs savent qu’on ne peut pas demander à quelqu’un de détester la racine sans lui faire détester l’arbre. Vous ne pouvez détester vos origines sans finir par vous détester vous-mêmes. Et comme nous sommes tous originaires d’Afrique, on ne peut pas nous faire détester l’Afrique sans nous faire nous haïr nous-mêmes. Tout a été combiné avec une grande habileté. 

Avec pour résultat ? Ils se sont retrouvés avec vingt-deux millions de Noirs sur les bras, ici, en Amérique, qui détestaient tout ce qui en eux leur rappelait l’Afrique. Nous détestions les caractéristiques africaines, oui, les particularités africaines. Nous détestions nos cheveux. Nous détestions notre nez, la forme de notre nez ; la forme de nos lèvres, la couleur de notre peau. Eh oui, c’est la vérité. Et c’est vous qui nous avez appris à nous détester nous-mêmes en nous manipulant pour que nous détestions la terre de nos ancêtres et tous les peuples de ce continent.  

 Tant que nous détestions l’Afrique, nous nous détestions nous-mêmes. Tant que nous détestions les soi-disant caractéristiques africaines, nous détestions notre propre aspect. Et vous m’appelez le prédicateur de la haine ! Mais c’est vous qui nous avez appris à nous détester. Vous avez appris au monde à haïr une race tout entière, et maintenant, vous avez l’audace de nous reprocher de vous détester pour la simple raison que nous n’aimons pas la corde que vous avez mise à notre cou ...

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mercredi 18 novembre 2020

En Nouvelle-Calédonie, mobilisation contre la reprise de l’usine de production de nickel

 Depuis lundi, un collectif bloque des axes routiers, le port de Nouméa ainsi que l’accès à l’usine et à la mine pour protester contre l’offre de reprise présentée par le groupe suisse Trafigura.

Le conflit se durcit autour de la reprise de l’usine de production de nickel située dans le sud de la Nouvelle-Calédonie, dont l’actuel propriétaire, le groupe brésilien Vale, veut se séparer. Depuis lundi 16 novembre, le collectif « Usine du Sud = usine pays », soutenu notamment par l’Instance coutumière autochtone de négociation (ICAN), le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), le Parti travailliste et l’Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités, a érigé des barrages sur les principaux axes routiers du Grand Nouméa, provoquant d’importantes difficultés de circulation. Certains ont été levés par la gendarmerie. Le port autonome de Nouméa est lui aussi bloqué : seuls quelques containers transportant des biens de première nécessité sont autorisés à en sortir.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le sort d’une usine de nickel menacée de fermeture en Nouvelle-Calédonie s’immisce dans la campagne du référendum

L’accès à l’usine et à la mine est interdit par des piquets qui empêchent l’approvisionnement en minerai depuis jeudi. La production est quasi à l’arrêt. Lors d’une conférence de presse tenue dimanche devant le site de Vale NC, le collectif a annoncé une intensification de la mobilisation dans les prochains jours. « On ne lâchera rien, indiquent ses porte-parole. On est déterminés car on est chez nous. Les blocages seront levés quand les vieux nous donneront le feu vert pour le faire. »

Etat « ni actionnaire ni acheteur »

Le collectif et l’ICAN réclament l’ouverture de négociations autour d’une proposition « pays », celle portée par la Sofinor, détenue à 85 % par la province Nord à majorité indépendantiste, et la société coréenne Korea Zinc. Ils s’opposent à l’offre de reprise présentée par le groupe suisse Trafigura, spécialisé dans le négoce de matières premières, qui associerait intérêts calédoniens et financements privés dans une entité baptisée « Prony Resources », du nom du gisement de nickel du Sud calédonien. Jeudi 5 novembre, le PDG de l’entreprise, Antonin Beurrier, avait annoncé l’entrée en négociation exclusive avec Trafigura. Le collectif, qui refuse toute discussion avec les dirigeants de Vale NC, entend négocier avec l’Etat et lui seul.

Dans un courrier adressé lundi 16 novembre au président du conseil coutumier Djubéa-Kaponé, John Tindao, et au porte-parole du collectif, Raphaël Mapou, dont Le Monde a pris connaissance, le ministère des outre-mer rappelle que « l’Etat n’est ni actionnaire ni acheteur de Vale NC ». « Dans ce processus, l’Etat n’intervient qu’au ...

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Sortie de l'Accord de Nouméa : le Parti travailliste cherche sa voie

Parti travailliste, onzième congrès, Nouméa, 14 novembre 2020
Durant le discours de Louis Kotra Uregei, président du Parti travailliste. ©Coralie Cochin / NC la 1ere
 
Le Parti travailliste tenait son onzième congrès, ce week-end, à Nouméa. Principal sujet abordé, la stratégie pour sortir de l’Accord de Nouméa. Le mouvement a choisi la voie du troisième référendum, plutôt que celle du gouvernement provisoire. 
[MISE A JOUR AVEC COMPTE-RENDU TELE]

En congrès à la Vallée-du-Tir, le Parti travailliste devait se prononcer ce week-end entre deux options possibles pour sortir de l'Accord de Nouméa. La tenue d’un troisième référendum, comme l’entend le FLNKS. Ou la mise en place d’un gouvernement provisoire, comme le souhaitent certains responsables du MNIS, le partenaire du Parti travailliste au sein du MNSK. C’est ce qu’avait fait Jean-Marie Tjibaou en 1984. Une décision lourde de conséquences qui «a accompagné tous les Evénements» des années quatre-vingts, a formulé Louis Kotra Uregei, samedi matin.

  Parti travailliste, onzième congrès, Nouméa, 14 novembre 2020
©Coralie Cochin / NC la 1ere 

Sur l'usine du Sud 

Autre dossier majeur à l’ordre du jour, la cession de l’usine du Sud. Le Parti travailliste a rappelé sa position, en faveur de l’offre conjointe Sofinor / Korea Zinc. Et son opposition au consortium avec le Suisse Trafigura. Un «combat» dont les actions sur le terrain devraient monter crescendo dans les prochains jours. 
 
Parti travailliste, onzième congrès, Nouméa, 14 novembre 2020
©Coralie Cochin / NC la 1ere

A propos de Maré 

Samedi, Louis Kotra Uregei a aussi évoqué les violences qui ont déchiré Maré, à la tribu de Roh. Il a développé que, dans son projet de constitution pour Kanaky, le Parti travailliste entend confier aux grands chefs une place prépondérante. Mais avec une case et une flèche faîtière qui rassemblent, pas qui opposent. «Je n’ai pas milité pendant cinquante ans, notamment avec les Foulards rouges, pour que Kanaky, ce soit ça.»
 

Reconduit

Au terme de ce onzième congrès, Louis Kotra Uregei est reconduit à la présidence du PT. Et le choix qui a été fait, au terme de longs débats, est bien celui du troisième référendum.

Un compte-rendu de Coralie Cochin, Ondine Moyatea et Gaël Detcheverry : 
 
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/province-sud/noumea/sortie-de-l-accord-de-noumea-le-parti-travailliste-cherche-sa-voie-892690.html
 
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XIème Congrès du Parti Travailliste

Au programme de ce XIème Congrès du Parti Travaillste qui se tiendra principalement ce week-end les 14 et 15 novembre à la Vallée-du-Tir  à Nouméa : Les enjeux du Pays qui sont extrêmement cruciaux après la tenue de la seconde consultation référendaire, le 4 octobre dernier. Qu'en-est-il de la position du Parti Travailliste concernant la stratégie à adopter de la sortie de l'Accord de Nouméa ? Les congressistes devront analyser ses positions succesives, notamment celle prise en juillet 2018 à son congrès extraordinaire et celle de 2020 avec les résultats correspondants aux deux consultations référendaires de ces deux dernières années (6 novembre 2018 - 4 octobre 2020). Quelle sera sa position  pour la 3ème consultation référendaire ? D'autres enjeux seront amenés à discuter dans les ateliers tels que : -" L'enjeu du nickel : le dossier de Valé NC, les différents projets de reprise, les emplois, le développement durable, l'exportation du minerai de nickel " ; - " Les relations internationales " ; -" La jeunesse ", -" Le projet de constitution ". 

lundi 12 octobre 2020

mardi 22 septembre 2020

Free Kanaky

 

Issue référendaire incertaine en Nouvelle-Calédonie-Kanaky

« le national-populisme est un fait récurrent et devient massif quand il y a fragilisation du lien social, déconnexion entre système politique et société, et incertitudes sur l'identité nationale. Ces éléments se conjuguent aujourd'hui. Ils se conjuguent d'autant plus dangereusement que des phénomènes nouveaux les cristallisent. Les communautés-cibles proviennent du passé colonial français, d'un passé qui n'a pas été assumé de manière cohérente par sa mémoire collective » 1

La bipolarisation de la classe politique néo-calédonienne, conforte la nécessité d'une consultation citoyenne 2, au sujet de l'accès ou non à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie-Kanaky. Traduisant de véritable matchs politiques référendaire entre deux ethno-nationalisme ( kanak vs français ) 3.

« Une autre source de la pensée raciale a été le « darwinisme social », qui a promu une vision hiérarchique du monde en interprétant les inégalités sociales comme naturelles et les tentatives d'y remédier comme une menace de submersion des supérieurs par les inférieurs, un risque de dégénérescence. Telle est l'origine de l'eugénisme. Ces exemples illustrent l'existence d'une matrice commune au nationalisme, au racisme et aux conceptions hiérarchiques de la société  » 4

D'un côté une « superbe à la française » forte du paradigme libéral, attribuant (soi dit en passant) aux insulaires 5, un sacre existentiel sans substance. Autrement dit, une « liberté » qui paradoxalement ne fournit pas plus de moyens ( que cela) de contrôler leurs vies ( du moins pour ceux qui n'ont pas un statut de privilégiés), bien au contraire les asservit d'avantage à la société de consommation.

" être libre ce n'est rien, devenir libre c'est le ciel " Fichte

De l'autre la vision indigéniste 6, nuance la modernité d'avoir ériger « l'homme total », tandis qu'elle a ostracisé les racisés, au seul profit des « blancs » . Reflétant ainsi la vision essentialisante de l'indépendance, comme solution ultime, aux maux du peuple premier 7.

« Si l’intégration s’adresse à des individus achevés ou en devenir c’est pour leur accorder la plénitude de leurs droits selon une perspective égalitariste abstraite, qui voilerait, pour mieux les ignorer, les origines et les particularités dont ils sont dépositaires. » 8

La cristallisation politique, n'est-elle pas le reflet d'une certaine suffisance ? Suffisance, d'une vision apologétique marxiste qui consiste à contrôler le processus de transformation du nickel. Certes viable, mais au combien aliénante via une perception émancipatrice du surproductivisme, au grand dam semble t-il de la biosphère. Et pour cause, cela dénote le discours de certains indépendantistes, de vouloir miser sur une forme d' « économie de rente » 9, tout en vantant le rapport privilégié à la terre du peuple premier, qu'eux mêmes ( sous couvert de modernité) contribuent à pervertir. Suffisance à « rester » français qui logiquement n'exempte en aucuns cas de « devoir » porter un projet de société ( quand bien-même) ambitieux, répondant ainsi à des enjeux contemporain ( exemple, le réchauffement climatique). Suffisance, du fait de ne pas, envisager de manière ferme, un « après nickel », traduisant une certaine tiédeur politique, d'aborder cette question. Et enfin suffisance d'évoquer le destin commun, telle une formule magique unitaire qui revêtirait d'avantage la forme d'une « thérapie de groupe stérile », renvoyant chacun devant sa volonté de tendre ( ou non) la main à l'autre, sans jamais vraiment s'attaquer aux disparités sociales qui sévissent sur cet archipel et qui menacent ( vraisemblablement) le « vivre-ensemble ».

« Mes frères en esprits, écrivains de France (…). Que votre voix s'élève ! Il faut que vous aidiez ceux qui disent les choses telles qu'elles sont, non pas telles qu'on voudrait qu'elles fussent. Et plus tard, lorsqu'on aura nettoyé les suburres coloniales, je vous peindrai quelques-uns de ces types que j'ai déjà croqués, mais que je conserve, un temps encore, en mes cahiers. Je vous dirai qu'en certaines régions, de malheureux nègres ont été obligés de vendre leurs femmes à un prix variant de vingt-cinq à soixante-quinze francs pièce pour payer leur impôt de capitation. Je vous dirai... Mais, alors, je parlerai en mon nom et non pas au nom d'un autre ; ce seront mes idées que j'exposerai et non pas celles d'un autre. Et, d'avance, des Européens que je viserai, je les sais si lâches que je suis sûr que pas un n'osera me donner le plus léger démenti. Car, la large vie coloniale, si l'on pouvait savoir de quelle quotidienne bassesse elle est faite, on en parlerait moins, on n'en parlerait plus. Elle avilit peu à peu. Rares sont, même parmi les fonctionnaires, les coloniaux qui cultivent leur esprit. Ils n'ont pas la force de résister à l'ambiance. On s'habitue à l'alcool. » 10

Cette suffisance souligne un manque de vision commune, une perspective clientéliste  cherchant à attiser les foules quant à une issue référendaire, encore incertaine. Si bien qu'en l'état actuel, les référendums scindent d'avantage les électeurs, marquant la difficulté de constituer un peuple. Tant ils ont tendance à entretenir un climat social et politique, pour le moins crispé. Perceptible entre autres via une bataille de communication ( d'informations ou de désinformation) qui fuse sur la toile ( via notamment l'apparition de « facho-sphères »). Étant donné que cette consultation, s'articule dans l'imaginaire collectif néo-calédonien, autour de l'antagonisme « tradition vs modernité » 11 qui s'amorcerait, telle une aporie.

« Cette tension entre race, culture et nation n'avait point été entièrement effacée, ni par la Révolution ni par le républicanisme. Certes la Révolution avait affirmé la primauté de l'égalité de tous et de la commune appartenance à la cité républicaine sur toutes autres formes de distinction sociale ou raciale. Mais, en même temps, la France révolutionnaire n'avait cessé de faire de la différence raciale un facteur de définition de la citoyenneté. Petit à petit, la tension entre un universalisme ignorant de la couleur et un républicanisme libéral friand des stéréotypes raciaux les plus grossiers s'était enracinée dans la science et dans la culture populaire françaises au moment de l'expansion coloniale. Elle s'était exacerbée dans un contexte où l'impérialisme colonial avait pour fonction de revivifier la nation et le « caractère français » et de « diffuser les bienfaits de la civilisation ». Au demeurant, la nécessité de diffuser notre « civilisation » ne se justifiait que par la distinction nationale entre la France et ses Autres. » 12

1 Claude Liauzu, Minorités, citoyenneté, nationalité. L'identité française entre archaïsme et modernité, Le Monde Diplomatique, août 1998. 
2 C'est à dire une mesure pour le peuple mais dont l'avenir institutionnel se construira sans lui.
3 Mais tout deux plus ou moins au service d'un capitalisme financier.
4 Claude Liauzu, L'usage des termes « race, ethnie, nation » dans le contexte des conquêtes coloniales françaises », Table-Ronde « Rapports interethniques à Madagascar et construction nationale (19e et 20e siècles », 4 -5 décembre 1998, sous la direction de Françoise Raison, université Paris 7 – Denis Diderot.
5 Vraisemblablement indignes de ce privilège pour ceux dot les origines renvoi à la nature ( les racisés kanak et/ou océanien) autant dire des êtres qui ne sont pas dotés de « raison ».
6L' indigénisme c'est interpréter le monde par essence, en identités ataviques. D'autant plus que les valeurs d'appartenances sont aussi bien « inclusive », qu' « exclusive ». C'est en quoi le fait d'instituer une identité, au détriment d'autres, cristallise le monde, dans la binarité ( s'exposant à d'éventuelles rixes possible du « eux contre nous ») . Etre indigéniste c'est adopter la vision que « chaque peuple a une identité et une seulement ». Hors dépasser l'indigénisme, c'est « exorciser » l'identité de sa substance chauvine, sans pour autant abandonner sa nationalité, « mais considérer l'identité locale comme non exhaustive » ( Said, 2000). « , dépasser l'indigénisme ne veut pas dire abandonner sa nationalité : dans ces conditions, on sera moins ardent à s'enfermer dans sa communauté, avec ses rites d'appartenance, son chauvinisme et son sentiment de sécurité appauvrissant.(...) La nouvelle alternative est la libération, non l'indépendance nationaliste – libération qui par nature suppose de passer rapidement dit Fanon, de la conscience nationale à la conscience politique et sociale. » ( Said, 2000) Said Edward W, Culture et impérialisme, Fayard Le Monde Diplomatique, 2000, p.325-327.7 Souhait porté par des acteurs politiques bien installés dans leurs fonctions et qui ont perduré l'approche institutionnaliste, d'un Jean-Marie Tjibaou.
8 Nacira Guénif-Souilamas, « En un combat douteux », Revue européenne des migrations internationales, vol. 21 - n°2 | 2005, 91-109.
9 Avec pour model ( par excellence) l'usine KNS.
10 René Maran, Batouala 1921.
11 Mais encore « particularisme vs universalisme ».
12 Achille Mbembe, Sortir de la grande nuit, La Découverte, Paris, 2010, p.66.

Jean-Michel Guiard 

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Louis Kotra Uregei élu à la tête du MNSK

Congrès du MNSK
©Caroline Antic-Martin
Le congrès constitutif du Mouvement nationaliste pour la souveraineté de Kanaky (MNSK) se tenait samedi matin à la Vallée-du-Tir. Louis Kotra Uregei a été élu président du mouvement.
 
A Nouméa, une centaine de militants avait fait le déplacement samedi matin, à la Maison des syndicats, pour entériner les statuts du nouveau parti et désigner son bureau executif. Louis Kotra Uregei a été élu président.
 
Congrès du MNSK
©Caroline Antic-Martin
 

Etre à la table des négociations après le référendum

Ce nouveau parti issu de la fusion du Part travailliste et du MNIS (Mouvement nationaliste, indépendantiste et souverainiste) entend se faire une place au côté du FLNKS : « Le FLNKS n’a pas le monopole du projet indépendantiste, lance Munéiko Haocas, 2e vice-présidente du mouvement. Et nous, nous nous positionnons vraiment en cela : nous sommes l’alternative. Et nous serons demain à la table des négociations avec l’ensemble des formations politiques de ce pays. Demain, les premières actions, ce seront des campagnes d’information. Pour nous, le 4 octobre, c’est le rendez-vous historique du FLNKS et des loyalistes avec l’histoire. Mais demain, que ce soit le Oui ou le Non qui passe, nous serons à la table des négociations. »

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mardi 8 septembre 2020

Référendum en Nouvelle-Calédonie : le compromis incertain

Dans un mois pile, le 4 octobre prochain, se tiendra la deuxième consultation sur l’indépendance de la collectivité du Pacifique. La campagne se radicalise et les postures se crispent, au risque de perpétuer une situation intenable.

Bipolarisation de la campagne

En mai 2018, les élections provinciales – les plus importantes du territoire –, ont en effet rebattu les cartes, menant à « une bipolarisation de la recomposition politique », d’après Christiane Rafidinarivo, chercheuse invitée au Cevipof Sciences-Po. La majorité non-indépendantiste s’est transformée, explique la politiste : les loyalistes modérés de Calédonie Ensemble, jusqu’alors au pouvoir, ont cédé la place à une coalition de six partis, dont le Rassemblement national, réfractaires aux concessions. Et du côté indépendantiste, les rangs de l’historique Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), plutôt pondéré, ont été rejoints, entre autres, par le Parti travailliste (PT) qui avait refusé de participer au premier scrutin.

Autre motif de crispation : si le « Non » à l’indépendance l’emporte une nouvelle fois, un seul et dernier vote d’autodétermination sera organisé, selon les termes de l’accord de Nouméa de 1998. « Aujourd’hui, le “non” rassure, le “oui” inquiète. Pourtant, trois “non” devraient fortement inquiéter les Calédoniens », estime Mathias Chauchat, professeur de droit public à l’université de Nouvelle-Calédonie et partisan d’une émancipation progressive. « S’impose aujourd’hui l’idée qu’on ne pourra pas revenir en arrière et qu’une émancipation est irrémédiablement en marche, quelle que soit l’issue des référendums successifs », confirme Isabelle Merle, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de la Nouvelle-Calédonie.

Vers un compromis sur la binationalité ?

Reste cependant à dépasser les craintes du camp loyaliste, qui paraissent insurmontables, à l’instar de la perte du passeport français en cas d’indépendance. Pour rassurer, les indépendantistes du FLNKS proposent à présent la possibilité de garder la nationalité française, et d’introduire, de facto, une binationalité. Mais l’État français traîne du pied. Dans un document qui détaille les implications du « Oui » et du « Non », le gouvernement n’avance aucune garantie, expliquant qu’il reviendra à l’Assemblée nationale et au Sénat de « déterminer les conditions dans lesquelles un maintien dans la nationalité française de certains ressortissants du nouvel État serait possible ». De quoi prolonger, encore, les incertitudes.

Free Kanaky


 

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