PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

jeudi 29 décembre 2016

À l'issue, les valeureux gendarmes ont été tous mutés en Nouvelle calédonie loin des médias pour ne pas dévoiler le pot aux roses

Le canard enchainé révèle que lors des attentats du Bataclan les ordres du ministère de l'intérieur ont été aux BRI : "vous ne vous en mêlez pas".
Le canard enchainé révèle que lors des attentats du 13 novembre les gendarmes affectés à la sécurité de Valls (résidant dans le 11e à coté des terrasses ciblées) se sont précipités les premiers sur les lieux et voulaient intervenir au Bataclan.
Ils en ont informés la préfecture mais les ordres du ministère de l'intérieur ont été :
"vous ne vous en mêlez pas".
D'ailleurs dans le rapport parlementaire à ce sujet le GIGN et la BRI se sont plaints : les 1ers de n'avoir pu intervenir aussitôt, les 2nds que l'on empiète sur leur domaine d'action...
À l'issue, les valeureux gendarmes ont été tous mutés en Nouvelle calédonie loin des médias pour ne pas dévoiler le pot aux roses, leur intervention rapide aurait pu éviter des dizaines de morts et de blessés.
Ils ont été discrètement médaillés début octobre, sans aucun officiel de la Métropole.

mardi 27 décembre 2016

Les terroristes ne sont pas ceux que l'on croyait : DAESH = France/OTAN + israel

Plusieurs officiers de l'OTAN capturés dans un bunker des terroristes Al-Nosra à Alep


Selon des rapports concordants sortant d'Alep ce 16 décembre 2016, au moins 14 officiers militaires de la coalition de l'Empire anglo-sioniste ont été capturés par les forces spéciales syriennes ce matin dans un bunker terroriste d'Al-Qaïda/Al-Nosra à Alep Est.  Mais selon Veterans ToDay, le nombre d'officiers capturés serait   supérieur à 110 . En février 2012, une quarantaine d’officiers turcs et une vingtaine d’officiers français avaient été restitués à leur armée d’origine, soit par l’intermédiaire de Mikhaïl Fradkov (directeur des services de Renseignement russe), soit directement à l’amiral Edouard Guillaud (chef d’état-major français) à la frontière libanaise.



VT donne les chiffres suivants : 

Syrian Special Forces
Forces spéciales syriennes
Américains : 22
Britanniques 16
Français : 21
Israéliens : 7
Turcs : 62

lundi 26 décembre 2016

Le RIN demande de participer au Congrès du FLNKS en 2017


La Papouasie Occidentale refusée en tant que membre du MSG

La Papouasie Occidentale s'est vu une nouvelle fois refuser sa pleine adhésion au Groupe Mélanésien de Fer de Lance. Les ministres des affaires étrangères des pays membres se sont réunis à Port-Vila pour discuter des règles encadrant une éventuelle adhésion de la Papouasie occidentale au groupe.
La Papouasie occidentale a obtenu le statut d'observateur au MSG © Twitter StefArmbruster
 La Papouasie occidentale a obtenu le statut d'observateur au MSG

mercredi 21 décembre 2016

Mobilisation des Coutumiers ce mardi 27 décembre 2016

A VOIR : Les gangsters et la République. Au nom du drapeau

La france envoie les jeunes Kanak en prison en France pour 15 ans.
Elle les tue avec comme seule réponse : une enquête gelée dont l'avocat n'a pas accès au dossier.
Elle abat ceux qui résistent pour connaitre la vérité et leurs Frères sont envoyés au camp est ........  mais à qui profite le crime ? 


Regarder à partir de la 25mn...et surtout à 27mn


 
Article 75 : BARBOUZERIES EN KANAKY – COMMENT LA FRANCE CRÉE UN MOUVEMENT INTÉGRISTE KANAK POUR MIEUX ASSURER SA DOMINATION 

Une pensée pour tous ces enfants qui recevront des bombes occidentales en cadeaux de Noêl


Nous aurons une pensée pour tous ces enfants qui vont mourir sous les BOMBES DE L’OCCIDENT … pour tous ces enfants qui vont périr en mer et qui fuient la COLONISATION OCCIDENTALE … pendant que vous allez vous gaver de mets succulents à vous en faire péter la PANSE. Vous voyez, on n'y croit plus au père Noël.

Noël est à l’origine une fête païenne celte, pour célébrer le solstice d’hiver, appeler : fête d’Yule.


Jesus n'est pas né le 25 décembre
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/non-jesus-n-est-pas-ne-le-25-decembre_1634385.html#ZBhjfuweJJUEVIJK.01

lundi 19 décembre 2016

La Manipulation des Médias sur la population

La définition

Le monde dans le quel nous vivons est ultra-médiatisé, toute l’information passe par les medias. Le matin quand on se réveille on écoute la radio, le soir on regarde le JT. Toute cette information peut être facilement reformulé, déformé, mal interpréter par ces médias. Les médias, même sans le percevoir peuvent nous manipuler, ils influencent nos choix. En prendre conscience est important car chaque jours nos choix sont dictés par les médias, exemple : la pub, les décisions politiques… On parle même de " pouvoir des médias ". C’est un pouvoir qui se sépare des trois autres, mais est très important. Il n’a lieux d’exister que si personne ne connait son existence. Les médias n’ordonne pas, ils suggèrent, proposent. Si le quatrième pouvoir n’est pas (ou pas seulement ) celui de nous faire penser, pourrait- il être celui de nous empêcher de penser ? Ou de nous dire à quoi penser ? Ou comment penser ? Dans notre société actuelle les médias sont de plus en plus présents dans notre vie. Depuis presque un siècle, la radio, puis la télévision, puis aujourd'hui l'Internet, sont venus s'ajouter à la presse écrite qui date de plus longtemps encore. Il est donc nécessaire de s'interroger sur l'influence, bonne ou mauvaise, qu'ont les médias sur nous et notre pensée. Cette manipulation est très discrète et très réfléchie. Elle se base sur des techniques, des modèles à suivre, et à appliquer pour réussir à changer ou rediriger le choix de la population. La manipulation mentale désigne une tentative de prise de contrôle de l'esprit et du comportement d'un individu ou d'un groupe d'individus, par l'utilisation de techniques de persuasion et de suggestion mentale qui permettent de contourner le sens critique de la personne, c'est-à-dire sa capacité à juger ou à refuser des informations. La manipulation mentale se différencie de la domination, par le fait qu'elle essaie d'obtenir de la ou des victimes qu'elles se comportent d'elles-mêmes, comme l'ont prévu les manipulateurs, et sans qu'elles soient conscientes de la suggestion extérieure...

En Conclusion

La question globale qui apparaît au long est : Qui manipulent les médias ? Les médias sont à la base manipulés par le Gouvernement qui ne leur transmettent que les informations qu'il veut leur transmettre, ceci est évident au fil du temps, avec la censure. La censure est un moyen pour le Gouvernement de garder la main mise sur l'information que divulguent les médias. C'est une limitation de la liberté d'expression, cette censure peut être directe ( interdiction d'une pièce, un concert... ) ou indirecte. Là est le problème, car les médias sont souvent dirigés par des personnes proche du Gouvernement, ces personnes ont donc une pression sur eux, ils ne peuvent pas dire ce qu'ils veulent sur les sujets qu'ils choisissent. Par exemple le dirigeant de TF1, est un proche de Nicolas Sarkozy. Beaucoup d'autres grands médias sont attachés à certains partis politiques tels que Le Monde, Le Figaro... Ces grands médias relflétent donc leur idée politique, et les citoyens qui regardent, lisent ou écoutent ces médias sont donc pris dans cet étau. La censure prend aussi des formes d'autocensure parfois de peur de représailles ( plaintes, procès... ). Par exemple, comme on l'as vu pour Tchernobyl, les médias ont divulgués des informations que l'Etat leurs avait transmise
On peut donc voir que tout en haut de cette chaîne de manipulation, il y'a l'Etat qui gouverne toute les informations que divulguent les médias. La population ne peut se rendre compte de cette manipulation car elle est cachée, et a un fort impact sur nos choix et nos décisions.



Ceci est un exemple de Beauvois et Joule dans Petit Traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens : «un père demande à son fils, occupé avec un ami, d’aller lui acheter des cigarettes. Le fils accepte en pensant que ce n’est pas grave, le bureau de tabac étant tout près. Le père lui annonce alors qu’aujourd’hui la boutique du coin de la rue est fermée, qu’il faut aller à une autre, bien plus éloignée. Le fils, qui était déjà sur le point de partir, obtempère et sort de la maison d’un air morose. Que s’est-il passé? Le père savait que s’il demandait de but en blanc à son fils d’aller au magasin éloigné, ce dernier n’accepterait pas, car ce serait une trop grande perte de temps. La manipulation repose ici sur la dissimulation d’une information importante, lors d’une première demande, trompeuse, qui permet d’obtenir une première réponse positive (...) Mais en quoi est-ce une action violente? On pourrait se dire que le fils n’aurait certes sans doute pas accepté de rendre service à son père sans stratagème caché; mais quand il le fait, où est la contrainte? Son père n’a pas donné d’ordre, le fils ne semble pas obéir. Pourtant, il s’agit bien d’une violence psychologique: à la différence d’une violence physique, qui passe par une action explicite, la manipulation " consiste à entrer par effraction dans l’esprit de quelqu’un pour y déposer une opinion ou provoquer un comportement sans que ce quelqu’un sache qu’il y a eu effraction. Tout est là, dans ce geste qui se cache à lui-même comme manipulatoire".

mercredi 14 décembre 2016

Le parti socialiste contre l'indépendance de Kanaky


POLITIQUE. L’antenne locale du Parti socialiste change de nom et devient les Progressistes. « Une émancipation », selon son président, Michel Jorda. Avec une ligne claire : l’appel à voter non au référendum de 2018 sur l’indépendance.
Anciennement secrétaire fédéral de la section locale du PS et nouveau  président des Progressistes, Michel Jorda se positionne contre l’indépendance.
Anciennement secrétaire fédéral de la section locale du PS et nouveau président des Progressistes, Michel Jorda se positionne contre l’indépendance.

Un nouveau nom, des ambitions affichées et une ligne claire. La section locale du Parti socialiste devient le parti les Progressistes. « On prend notre liberté », annonce Michel Jorda, nouveau président de ce parti et anciennement secrétaire fédéral du PS. Alors que la bataille de la primaire de la gauche bat son plein en Métropole, voilà « une émancipation » qui intrigue. « On était le seul parti, sur le Caillou, à ne pas être autonome. En raison des particularités de ce pays, il était difficile d’être une simple antenne d’un parti métropolitain », explique-t-il.
« En excellents termes avec le PS »
Les progressistes, qui « restent en excellents termes avec le PS », affichent une ligne claire. « Nous sommes contre l’indépendance. Il fallait absolument clarifier cette position. On nous a souvent reproché au PS de ne pas avoir tranché », annonce Michel Jorda. « Nous sommes déjà une collectivité très indépendante. Et nous pensons également que la question des compétences locales n’est pas réglée », ajoute le président.
L’ex-Parti socialiste en Nouvelle-Calédonie, qui représente environ soixante-dix membres, n’exclut pas de présenter des candidats aux futures élections législatives en juin prochain. En attendant, les Progressistes organiseront la primaire de la gauche. « Il y aura une vingtaine de bureaux de vote. Nous nous associons au Palika pour organiser la primaire, car c’est le seul parti qui a pris des positions de gauche claires », conclut Michel Jorda qui assure que son parti soutiendra sans faille le gagnant de cette primaire.

jeudi 8 décembre 2016

Le RIN réaffirme l'inscription automatique et sans condition des kanak sur la liste référendaire de 2018

Le RIN réaffirme sa demande, celle d’inscrire automatiquement et sans condition  de tous les kanak sur la liste référendaire de 2018. Les indépendantistes et nationalistes annoncent aussi qu’ils seront sur le terrain pour informer les populations de leur démarche.
L’annonce  faite lundi à Evry, concernant la démission de Manuels Valls à son poste du chef du gouvernement français, et par conséquent l’annulation de la venue de la ministre de l’Outre-Mer au pays, le RIN (Rassemblement Indépendantiste et Nationaliste) a tenu à communiquer hier matin (*) sur sa position malgré l’annulation de la visite en question. « Interpeller le gouvernement français, les partenaires locaux de l’Accord de Nouméa sur la nécessité d’inscrire automatiquement et sans condition tous les kanak sur la liste référendaire de 2018 », souligne fortement Yvon Faua, membre du RIN à l’ouverture de la conférence de presse. Au-delà, du principe même de l’inscription automatique et sans condition des colonisés s’agissant d’un référendum lié au droit à l’autodétermination, « ils avaient zappé plus de 20 000 personnes relevant du statut civil coutumier non inscrits sur la liste référendaire ! », rappelle-t-il. Ce qui confirme que 25 % des kanak en âge de voter ne seront pas au rendez-vous de 2018 !   
 


Rappel
« Cette revendication a déjà fait l’objet d’un cahier qui a été déposé au haussariat lors de la marche du 26 octobre ». Une mobilisation de plus de 5000 personnes dans les rues de Nouméa. « Le cahier de revendications était adressé aux participants du Comité des signataires qui s’est réuni à Paris le 7 novembre ». Après avoir pris connaissance du relevé de conclusion issu de ce Comité des signataires,  « le RIN a constaté des positionnements des groupes politiques participants sur la question de l’inscription automatique et sans condition des kanak sur la liste référendaire ». Un énorme regret qu’il n’y ait pas eu de consensus là-dessus.
Pendant la mission des experts de l’ONU, « on a dénoncé les 1 800 kanak qui sont restés non-citoyens de ce pays », appuie Yvon Faua. « Comment peut-on estimer que des kanak puissent ne pas être considérés comme des citoyens de ce pays », en guise de piqûre de rappel. « Nos démarches sont aussi relayer auprès des instances de l’ONU », souligne-t-il, et  il renforce ses propos « elles le seront de nouveau les jours qui viennent ».
« On ne peut accepter que le peuple kanak pour ce référendum soit traité de la même manière que les non-kanak. Ces derniers doivent impérativement justifier de leur centre d’intérêts matériels et moraux (CIMM) en Nouvelle-Calédonie alors que les Kanak, seul peuple colonisé ils doivent tous sans exception, pouvoir exercer leur droit à l’autodétermination de leurs pays », réaffirment les responsables du RIN. « Les 13 410 personnes de statuts coutumiers qui ne sont pas inscrites sur la liste électorale générale » comme il avait été annoncé au dernier Comité des signataires. Selon le RIN, «  ce chiffre n’est que provisoire puisque le travail de croisement entre le nombre de personnes de statut coutumier et celui de personnes sur la liste générale n’est pas terminé ».
D’autres mobilisations
Pour répondre aux attentes des milliers de manifestants du 26 octobre. « On est prêt à faire d’autres mobilisations. On trouve cela inacceptable mais c’est dans l’intérêt de tous ! », affirme le porte-parole du RIN.  Un résultat incontestable pour ce référendum. Dans l’opposition, Yvon Faua réfute cette position, « pour nous, il n’est pas incontestable. Le travail reste à faire pour qu’on puisse respecter ce droit à l’autodétermination des kanak ». Objectif à atteindre. « C’est de pouvoir partager avec toutes les composantes indépendantistes ». Un appel du pied aux partenaires du FLNKS.  « Les 45 000 abstentionnistes des provinciales de 2014, eux ils sont déjà inscrits. Mais ils ne sont pas allés voter », soulève-t-il. « Il y a entre 20 à 25 000 kanak qui ne sont pas inscrits. « On leur demande à toutes ces personnes de prendre conscience qu’on a effectivement un rendez-vous avec l’histoire de ce pays ! », espère Yvon Faua que les lignes vont bouger d’ici novembre 2018.  Une prise de conscience générale est attendue sur cette question épineuse. 
La situation aujourd’hui
« Le chiffre annoncé par le Haussariat serait de 15 000 sans qu’on puisse connaître le chiffre définitif d’ici la fin de l’année ! Il reste encore 7 000 lignes dont l’étude n’est programmée qu’à partir de 2017. Donc, on se rapproche du fameux chiffre de 25 000 qui a fait polémique », soulèvent les responsables du RIN.  Y’a-t-il une stratégie des institutions à retarder les choses ? Quel que soit le chiffre définitif, qui de plus est, ne prend pas en compte tous les kanak de droit commun, le RIN réaffirme que près d’un quart de kanak ne pourront pas voter à la consultation de 2018. « C’est inadmissible, inacceptable », selon les indépendantistes. « Des préconisations sont énoncées sans modification de la réglementation actuelle, à part une seule incitation à la démarche individuelle et volontaire, par des campagnes de proximité et l’envoi d’un courrier que 80 % de kanak risque de ne pas recevoir », admettent-ils mais «  ce qui n’est pas le cas pour les non-kanak ! », observent-ils. Les responsables du RIN considèrent que « ces mesures sont nettement insuffisantes d’autant plus qu’il reste peu de temps avant 2018 ! ». Sincérité et transparence sont clairement soutenues et demandées par les indépendantistes nationalistes. 
 

 Sylvain Pabouty (à gauche) a souligné le fait qu'il y a un décret paru récemment dans le journal officiel national. Ce décret permet le croisement des fichiers sociaux ...
 
Décret n°2016-1628 du 29 novembre 2016 relatif aux opérations de croisement de fichiers destinés à améliorer l’exhaustivité des listes électorales de Nouvelle-Calédonie. Le RIN note que le gouvernement français vient juste de prendre un décret pour officialiser les opérations de croisement et la possibilité d’utiliser les fichiers sociaux d’une manière encadré. 
 
Etre entendu au prochain congrès du FLNKS
« S’agissant de la dernière réunion du Comité des signataires du 7 novembre 2016, il n’y a pas de consensus sur la question sur l’inscription automatique et sans condition des kanak sur la liste référendaire.
Le RIN continue à considérer que les formations politiques indépendantistes doivent s’unir sur la question. Elle est trop importante, car l’avenir du peuple kanak y dépend. Si, pour l’instant, il n’y ni consensus, ni convergence, ni unité sur ce point, c’est parce que la question a toujours été traitée d’une manière légère ...
Le RIN considère que tous les éléments sur la question n’ont été ni analysés, ni pesés et que le débat soit se faire avec l’ensemble des indépendantistes.
De ce fait, le RIN va adresser un courrier au BP du FLNKS et à chacune des composantes du Front dans lequel il demande à être entendu au prochain congrès du FLNKS, prévu au début de l’année prochaine. »
 
(*) : mercredi 7 décembre 2016
source

mercredi 7 décembre 2016

Conférence de presse de RIN (Rassemblement des Indépendantistes et Nationalistes)


 Conférence de presse du RIN aujourd'hui, mercredi 7 décembre 2016 au Charley's... 
Dont voici la trame des interventions des membres du RIN… Conférence de presse du 7 décembre 2016 1) 
1) Objet 
 Initialement, cette conférence de presse du RIN était prévue pour réaffirmer sa demande d'inscrire automatiquement et sans condition tous les kanak sur la liste référendaire de 2018 pendant la visite de la ministre de l’Outre-Mer au Pays du 6 au 10 décembre. Or, l’annonce de la démission du 1er ministre, Manuel Valls, et de son gouvernement a eu pour conséquence de l’annulation de la visite en question. Malgré tout, le RIN a décidé de maintenir la conférence de presse afin d’interpeller pour une énième fois, en prenant à témoin les citoyens du pays, le gouvernement français (notamment ses représentants locaux) et ses partenaires locaux de l’Accord de Nouméa sur la nécessité d'inscrire automatiquement et sans condition tous les kanak sur la liste référendaire de 2018. En effet, au-delà du principe même de l’inscription automatique et sans condition des colonisés s’agissant d’un référendum lié au droit à l’autodétermination, les chiffres officiels des kanak de statut coutumier non-inscrits sur la liste référendaire confirment les 25% des kanak qui ne peuvent pas être au rendez-vous en 2018 ! 
 2) Rappel 
 Cette revendication a déjà fait l'objet d'un « cahier » qui a été déposé au haussariat lors de la marche du 26 octobre; laquelle marche qui a rassemblé plus de 5 000 personnes dans les rues de Nouméa. Le cahier de revendications était adressé aux participants du Comité des Signataires qui s'est réuni à Paris le 7 novembre à Paris. Après avoir pris connaissance du relevé de conclusion issu de ce Comite des Signataires, le RIN a constaté les positionnements des groupes politiques participants sur la question de l'inscription automatique et sans condition des kanak sur la liste référendaire et regrette qu'il n'y ait pas de consensus là- dessus. On ne peut accepter que le peuple Kanak pour ce référendum soit traité de la même manière que les non kanak. Ces derniers doivent impérativement justifier de leur centre d’intérêts matériels et moraux en Nouvelle Calédonie alors que pour les Kanak, seul peuple colonisé ils doivent tous sans exception, pouvoir exercer leur droit à l’auto détermination de leur pays. Néanmoins, le RIN a pris acte qu'au Comite des Signataires, il a été annoncé que 13 410 personnes de statut coutumier ne sont pas inscrites sur la liste électorale Générale donc pas sur la liste référendaire. Ce chiffre n'est que provisoire puisque le travail de croisement entre le nombre de personnes de statut coutumier et celui de personnes sur la liste générale n'est pas terminé. Le RIN note que le gouvernement français vient juste de prendre un décret pour officialiser les opérations de croisements et la possibilité d’utiliser les fichiers sociaux d’une manière encadré (Décret n° 2016-1628 du 29 novembre 2016 relatif aux opérations de croisement de fichiers destinées à améliorer l'exhaustivité des listes électorales de Nouvelle-Calédonie). 
3) La situation aujourd'hui 
 Aujourd'hui, le chiffre annoncé par le Haussariat serait de 15 000 sans qu’on puisse connaitre le chiffre définitif d’ici la fin de l’année ! Il reste encore 7000 « lignes » dont l’étude n’est programmée qu’à partir de 2017. Donc, on se rapproche du fameux chiffre de 25 000 qui a fait polémique... Rappelons que ce chiffre a été avancé surtout pour que cela provoque une prise de conscience générale sur la question des milliers de kanak de statut de coutumier inscrites nul part... Quel que soit le chiffre définitif, qui de plus est, ne prend pas en compte tous les kanak de droit commun, le RIN réaffirme (qu'à l'heure actuelle) que prêt plus d'un quart de kanak (plus de 25 000) ne pourront pas voter à la consultation référendaire de 2018. Chose inadmissible ! Des préconisations sont énoncées sans modification de la réglementation actuelle (une seule incitation à la démarche individuelle et volontaire, par des campagnes de proximité et l’envoi d’un courrier que 80% de Kanak risque de ne pas recevoir, ce qui ne sera pas le cas pour les non kanak !! Le RIN considère que ces mesures sont nettement insuffisantes d'autant plus qu'il reste peu de temps avant 2018... L'inscription automatique et sans condition de tous les Kanak du pays reste la modalité la plus appropriée ! Ainsi, le RIN considère que les conditions pour une consultation référendaire sincère ne sont pas aujourd'hui réunies ! 
4) Être entendu au Prochain Congrès FLNKS 
S'agissant de la dernière réunion du Comité des Signataires du 7 novembre 2016, il n'y a pas de consensus sur la question sur l'inscription automatique et sans condition des kanak sur la liste électorale référendaire. Le RIN continue à considérer que les formations politiques indépendantistes doivent s'unir sur la question. Elle est trop importante, car l'avenir du peuple kanak y dépend étroitement. Si, pour l'instant, il n'y a ni consensus, ni convergence ni unité sur ce point, c'est parce que la question à toujours été traitée d'une manière légère... le RIN considère que tous les éléments sur la question n'ont été ni analysés ni pesés et que le débat doit se faire avec l'ensemble des indépendantistes. De ce fait, le RIN va adresser un courrier au BP du FLNKS et à chacune des composantes du Front dans lequel il demande à être entendu au prochain Congrès du FLNKS, prévu au début de l'année prochaine.

mardi 6 décembre 2016

Les motions adpotées au VIIème congrès du Parti Travailliste

Les motions adoptées au VIIème Congrès du Parti Travailliste, à Nouméa Vallée-du-Tir, Drubea-Kapumë/ Kanaky, les 18-19-20 novembre 2016
A/ Sur le bilan de l’Accord de Nouméa
1/ Economie
a/ Sur le devenir de KNS
* Considérant la conjoncture économique mondiale morose liée à un cours du nickel, historiquement à son niveau le plus bas,
* Considérant l’impact de l’Usine du Nord en termes d’emplois et de rééquilibrage,
* Considérant que l’Usine du Nord est un Acquis du combat politique pour une émancipation économique,
* Considérant que les choix techniques des opérateurs successifs ont contribué à l’échec dans lequel se trouve l’Usine de Vavouto,
* Considérant que l’Exécutif de l’Institution provinciale Nord porte une part de responsabilités dans cet échec,
Le VIIème Congrès du Parti Travailliste réuni à la Vallée du Tir, les 18, 19 et 20 Novembre 2016, se positionne pleinement à :
- tout mettre en œuvre pour maintenir l’activité de l’Usine du Nord,
- s’interroger sur la capacité de l’opérateur Glencore à consolider et à pérenniser l’outil KNS,
- interpeller le pouvoir politique de la Province Nord sur leur stratégie face à cette situation nouvelle.
 
b/ Activité minière en Nouvelle-Calédonie
* Considérant que l’activité minière calédonienne est considérablement impactée par cette crise sans précédent, alors qu’elle constitue une ressource primordiale pour l’ensemble des sociétés minières en Nouvelle-Calédonie,
* Considérant que le prix du minerai est à son niveau le plus bas,
* Considérant la menace permanente sur les emplois directs et indirects,
* Considérant que les sociétés minières n’investissent plus sur les moyens de production permettant d’assurer les emplois existants,
Le VIIème Congrès du Parti Travailliste réuni à la vallée du Tir, les 18 - 19 et 20 novembre 2016 se positionne pleinement pour :
- assurer l’exportation de 400 mille tonnes de minerai par an vers les fondeurs mondiaux,
- interpeller l’Etat dans sa responsabilité de tutelle coloniale, de mettre en œuvre tout moyen nécessaire pour soutenir les sociétés minières en difficulté.
 
2/  Jeunesse
Réuni à son VIIème Congrès de Nouméa, les  18, 19 et 20 novembre 2016, le Parti Travailliste constate l’échec des politiques publiques envers la Jeunesse de Kanaky alors qu’elle représente un atout majeur pour la construction du pays.
Le Parti Travailliste déplore :
- que le projet éducatif ne soit adopté qu’à seulement deux ans de la fin de l’ADN
- que la Jeunesse Kanak soit exclue de l’emploi (flux migratoires)
- que la Jeunesse Kanak subisse nombre de discriminations, notamment celle au logement
- que l’absence de perspectives livre de plus en plus la Jeunesse Kanak aux addictions (cannabis, alcool, kava …)
- que les actions de révolte de la Jeunesse Kanak soient utilisées à des fins politiques par la droite coloniale, alors qu’elle se distingue par son silence lorsqu’il s’agit de jeunes européens qui se livrent à des exactions
Au vu de ces constats alarmants, le Parti Travailliste exige :
- que la Jeunesse soit respectée et mieux prise en considération dans les politiques ;
- qu’à tous les niveaux nécessaires, une structure dédiée soit mise en place rapidement et consultée sur toutes les décisions concernant la Jeunesse ;
- que les efforts déjà engagés par des structures ou par des volontaires en faveur de cette Jeunesse soient identifiés, reconnus et soutenus.
- la mise en place en urgence d’un plan d’actions concret ;
- que le « Plan Marshall » du Sénat Coutumier soit mis en œuvre rapidement !
Le Parti Travailliste sera vigilant dans la mise en œuvre de ces préconisations et se donnera les moyens d’agir en conséquence.
 
3/ Identité kanak
Réuni les 18-19-20 novembre 2016 à Nouméa, le VIIème Congrès du PT, dresse un constat très négatif sur l’ADN qui affirme de manière solennelle que ‘’le Kanak est au centre du dispositif’’ : en effet, force est de constater que, durant les 30 ans de toute la période des accords politiques successifs, cette donnée essentielle pour les Kanak, seul peuple colonisé du pays, a été ignorée voire bafouée, dans le grand chantier de la construction du pays, sur le plan social, culturel, économique, et politique !
A 2 ans de ‘’la sortie’’, le Parti Travailliste affirme clairement que l’identité kanak, poteau central donc incontournable de la case du destin commun, n’apparait nullement dans ‘’le visage actuel du pays’’.
Par ailleurs, le Parti Travailliste déplore la lenteur du circuit administratif des institutions concernées, quant à la transmission et le traitement des lois du pays proposées par le Sénat Coutumier… Pour autant, le Parti Travailliste reconnaît et salue l’engagement du Sénat Coutumier, qui porte le chantier du Plan Marshall, autour de 3 axes : - la restructuration des chefferies kanak - le foncier - la Jeunesse, dont un ‘’Livre blanc’’ a été produit lors du Congrès annuel de la jeunesse kanak (édition de Yaté)
Enfin, le Parti Travailliste constate les limites du Sénat Coutumier, au niveau de sa capacité d’action, par rapport aux lourds défis sociétaux liés à l’identité kanak : le PT se prononce favorablement pour que le Sénat Coutumier soit doté de prérogatives étendues, lui permettant de mettre en œuvre des politiques se situant dans son périmètre d’action.
 
4/ Alliance Scolaire
Le VIIème Congrès du Parti Travailliste, réuni à Nouméa, les 18, 19 et 20 novembre 2016, a invité et accordé un temps de parole au Président de l’EPKNC (Eglise Protestante de Kanaky Nouvelle-Calédonie).
Celui-ci a exprimé les remerciements au nom du Bureau Exécutif de l’EPKNC, puisque les thématiques des travaux du VIIème Congrès du PT sont totalement partagées par le ‘’Mot du Synode Général 2016’’, qui s’est tenu du 12 au 16 août 2016 à la paroisse de Tadine, consistoire de Nece, région de Nengone ; entre autres, le Synode Général de l’EPKNC de Tadine / Nengone :
- confirme sa vision, portée au Synode général de Goaru en 1979, de construction d’un pays souverain, réunissant l’ensemble des communautés autour du Peuple Kanak, poteau central de notre communauté plurielle en construction.
- déclare nécessaire de trouver les éléments de l’Unité, de Dialogue et de Paix pour permettre une accession partagée du pays à la pleine souveraineté sereine et réussie pour nos populations.
- reste vigilante et attentive aux préoccupations de sa jeunesse.
Les Congressistes ont également été sensibilisés par le Président de l’EPKNC, sur la situation extrêmement préoccupante que traverse actuellement l’Alliance Scolaire ! En effet, des menaces pèsent sur le fonctionnement, voire l’existence même de cette institution historique, qui doit ‘’rester un acteur du projet éducatif du pays’’.
Le VIIème Congrès du Parti Travailliste, réuni à Nouméa, les 18-19-20 novembre 2016 :
- salue la sagesse, la responsabilité et la vision de l’EPKNC dans sa contribution à créer et favoriser les conditions d’un ‘’construire et vivre ensemble’’ dans la perspective de la pleine souveraineté ;
- apporte son total soutien à l’Alliance Scolaire et, également à la FELP et la DDEC, afin que ces institutions historiques qui ont contribué grandement à l’émergence de Cadres du pays, puissent continuer à exercer pleinement leurs missions. A cet effet, le VIIème Congrès du PT demande à l’USTKE qui suit actuellement le traitement et l’évolution du dossier de l’ASEE, de poursuivre ce soutien jusqu’à son aboutissement. Cette demande s’adresse également aux autres syndicats présents dans l’enseignement privé.
 


B/ Sur la sortie de l’Accord de Nouméa
 
1/ Référendum et listes électorales
Considérant que :
- le référendum de 2018 concerne en premier lieu le peuple colonisé,
- lors du dernier comité des signataires, le Peuple Kanak a été mis au même rang que tous ceux qui ont la nationalité française.
Réuni à son VIIème Congrès à Nouméa/Vallée du Tir les 18, 19 et 20 novembre 2016, le Parti Travailliste déclare :
- que l’inscription automatique et sans condition des kanak de statut coutumier ou non, constitue le préalable à sa participation au Référendum d’Autodétermination de 2018,
- refuse tout nouvel accord politique.
 
2/ Le RIN (Rassemblement Indépendantiste et Nationaliste)
Considérant que :
- le Parti Travailliste poursuit sa démarche unitaire pour gagner 2018,
- le RIN a su transcender les divergences pour poursuivre l’Unité.
Réuni à son VIIème Congrès à Nouméa/Vallée du Tir les 18, 19 et 20 novembre 2016, le Parti Travailliste :
- réaffirme son engagement dans le RIN,
- recommande au RIN de poursuivre le travail entrepris dans la sincérité réciproque.
 
3/ Elections présidentielles et législatives
Considérant que :
- l’Etat Français poursuit son déni colonial,
- 2018, c’est Notre Rendez Vous avec l’Histoire.
Réuni à son VIIème Congrès à Nouméa/Vallée du Tir les 18, 19 et 20 novembre 2016, le Parti Travailliste décide de ne pas participer à ces 2 élections.
 
4/ L’après 2018
- Réactualisation du projet de constitution de Kanaky, déposé le 18 octobre 1987 à l’ONU,
- Proposition de soumettre ce travail à tous les Comités communaux du Parti Travailliste (Com Com),
- Synthèse des travaux lors d’un prochain Directoire Politique.
Le Président du Parti Travailliste : Louis Kotra Uregei

 
BUREAU  POLITIQUE 2016-2017
 



Pôle Politique (POP)
 
Parti Travailliste de KANAKY
Président : Louis Kotra Uregei
Coordination régionale « Nord/Nord »
VP : Rock Doui
SG : Didier Tiavouane – Didyme Teinboueone
Coordination régionale « Nord/Ouest »
VP : Jano Poithily
SG : Donald Poygnegna –Raymond Sakila
Coordination régionale « Nord/Est/Sud »
VP : Pierre Kare
SG : Rachel Mevin
Coordination régionale « Nord/Est/Nord »
VP : Velin Porempoea
SG : /
Coordination régionale «Sud/Sud »
VP : Thierry Leberre (également SG au niveau du PAC/en charge de la jeunesse)
SG : Fidel Malalua (également SG au niveau du PAC en charge également de la logistique)
Coordination régionale « Sud/Nord »
VP : Marie-Pierre Goyetche
SG : Yvette Bouquet
Coordination Régionale « Iles »
VP : Obao Geihaze (Drehu-Toka)
SG : Donald Inea (Nengone) – Joël Konghouleux (Iaaï)
USTKE
Président (membre de droit) : André Forest
 
Pôle d’Animation et de Coordination (PAC)
 
Administratif et politique (en relation avec le Président)
SG : Jacques Hoïlané Wabete
SGA : Arlette Hnaié Hnawang
SGA : Yvette Wahécéné Kicine
Staff : Lucie CunanéWadrawane – Vanessa Waifetra Luewadia
Finances
SG : Pascale Triphon
SGA : Marie-Chanel Mataila
Femmes
SG : Henriette Aaingo Streter
SGA : Suzanne Hanou
SGA : Nicole Konghouleux
Jeunesse
SGA : Jacques Baï Wamejonengo
SGA : Eric Punyia Meite
SGA : Emile Sameke
SGA : Hans Le Carrour
Logistique
SGA : Yvonne Wabete
SGA : Jean-Jacques Tindao
SGA : Gil Komedji 
Relations extérieures (en relation avec le Président)
SG : Rock Haocas
SGA : Sisawanaw Uregei
Correspondants : Yasmina Kherfi et René Renaudin (France), Antoine Xolue (Pacifique)
Communication / Médias
SG : Daniella Wawanabu
SGA : Gilles Hnada
SGA : Stéphanie Godet
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lundi 5 décembre 2016

Kanaky. L’USTKE depuis trente cing ans pour l’indépendance et la lutte de classe

L’USTKE a fêté son 30e anniversaire à la fin 2011. Pour le syndicat, une des échéances essentielles est le début du processus d’indépendance qui devrait commencer en 2014.

Créée le 5 décembre 1981, l’USTKE1 a fêté à la fin de l’année dernière son 30e anniversaire. Le festival musical organisé sur la plaine de Kuendu à Nouméa a drainé plus de 15 000 participants venus en famille écouter la musique, manger et échanger avec les militantes et les militants qui tenaient des stands autour.
Les syndicalistes kanak qui ont créé l’USTKE ne se retrouvaient pas dans les organisations corporatistes existantes où la place du Kanak dans le monde du travail était occultée. Dès le début, le syndicat s’est ouvert à toutes les autres ethnies du territoire, c’est tout le sens du nom de l’organisation qui associe les travailleurs kanak et tous les autres exploités. Deuxième organisation syndicale du pays, l’USTKE est un acteur incontournable de la vie politique et sociale de Kanaky.
C’est un syndicalisme de lutte de classe et indépendantiste que porte l’organisation conformément à ses statuts : « l’USTKE se prononce pour le droit à l’autodétermination du peuple kanak et au libre exercice de sa souveraineté nationale, et pour la suppression de l’exploitation capitaliste. L’USTKE se détermine en conséquence pour l’accession à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie et pour la socialisation des moyens de production et d’échange. Elle s’engage donc dans la lutte pour l’indépendance kanak socialiste ».

Imposer le droit du travail
C’est d’abord sur le terrain social que l’USTKE a su s’imposer en obtenant des avancées pour les travailleurs dans un pays où le patronat s’affranchit souvent du droit du travail quand il ne refuse pas la transposition dans le droit local des avancée obtenues en France : reconnaissance des CE, retraite complémentaire, formation professionnelle… les salaires sont aussi un axe important dans cette colonie où les revenus des 10 % les plus riches représentent huit fois ceux des 10 % les plus pauvres (à comparer à un coefficient de 3,6 en métropole et 6,3 dans les DOM). L’emploi local, c’est-à-dire l’accès à l’emploi pour tous les gens nés sur le territoire, est un autre thème que l’USTKE a su imposer dans le débat politique et sur le terrain. Si aujourd’hui il existe une loi, certes insuffisante, de protection de l’emploi local, c’est bien parce que depuis 1981, le syndicat en a fait une de ses priorités.

Protéger l’environnement
L’USTKE, c’est également la défense de l’environnement contre le pillage et la dénaturation des îles et de la mer qui les entoure. Pour la première fois depuis le début de la colonisation en 1853, la gestion des importantes ressources minières n’est plus uniquement entre les mains des entrepreneurs.
Sur le plan politique, l’accord de Nouméa, ratifié en 1998, fixe à 2014 le début du processus référendaire pour ou contre l’indépendance.

Obtenir l’indépendance
L’assemblée territoriale qui sera élue en 2014 devra organiser les consultations. Pour que les bonnes questions soient posées, il faut que les forces indépendantistes pèsent de tout leur poids. L’USTKE, avec l’aide du Parti travailliste qu’elle a fondé, milite pour que ce soit bien l’indépendance qui au soit au rendez-vous. L’État colonial à Paris et ses relais locaux mènent une intense propagande pour que l’échéance soit repoussée à nouveau de 30 ou 50 ans, le temps que les ressources du sous-sol (le nickel en particulier) soient exploitées à fond, le temps aussi que la colonisation de peuplement toujours à l’œuvre ait définitivement rendu les Kanak minoritaires sur leur terre. Officiellement le discours est paternaliste : certes les Kanak ont fait beaucoup de progrès grâce aux bienfaits de la colonisation, mais ils ne sont pas encore prêts, quelques décennies supplémentaires sont nécessaires pour les amener à notre niveau.

L’USTKE de son côté rappelle que si on attend du colonisateur qu’il décrète que les Kanak sont prêts à l’indépendance, il faudra qu’il n’y ait plus rien à exploiter sur ce territoire. Tous les États voisins ont été colonisés par les puissances occidentales au xixe siècle, l’indépendance ne les a pas plongés dans le chaos, il n’y a aucune raison qu’il en soit autrement pour la Kanaky.

Bernard Alleton

1. Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités.

Le Parti travailliste, fondé en novembre 2007 par l'USTKE a tenu son 3e congrès en décembre 2011. Ce jeune parti est le relais politique de l'USTKE dans le débat politique. Après un développement rapide, il obtient 25 élus aux municipales de 2008, 7 aux élections provinciales en 2009, dont 4 siègent au congrès du territoire. Dans le gouvernement collégial élu à la proportionnelle des élus, Georges Mandaoué du PT est en charge du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle, de l'identité kanak et des affaires coutumières. Ce développement rapide et l'implication dans la gestion d'exécutifs ont créé des tensions très vives. Le 3e congrès s'est tenu à huis clos pour que tous les problèmes posés soient débattus librement. Au terme des débats, parfois vifs, l'unité du parti a été maintenue avec un échéancier de conventions, début 2012, devant arrêter la tactique pour les rendez-vous électoraux, municipales et surtout provinciales de 2014 en vue du référendum d'autodétermination pour l'indépendance. Louis Kotra Uregei a été confirmé à la présidence du parti.


source

Bon Annversaire à l'USTKE

Bon Anniversaire à l'USTKE pour ses 35 ansRésultats de recherche d'images pour « 35 ans joyeux anniversaire »
une pensée  pour les Martyrs de Hienghène 
assassinés le 05 décembre 1984
http://www.liberation.fr/grand-angle/2007/12/25/tourisme-en-memoire-kanake_109444

dimanche 4 décembre 2016

Réseaux Gladio : le documentaire de la BBC de 1992 (3/3 : The Foot Soldiers)

TimeWatch Réseaux Gladio – BBC 1992 :
Partie 1 : The Ring Masters
Partie 2 : The Puppeteers
Partie 3 : The Foot Soldiers
Suite du deuxième épisode du très intéressant documentaire de l’excellente série TimeWatch de la BBC de 1992.
Cette dernière partie est hélas toujours de qualité très médiocre (désolé, mais il n’y a que ça et ce documentaire est exceptionnel, très peu ont été réalisés…) ; nous l’avons sous-titrée pour vous
BBC - Timewatch 1992 - Operation Gladio - 3... by les-crises

vendredi 2 décembre 2016

Rappel historique par LKU de la réinscription de Kanaky sur la liste des pays à décoloniser

Nouvelle-Calédonie : croisement de fichiers destiné à améliorer l’exhaustivité des listes électorales

 Un décret du 29 novembre a pour objet de mettre en place et d’organiser un traitement de données personnelles permettant d’identifier les personnes majeures, résidentes en Nouvelle-Calédonie quelque soit leur statut civil (coutumier ou de droit commun) qui ne sont pas inscrites sur le liste électorale générale afin de pouvoir les sensibiliser sur la nécessité de procéder à leur inscription sur la liste électorale générale, si elles souhaitent se voir inscrire sur la liste électorale spéciale à la consultation.
Le décret détermine les personnes à identifier et les modalités de leur information. Il prévoit que les opérations de croisement de fichiers seront opérées, pour le compte de l’Etat, par l’institut de la statistique et des études économiques de la Nouvelle-Calédonie, avec le soutien d’agents du haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie ou d’agents du ministère des outre-mer nominativement désignés. Il identifie les fichiers ainsi que les données nécessaires au croisement. Il prévoit que des conventions seront conclues entre le représentant de l’Etat en Nouvelle-Calédonie, l’institut de la statistique et des études économiques de la Nouvelle-Calédonie et les autorités détentrices des données (direction de la gestion et de la réglementation des affaires coutumières, caisse de compensation des prestations familiales, des accidents du travail et de prévoyance des travailleurs salariés, dite CAFAT, provinces et les communes de Nouvelle-Calédonie).
Le décret prévoit également la sécurisation des opérations et le droit d’accès et de rectification, le délai de réalisation de ces opérations (deux mois) ainsi que le délai de conservation des résultats du croisement et les modalités de leur destruction.

Nouvelle-Calédonie : la construction d’une souveraineté

« La colonisation a porté atteinte à la dignité du peuple kanak [1] qu’elle a privé de son identité. Des hommes et des femmes ont perdu dans cette confrontation leur vie ou leurs raisons de vivre. De grandes souffrances en sont résultées. Il convient de faire mémoire de ces moments difficiles, de reconnaître les fautes, de restituer au peuple kanak son identité confisquée, ce qui équivaut pour lui à une reconnaissance de sa souveraineté, préalable à la fondation d’une nouvelle souveraineté, partagée dans un destin commun »
Extrait du préambule des accords de Nouméa, 1998
Un référendum qui joue les « Arlésiennes »

Kanaky : Une autodétermination si proche et si loin …

La consultation sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie semble à portée de main; une loi constitutionnelle de 1998 en prévoit l'organisation au plus tard en novembre 2018. Mais le défi peut sembler encore lointain, parce que la liste des électeurs convoqués à ce scrutin tient encore à l’écart des milliers de Kanak – pourtant les premiers concernés par l’autodétermination puisque demandeurs…
- La consultation sur l’accès de la Nouvelle Calédonie à l’indépendance semble à portée de main ;  une loi constitutionnelle de 1998 en prévoit en effet organisation au plus tard en novembre 2018 ;
- Mais le défi peut sembler encore bien lointain, parce que  la liste des électeurs qui seront convoqués à ce scrutin tient encore à l’écart des milliers de Kanak - Kanak qui sont pourtant les premiers concernés par l’autodétermination, puisque demandeurs…
À deux ans de cette  échéance politique majeure, l’Aisdpk veut proposer une chronique des étapes et défis qui attendent ce territoire situé  à 24 000 km de l’hexagone mais surtout si lointain des préoccupations courantes de la métropole.
Cette consultation à venir est le résultat d’un long  et douloureux chemin.