Nos élus Provinciaux

Déclaration (Vidéo) du groupe UC-FLNKS et Nationalistes au sujet des listes électorales et des observateurs de l'ONU

Pour écouter la déclaration de Mr Rock WAMYTAN au Congrès de NC le 29/02/2016 pour le groupe UC- FLNKS et Nationalistes (à partir de 01h17) puis le départ du groupe et la réaction des colons...

cliquez sur le lien ci-dessous :

http://webtv.congres.nc/video/291

Révision de la liste électorale spéciale des Provinciales: déjà une colère de l'UC

Les 11 observateurs de l'ONU réclamés par l'Union Calédonienne n’ayant pu arriver à temps, l’Etat a proposé deux experts nationaux pour les remplacer.
Ce qui a provoqué la colère de l’Union Calédonienne qui dénonce des «magouilles de l’Etat».





L’accord politique du 4 février permettra-t-il de contenir le nombre de radiations de la liste spéciale provinciale ?
La question est posée alors que la campagne de révision de cette liste débute ce mardi 1er mars.
Les 11 magistrats mandatés pour présider les commissions administratives ad hoc ont été reçu par le haut-commissaire ce lundi matin pour un debriefing.
Il s’agit pour les magistrats de prendre en compte la clôture politique du litige actée au 14ème comité des signataires.

Et la grande nouveauté de cette révision 2016, c’est bien sûr la présence d’un observateur de l’ONU avec une voix consultative dans chaque commission.
Une question qui a donné lieu à des débats houleux au Congrès cet après-midi: Les 11 observateurs n’ayant pu arriver à temps, l’Etat a proposé deux experts nationaux pour les remplacer, ce qui a provoqué la colère de l’Union Calédonienne. Après avoir dénoncé des «magouilles de l’Etat», les élus de l’UC ont tout simplement quitté l’hémicycle. 
 Liste électorale spéciale pour les provinciales : les commissions administratives au travail.
  • Publié le 29/02/2016
Les dix magistrats qui présideront les Commissions Administratives Spéciales chargées de réviser la liste électorale provinciale sont accueillis ce lundi matin au Haut-Commissariat. Dès mardi 1er Mars, les commissions spéciales examineront le cas de 1039 personnes.
© NC 1ère

Des 870 personnes inscrites après le 8 novembre 1998 et des 192 personnes dont aucune information  n’a été recensée dans les fichiers, 23 noms ont été rayés de la liste électorale provinciale ces derniers jours. Il reste donc 1039  cas à examiner par les commissions administratives spéciales. 
Un observateur ou expert de l’ONU sera dans chaque commission  plus  un observateur dans la commission consultative d’experts. C’est ce qu’avait annoncé le Haut-Commissaire lors de la venue d’une mission de l’ONU fin janvier. 
La révision de la liste provinciale commence donc cette semaine. Quant à l’établissement de la liste électorale pour la consultation de sortie,  les commissions administratives spéciales  se tiendront entre le 1er et le 31 Mai. 
Les critères pour participer aux élections provinciales étant différents de ceux qui permettent de participer au référendum d’autodétermination,  toutes les  personnes inscrites sur la liste provinciale ne le sont pas systématiquement sur la liste référendaire. 90% sont  inscrites d’office. Le reste a jusqu’au 15 avril pour remplir une demande d’inscription en mairie précise le Haut-Commissariat.

Notre-Dame-des-Landes : les annonces de Manuel Valls sont "contraires au droit", selon José Bové

Notre-Dame-des-Landes : les annonces de Manuel Valls sont "contraires au droit", selon José Bové

L'eurodéputé écologiste a participé à la vaste mobilisation samedi contre le projet d'aéroport.

INTERVIEW - "Moi je trouve que c’est assez extraordinaire, ce qui se passe aujourd’hui." José Bové faisait partie des milliers de manifestants - 50.000 selon les organisateurs, 15.000 selon la préfecture - qui se sont mobilisés samedi contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. "C'est un rassemblement festif, familial, on voit des dizaines de milliers de personnes de toute la France", s'enthousiasme le député européen EELV dimanche sur Europe 1. "Ils sont là pour dire 'On ne veut pas de cet aéroport', il est contraire à la COP21 et il est contraire au droit."
C'est vraiment n'importe quoi". Et d'ajouter : "Je me bats au niveau européen, on a saisi la Commission et la Commission dit à la France : 'Vous n’êtes pas dans les clous' ! Or, pour être dans les clous, ça va prendre au moins un an." L'organe exécutif de l'UE a envoyé en 2014 une mise en demeure à la France, "première étape d'une procédure d'infraction", car il s'interrogeait sur "l'absence de certaines évaluations d'impact environnemental".
L'eurodéputé s'en prend également au Premier ministre Manuel Valls et au projet de référendum local annoncé par le président François Hollande. "Ça veut dire qu’annoncer, comme l’a fait le Premier ministre Valls, qu’on va commencer les travaux en septembre et que le référendum va légitimer le projet, c’est vraiment dire n’importe quoi", s'indigne-t-il. "C’est contraire au droit, c’est contraire à la légitimité, donc tout ça montre aujourd’hui que ce projet est complètement mal ficelé et que le vrai courage politique serait de dire 'On abandonne ce projet, on annule la déclaration d’utilité publique'."
source
Le ton monte sur la manifestation.

samedi 27 février 2016

Négociations discrètes pour Eramet : Emmanuel Macron mène les discussions, il faut sauver le "Soldat Le Nickel"

Emmanuel Macron vient d’ajouter Eramet à la liste de ses dossiers industriels brûlants, avec une réunion aujourd'hui. L’avenir de la filiale calédonienne du groupe minier français sera aussi au centre de la prochaine visite du Premier ministre Manuel Valls en Nouvelle-Calédonie. 
Minerai de nickel calédonien © Photo Alain Jeannin

Emmanuel Macron reçoit, ce vendredi, les représentants de la famille Duval pour discuter de l’avenir d’Eramet et de la SLN. L’actionnaire majoritaire du groupe minier français détient 37 % du capital, il est lié par un pacte d’actionnaire avec l’Etat qui détient 24 % d’Eramet. L’entretien porte sur la répartition des efforts financiers à accomplir, l’État ne voulant pas être le seul à faire son devoir. Pour ajouter à la difficulté de parvenir à un accord, la Société Territoriale de Participation Industrielle qui regroupe les intérêts des Provinces calédoniennes et détient 34 % de la SLN n’aurait pas les moyens financiers de participer au sauvetage de l’usine de nickel calédonienne. Aucune information ne devrait filtrer de la réunion qui se tient dans l’après-midi au Ministère de l’Économie, de l'industrie et du numérique .

TUERIE : 11 morts et 17 blessés lors d’une tentative d’évasion en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La tentative d'évasion massive s’est déroulée ce jeudi à Laé dans l’Est du pays. Les prisonniers ont été tués par balles par la police.
© Google Maps

La tentative dévasion massive s’est déroulée ce jeudi à Laé dans l’Est du pays. Les prisonniers ont été tués par balle par la police.
 
Plus de 30 détenus se sont évadés de la prison de Buimo après avoir attaqué deux gardiens jeudi après-midi. 
Le directeur du centre pénitentiaire a alors alerté la police, qui s'est lancée à leurs trousses dans la ville portuaire de Lae, selon la chaîne de télévision privée EMTV.
11 hommes ont été tués par balles, et 17 autres ont été blessés et capturés.
 
Selon la police, les évadés étaient considérés comme dangereux, condamnés notamment pour des meurtres et des viols.
D'après des ONG, beaucoup de prisonniers sont incarcérés durant de longues périodes sans être présentés devant un tribunal. 
L'année dernière, plus de 50 détenus s'étaient enfuis de prison. Plusieurs avaient été abattus, selon les médias.
                         
L'insécurité et le crime en Papouasie-Nouvelle-Guinée minent, selon la Banque mondiale, le développement économique de ce pays du Pacifique. 
 

samedi 20 février 2016

Référendum 2018 Kanaky Nouvelle-Calédonie : Préparation à la consultation

Publié le 19/02/2016
Le Haut Commissariat lance dès aujourd'hui une campagne de communication sur la consultation de 2018. Objectif : inciter et encourager les calédoniens à s'inscrire sur la liste électorale spéciale.
© nouvelle-caledonie.gouv.fr




"Fais entendre ta voix" , tel est le slogan de la campagne de communication sur la consultation de 2018.
C’est entre 15 et 20 000 personnes  concernées par cette démarche citoyenne. L’inscription sur la liste électorale spéciale a commencé depuis le 1er janvier et se poursuivra jusqu’au 15 avril.
Dès ce vendredi, un spot publicitaire sera diffusé sur internet, la page facebook :" Référendum NC 2018 ".


Dossier Nickel Nouvelle-Calédonie Kanaky le 20/02/16


La province Nord injecte 1,2 milliard pour soutenir la SMSP
Publié le samedi 20 février 2016
Politique L’assemblée de la province Nord a répondu favorablement, et à l’unanimité, à la demande de la Sofinor d’une avance d’un montant de 1,2 milliard afin d’assurer la trésorerie et les besoins de fonctionnement de la SMSP.
Un milliard deux cent mille francs d’avance à la Sofinor. C’est un dossier majeur qui a été débattu hier à l’assemblée de la province Nord, réunie en séance publique à Koné. En début de séance, un document supplémentaire au dossier de l’ordre du jour a été remis à chaque élu, mais pas aux médias présents. « C’est un document de travail interne », a justifié le président de la province, Paul Néaoutyine, qui a cependant accepté de répondre aux questions sur son contenu en fin de séance.

mercredi 17 février 2016

Interview intégrale sur Radio Djiido du Président du Parti Travailliste : Mr UREGEI Louis Kotra

"Le Front du refus"
Pour écouter l'interview intégrale de radio Djiido, cliquez sur le lien ci-dessous :  

Bonne écoute

LKU : "Le peuple Kanak aura vu ses droits à l'autodétermination dilués par les flux migratoires."



Suite au XIVe Comité des signataires tenu à Paris début février, le Parti Travailliste n’est pas du tout satisfait et rejette  les relevés de conclusion. Le bras politique de l'USTKE dénonce notamment la constitution des listes électorales pour les élections provinciales et le corps électoral du référendum de sortie. Très remonté contre les responsables indépendantistes, le leader du P.T ne mâche pas ses mots. Autres sujets abordés hier (*) lors de leur point presse : les dérives de la jeunesse Kanak, le dossier mine, et la nomination du nouveau vice-recteur.


Les listes électorales pour les élections provinciales
« Selon ce qui est rapporté de ce comité des signataires : le dossier serait politiquement clos ! Nous avons été très surpris d’entendre ce genre de choses ! A supposer que les partis indépendantistes ont accepté que l’on déclare que ce dossier soit politiquement clos. Dans les conditions dans lesquelles elles ont été déterminées la composition des listes électorales, le Parti Travailliste n’est absolument pas d’accord ! Le P.T rejette les conclusions du comité des signataires. Nous ne sommes pas d’accord que certains (parce qu’ils sont signataires de l’ADN **) se croient autoriser à engager le peuple Kanak dans cette situation là ! Personne n’a été mandaté pour ça ! Les gens ont peut-être signé l’ADN et de ce fait, ils sont devenus les signataires de l’accord. A ce titre, ils sont régulièrement appelés à faire un bilan de la mise en place de l’ADN. Mais ça ne veut pas dire qu’ils ont été habiletés à abandonner la position des indépendantistes sur la question des listes électorales provinciales et la question de la liste électorale pour le référendum de sortie. », soulève Louis Kotra Uregei. 


Le litige électoral. « En juin 2015, ils se sont accordés sur la notion quantitative. C’est-à-dire environ 3900 personnes qui effectivement étaient à vérifier si ils figurent ou pas sur les listes électorales. La commission politique et citoyenneté a travaillé sur ce dossier et elle a  été relayée avec force par le Parti Travailliste. On a toujours dénoncé la fraude électorale ! Les élections provinciales passées ont été entachées de fraude électorale et le comité des signataires reconnaît qu’il y a des gens qui ont été indûment inscrits. On veut nous faire croire que ça se limite à 3900 personnes. Ça c’est le comité des signataires de 2015. Mais toutes les contestations qu’il y eu depuis 1998 ont été validés par la commission administrative. Ces gens-là n’auraient jamais dû figurer sur les listes, et bien ils ont été validés. Ils ont tous voté aux élections provinciales, donc ils ont faussé ces élections ! C’est de la responsabilité  de ceux qui gouvernent les mairies du Grand-Nouméa avec la complicité de l’Etat français. Il y a eu des procédures juridiques. Et l’Etat français est très fort en la matière ! Ce sont eux qui exercent la compétence régalienne notamment la justice. Les moyens ont été multipliés contre les indépendantistes. A chaque fois pour faire échouer les recours intentés par les indépendantistes. Y compris pour condamner les indépendantistes pour avoir former ces recours. Non, mais vous vous rendez compte ! Même les gens ont été condamnés parce qu’ils ont formulé des recours. En juin 2015, on reconnaît qu’il y a un litige électoral. Alors si certains responsables indépendantistes acceptent cela, nous, on le refuse, on le dénonce, et on dit que sur les élections provinciales, il y a eu une fraude électorale organisée depuis plusieurs échéances. », poursuit-il.  Le référendum de sortie. « Aujourd’hui, on est arrivé à ce que quasiment tout le monde soit inscrit automatiquement ! Je suis signataire de l’accord de 1988. Il était prévu dans l’Accord Matignon-Oudinot une période de 10 ans au bout de laquelle il y aurait un référendum d’autodétermination. Le corps électoral du référendum de 1998 devrait être celui qui s’est prononcé au référendum de novembre 1988. Cela a été acté par tout le monde. C’était justement pour répondre à la préoccupation des indépendantistes et par rapport aux flux migratoires dans le pays. A l’époque, il n’y avait pas le gel du corps électoral. Il n’y a pas de référendum en 98 mais il y a un nouvel accord d’une période de 20 ans et à l’issue de laquelle sera organisée trois référendums dont le premier en 2018 avec la possibilité si une majorité requise se prononce au congrès, et bien le référendum peut se faire à partir de 2014. C’est prévu par l’ADN. Si la logique de 88 devait se faire, le corps électoral de 88 devrait être celui qui se prononce en 2018. Ce n’est plus du tout le cas ! Avec toutes les validations frauduleuses des élections provinciales, de facto on a élargi le corps électoral qui doit se prononcer au référendum de sortie. Aujourd’hui, on a élargi l’inscription automatique quasiment à tous ceux qui sont arrivés avant 1998, en plus ils ont validé le fait que les natifs devaient être inscrits automatiquement. On est allé très loin ! On n’accepte pas ça ! … On va arriver dans une situation très très grave ! Le peuple Kanak aura vu ses droits à l’autodétermination dilués dans une masse qui aura été augmentée par les flux migratoires ! La situation des Kanak est pire qu’en 1988 à cause des flux migratoires ! Les Kanak sont absents partout ! Que ce soit dans l’administration, dans le secteur privé ! … », déclare-t-il très remonté.  Les listes électorales provinciales truquées, les élections tronquées, le corps électoral pour le référendum de sortie est complètement contraire à celui qui avait été prévu en 88. « C’est inacceptable ! Le dossier doit continuer à alimenter le comité de décolonisation de l’ONU contrairement à ce que j’ai entendu déclarer ! Le Parti Travailliste s’engage avec ceux qui accepteront de former un front de refus ! », souligne le leader du P.T à nouveau.  Conséquence : la jeunesse kanak en détresse. « Le problème de notre jeunesse,  elle n’a plus de repère ! Elle n’a plus d’espoir ! Notre jeunesse est plongée dans le désespoir, dans la délinquance, dans la violence ! Mais ça, c’est une réaction tout à fait normale ! Cette société pour laquelle on s’était battue pour changer les choses, on leur avait dit voilà ce qui se passer ! On va signer les accords, il va y avoir de la formation de cadres, vous allez avoir du travail etc. … On est tout le temps entrain de dénoncer les méfaits mais on oublie les causes ! Regardez toute cette jeunesse qui arrivent barder de diplômes … Quand ils reviennent, ils n’ont pas de travail ! On refuse de leur donner du travail, on refuse les Kanak dans leur pays ! Et on veut nous faire croire au destin commun ! Mais ça, on le refuse ! On le dénonce ! … Et maintenant, il y a nouvel argument. On les renvoie car ils sont trop jeunes pour travailler ! Et, il faudrait que l’on accepte ça ! Je dénonce les responsables  indépendantistes qui continuent à accepter ça ! On ne les entend jamais !  Ils sont capables d’aller au comité des signataires pour renier sur les droits des Kanak. On ne les entend jamais dénoncer les flux migratoires, de parler de rééquilibrage ! De quel droit, ils engagent le reniement sur les droits du peuple Kanak », regrette LKU.  Le dossier mine. « Le Parti Travailliste s’étonne de la position de ces partis qui prônent la doctrine minière et qui acceptent le rapport Colin. Ils se sont opposés pendant des semaines voire des mois à trouver une solution au conflit des rouleurs. Le rapport Colin va complètement à contre-pied de cette position-là ! Ils prennent seulement acte ! J’entendais Victor Tutugoro dire qu’il prenait acte du rapport Colin ! Pourquoi, il ne le dénonce pas ? Ils étaient prêts à lancer des militants à eux contre d’autres militants qui étaient en grève pendant le conflit des rouleurs ! Et là, ils prennent seulement acte de ce rapport ! …», observe-t-il avec étonnement.  La nomination du nouveau vice-recteur. « Le gouvernement dans sa totalité prend une position pour dénoncer cette nomination unilatérale. On arrive au Comité des signataires, c’est terminé ! Il n’y pas de problème, tout rentre dans l’ordre etc. Mais, elle est où la capacité de décision de la Nouvelle-Calédonie ? On nous a mis en avant les transferts de compétence, la prise de responsabilité, la marche vers plus de souveraineté du pays… Et là, comme ça l’Etat dit que c’est lui qui décide ! Nous, on le dénonce, et on n’est pas surpris ! », regrette-t-il.  Pas d’unité au sein du FLNKS. « Je dénonce les politiques qui sont entrain de saborder le mouvement indépendantiste. Le FLNKS est devenu une machine à saborder le mouvement indépendantiste. Je prends l’exemple des récentes élections. Sur ce qui s’est passé à Poya. Le Palika saborde les élections pour permettre l’élection de Calédonie Ensemble ! Qu’est-ce qui s’est passé à l’Ile-des-Pins. Il n’y pas d’entente du FLNKS !... A travers ces élections, on montre la réalité du FLNKS ! Depuis des années, on fait croire à l’unité alors qu’il n’y a pas d’unité ! », remarque-t-il d'autant plus qu'il sera difficile de changer la donne. 

(*) : Mardi 16 février 2016
(**) : ADN = Accord de Nouméa

L’État français s’est engagé à soutenir la SLN et à permettre la construction de la nouvelle centrale électrique au chardon de son usine de Doniambo.

Nickel calédonien : Loïk Le Floch-Prigent critique la stratégie d’Eramet, la direction du groupe minier lui répond

Dans son livre "La bataille de l’industrie" paru aux éditions Jacques Marie Laffont, l’ancien patron du groupe Elf rend hommage aux pères de l’industrie française. Dans une interview publiée par Paris Match, il critique la stratégie du groupe Eramet en Nouvelle-Calédonie.
Loïk Le Floch-Prigent, chez lui, en 2012 © FRED TANNEAU / AFP

La politique minière, "au jour le jour" du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

Des mesures à l’horizon pour un secteur du nickel en crise  

Publié le mercredi 17 février 2016 

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a, comme prévu, pris un arrêté déclarant le secteur du nickel calédonien en crise. Le Fonds nickel, doté de 2 milliards de francs, pourrait très vite être activé.

Pour prononcer la situation de crise, le gouvernement a « dressé le constat d’une conjoncture internationale défavorable, mettant fortement en difficulté les exportations de nickel des entreprises du secteur minier et métallurgique de Calédonie ».

La politique environnementale de la maire de Nouméa

Depuis quinze jours, la nourriture pourrit sous l’amiante à Ducos

Publié le mercredi 17 février 2016 
Dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 février, les enseignes Serdis, Foir’Fouille et Champion à Ducos étaient dévastées par les flammes. Depuis, les autorités luttent pour éviter la crise sanitaire. Le point sur les avancements d’un chantier unique en Nouvelle-Calédonie.

Ducos, hier. Impossible à présent de s’aventurer derrière la palissade sans être équipé d’un casque et surtout d’un masque. Sans cet équipement, l’odeur est tout simplement insupportable.

Louis Kotra Uregei tacle le FLNKS


« Je dénonce les responsables indépendantistes qui sont capables d’aller  au Comité des signataires pour renier le droit des Kanak », note LKU.
« Je dénonce les responsables indépendantistes qui sont capables d’aller au Comité des signataires pour renier le droit des Kanak », note LKU.

Le patron du Parti travailliste n’apprécie visiblement pas les initiatives de responsables indépendantistes dans des dossiers tels que le litige électoral.

Au sortir de son premier directoire politique de l’année, Louis Kotra Uregei est remonté. Car les conclusions du XIVe Comité des signataires de l’accord de Nouméa, tenu du 4 au 6 février dernier à Paris, ne plaisent pas au patron du Parti travailliste (lire notre édition du 15/02). L’affaire du litige électoral reconnu agace tout d’abord. « Si certains responsables indépendantistes acceptent cela, nous, on le refuse, on le dénonce, et on dit que sur les élections provinciales, il y a eu une fraude électorale organisée depuis plusieurs échéances », tempête LKU qui est revenu hier matin sur le contenu du directoire organisé le week-end dernier.

« DES DROITS DILUÉS »
Le point de la liste référendaire soulève aussi l’agacement, du côté de la Vallée-du-Tir, où se déroulait la réunion. « On va arriver à une situation très très grave, regrette le leader du parti. Le peuple kanak aura vu ses droits à l’autodétermination dilués dans une masse qui aura été augmentée par les flux migratoires. Et il faudrait qu’on l’accepte ? » Pour LKU, l’esprit des accords de 1988 n’est pas ainsi respecté. Un ton similaire est employé pour évoquer le combat en faveur du travail des jeunes Kanak, le rééquilibrage, ou encore le dossier mines abordé au Comité des signataires. Et des représentants pro-Kanaky en prennent pour leur grade, au passage. « Le FLNKS est devenu aujourd’hui une machine à saborder le mouvement indépendantiste », juge sans hésiter Louis Kotra Uregei, qui siège pourtant au Congrès dans le groupe UC-FLNKS et nationalistes. Le Parti travailliste durcit le discours, même à l’égard de sa propre sensibilité, pour séduire une frange de militants.

mardi 16 février 2016

Le Parti Travailliste s'insurge contre le dernier comité des signataires

Quinze jours après le dernier comité des signataires qui s'est tenu à Paris, le Parti Travailliste de Nouvelle Calédonie a rejeté ce mardi, à Nouméa, les conclusions du comité des signataires.
Notamment sur la question des listes électorales. 

© NC 1ère
Après la Dynamik Unitaire Sud, c’est le parti travailliste qui rejette en bloc les  conclusions du comité des signataires et notamment sur deux points essentiels : la sortie de l’Accord, jugée non conforme au texte de 1998 et la clôture du litige électoral, "inadmissible" pour Louis Kotra Uregeï.



Le Parti Travailliste a également réagi au rapport Colin.
Non seulement le parti de Louis Kotra Uregei approuve ses conclusions, mais il ajoute: « un rapport qui ne fait que dire ce que nous clamons depuis des années » dixit son président.

lundi 15 février 2016

Conférence de presse du Parti Travailliste : mardi 16/02/16 au Charley à 10h00


Le Parti travailliste dénonce les conclusions du Comité

Le Parti travailliste tenait son premier directoire de l’année, samedi matin à la Vallée-du-Tir. Une semaine après le Comité des signataires, pour lequel Louis Kotra Uregei, son président et fondateur, aurait été « sollicité » mais a « choisi de ne pas participer pour ne pas revivre la comédie de juin 2015 », les discussions tenues à Paris étaient au centre des débats. Et, c’est peu de le dire, le ton est critique : « Ça a été une grand-messe qui va à l’encontre du combat pour la pleine souveraineté », dénonce le secrétaire général du PT, Jacques Wabete. En ligne de mire, certaines orientations du dossier nickel, mais surtout les décisions portant sur le litige électoral, une « fraude généralisée » selon la cinquantaine de militants et de responsables présents.

Vers un « Front du refus » ?
Le parti, créé en 2010 comme un relais politique de l’USTKE, et qui a subi un important revers électoral aux élections municipales et provinciales de 2014, cherche à remobiliser autour de la question des listes électorales, son « combat numéro un ». « Nous avons abandonné les positions que nous avions prises devant les électeurs et pour lesquelles nous nous sommes battus pendant des années », avait déjà déclaré LKU, au sortir de Comité des signataires exceptionnel de juin 2015. Il s’agit désormais de trouver des soutiens, notamment au sein de l’Union calédonienne et de la Dynamik unitaire Sud, pour lancer ce que le Parti travailliste appelle déjà un « front du refus ».
C.R.
 

mercredi 10 février 2016

Réglementations de l'amiante en N.C

L’aspect universel évoqué précédemment, se retrouve dans :
  • Le Décret n° 96-98 du 7 février 1996 qui est relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à l’inhalation de poussières d’amiante,
  • Le Décret n° 96-97 du 7 février 1996 qui est relatif à la protection de la population contre les risques sanitaires liés à une exposition à l’amiante dans les immeubles bâtis.
Ces décrets ont été complétés et modifiés : Le programme n° 144, disponible sur le site www.cofrac.fr : « Essais concernant la recherche d’amiante dans les matériaux et dans l’air » fait la synthèse de la réglementation nationale.
En Nouvelle-Calédonie, en raison de son statut, qu’il ne nous appartient pas de commenter, les Codes du Travail, de la Santé publique, de l’Environnement, la réglementation des Mines et Carrières, relèvent de la compétence des autorités locales : c'est cette situation qui permet à certains de dire que nous sommes dans un contexte de république bananière : En effet, le territoire est partie prenante au capital des principales sociétés minières, lesquelles sont à l'origine, de la majorité des victimes de pathologies dues à l'amiante environnemental à l'état naturel dans le cadre d'une activité salariée.
La réglementation en vigueur à la fin de l’année 2012 est la suivante :
  • Délibération de la commission permanente du Congrès de la Nouvelle-Calédonie N° 211 / CP du 15 octobre 1997 relative à la protection des travailleurs contre les risques liès à l’inhalation de poussières d’amiante.
A noter que cette délibération est la retranscription du décret national n° 96-98, mais sans bénéficier des modifications ultèrieures de celui-ci
  • Arrêté n° 2007-767 du 22 février 2007 relatif à l’interdiction de l’importation, l’utilisation et la vente d’amiante sous toutes ses formes.

L’ADEVA-NC attire l’attention sur le fait que ce texte, dont elle est l’instigatrice, signé de la Présidente du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Mme Marie-Noêlle THEMEREAU et du « Ministre de l’Emploi », Alain SONG, précise, dans son article 1er : « Au titre de la protection des travailleurs, sont interdites, etc »….
  • Ce texte a été transmis au Haut-Commissaire de la République.
  • C’est, pour l’ADEVA-NC, la manifestation, d’une méconnaissance de la problématique de santé publique en Nouvelle-Calédonie, ou, alors, le mépris pour les centaines de victimes de ce fléau.
  • Délibération n° 82 du 25 août 2010 et son arrêté d’application n° 2010-4553 /GNC du 16 novembre 2010 relatifs à la protection des travailleurs contre les poussières d’amiante issues de terrains amiantifères dans les activités extractives, de bâtiment et de travaux publics.
L’ADEVA-NC, ne peut s’empêcher de penser que la coïncidence du vote de ce texte avec un procès qui a abouti à la condamnation pour « faute inexcusable » d’une entreprise de travaux publics n’est pas fortuite.
IL N’Y A, EN NOUVELLE-CALEDONIE, AUCUN TEXTE RELATIF A LA PROTECTION DE LA POPULATION NON SALARIEE CONTRE LES RISQUES LIES A L’INHALATION D’AMIANTES DE QUELQUE ORIGINE QU’ILS SOIENT.
IL N’Y A PAS, NON PLUS, D’ACTIONS PREVENTIVES, NI D’INFORMATIONS DES POPULATIONS.
POURTANT, IN FINE, LA SALUBRITE EST DE LA RESPONSABILITE DU REPRESENTANT DE L’ETAT EN CAS DE CARENCE DES AUTORITES LOCALES ( cf : Code des communes Article L. 131-13)
L'ADEVA-NC, qui a constaté les défaillances des divers représentants de l'Etat qui se sont succédés au Haut-Commissariat de Nouméa, défaillances avérées dans le cadre de leur responsabilité pour le maintien de la salubrité,
les accuse, de plus, d'avoir attendu 17 ans pour modifier, enfin, l'Arrêté scélérat N° 4775-T du 10 décembre 1993, paru au JONC du 10 janvier 1994. Cet arrêté, signé de M. Thierry LATASTE, actuellement Directeur de cabinet de François HOLLANDE, sous l'autorité du Haut-Commissaire de la République de 1991 à 1994, M. Alain CHRISTNACHT, le Secrétaire Général étant M. Vincent BOUVIER, excluait de la liste des travaux nécessitant une surveillance médicale spéciale, les activités exercées dans les MINES, MINIERES et CARRIERES. La suppression de l'exclusion évoquée ci-dessus a fait l'objet de l'Arrêté n° 2010-2393/GNC du 6 juillet 2010 (JONC du 15/072010) Ces 17 ans de délai, ont permis au Docteur Bernard PAUL, Chef du Service Médical de la Société Le Nickel SLN, d'exonérer son  employeur de la responsabilité des maladies professionnelles dues à l'amiante omniprésent tant sur les sites miniers qu'à l'intérieur de l'usine de Doniambo.
Il est permis de penser que cette exclusion est responsable de la mort de centaines de travailleurs employés dans les mines, les carrières ou les chantiers de travaux publics en Nouvelle-Calédonie. Le dicton, désormais célèbre "responsable mais pas coupable", redevenu d'actualité dans l'affaire de la mise en examen de Martine AUBRY, va, une nouvelle fois, exonérer des hauts fonctionnaires ! et, parmi ces hauts fonctionnaires, il est permis de citer un autre conseiller d'Etat, en la personne de Jean-François GIRARD, directeur général de la Santé de 1986 à 1997, président de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD, ex ORSTOM) de 2001 à 2009, et créateur du tristement célèbre "Comité Permanent de l'Amiante" (CPA). Cette personalité est venue à Nouméa, en 2003, pour présider un Colloque International sur la mine et l'environnement ! (Source : l'heddomadaire local "Les Infos" du 18/07/2003).
Nota : D'après le journal "Libération" du 7 novembre 2012 : Tous les responsables politiques et administratifs qui ont eu une responsabilité dans le dossier de l'amiante doivent impérativement s'expliquer....

Edouard SNOWDEN : « La France, qui nous a donné la Statue de la Liberté, a voté pour abandonner la sienne »

Ci-dessous listes des fachos, n'est pas Jean Moulin qui veut, pensée.

Députés PS


Pensée pour les pompiers martyrs et les employés avec leurs masques chirurgicaux !

Ducos : pollution à l’amiante et risques sanitaires


Publié le mercredi 10 février 2016 à 03H00

Après le sinistre géré dans l’urgence, surgissent les risques sur la santé. De l’amiante s’est d’ores et déjà échappé dans l’air. La putréfaction risque d’attirer les rats, et l’eau les moustiques. Un plan d’action est mis en œuvre.

Hier, à Ducos. Les opérations étaient déjà lancées afin d’empêcher que des fibres d’amiante puissent se propager. Conditions sine qua non pour entamer l’opération de déblaiement.

lundi 8 février 2016

"un accord historique sur le nickel " : Postures et impostures

   refus de savoirL’impact de la crise mondiale des matières premières en général, et du nickel en particulier, est grandement amplifié en Nouvelle-Calédonie par les contre-performances industrielles et le manque de culture industrielle des collectivités publiques. L’immuable conciliabule sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie qui se tiendra très prochainement à Paris sous l’égide du Premier Ministre sera l’occasion de faire le point de la situation – et de rappeler que les decisions importantes se prennent a Paris. Au moins une trentaine d’elus calédoniens se rendra dans la capitale pour débattre de la question du corps électoral mais aussi de celle du nickel. 

dimanche 7 février 2016

Glencore: Standard & Poor's dégrade la note à "BBB-/A3"

Glencore: Standard & Poor's dégrade la note à "BBB-/A3", perspective stable Londres (awp) - L'agence de notation Standard & Poor's a dégradé la notation pour la capacité d'endettement de Glencore à long et court terme à "BBB-/A-3" contre "BBB/A-2", assortie d'une perspective "stable". L'ajustement répond à des prévisions récemment revues à la baisse par le cabinet pour les prix du cuivre et d'autres métaux, augmentant pour le mastodonte zougois des matières premières les risques opérationnels, décrit le rapport de la société britannique.

La dégradation reflète les défis concrets qui menacent le secteur minier dans son ensemble. De plus, le profil financier de Glencore l'an dernier présentait un ratio entre liquidités opérationnelles et endettement plus proche des 20% que des 23-28% justifiant le maintient d'une notation "BBB".

Standard & Poor's reste néanmoins persuadée que Glencore parviendra à maintenir un flux de trésorerie disponible conséquent de plus de 2 mrd USD et des liquidités à l'avenant. Glencore vise en outre un produit de cessions d'actifs de l'ordre de 3 à 4 mrd USD, qui doit l'aider à réduire son endettement.

source

vendredi 5 février 2016

Déshérence et perte de repères : Une jeunesse kanak en perdition Générations Matignon-Nouméa ou héritage des évènements ?

Home-jackings, vols et incendies de voitures, casses à la voiture bélier, agressions physiques de policiers et même des crimes commis sans aucune retenue et avec préméditation… C’est le lot de «faits divers » que nous présentent, chaque semaine, les médias à longueur de colonnes ou de journaux télévisés et radiodiffusés. Ils sont presque tous le fait d’une jeunesse kanak en perdition et dont l’âge des fautifs interpelle : entre 12 et 16 ans ! Une jeunesse kanak qui représente donc inéluctablement, 85 à 90 % de la population incarcérée au Camp Est. Quelles sont les raisons profondes d’une telle situation ?

LKU : La réaction de Mado confirme bien ce que je craignais et pourquoi je n’ai pas voulu me rendre à ce Comité des Signataires

Une fois de plus nos camarades ont cédé en ne demandant pas l’application de la loi de l’article 188 de l’accord de Nouméa à savoir figurer au TA de 98 comme l’a pourtant préconisé la cour de cassation. La femme de Bouloupari et plein d’autres personnes pourront maintenant réclamer leur inscription sur la liste provinciale. Les républicains et Calédonie ensemble ont gagné !!!
Mado 

Manuel Valls annonce un accord sur les listes électorales et sa venue en Nouvelle-Calédonie

La première journée du comité des signataires de l’accord de Nouméa s’est déroulée dans un climat plutôt serein à Matignon. Seule, la question de la révision des listes électorales aux élections provinciales voulue par l’Union calédonienne a failli bloquer les discussions.

George Pau-Langevin et Manuel Valls au comité des signataires à Matignon © CB
George Pau-Langevin et Manuel Valls au comité des signataires à Matignon

lundi 1 février 2016

Communiqué USTKE suite au décès de notre chère Maman dit "PA SISSA"

Le Samedi 30 janvier 2016, dans l'après midi, l' USTKE a appris avec douleur et tristesse la disparition de notre chère Maman, dit « PA SISSA », mère du président Fondateur de l' USTKE, Louis Kotra UREGEI.