PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

dimanche 30 novembre 2014

30 ans : Joyeux anniversaire



le 01 décembre 1984 le drapeau de KANAKY a été levé à la tribu de Conception. 30 ans après, une commémoration est prévue en deux temps :
  • cérémonie coutumière à la tribu de la Conception (8H00)
  • commémoration au Mwaka au centre ville de Nouméa (en face du Musée de Nouvelle-Calédonie) (10H00)

Pour celles et ceux qui ne peuvent pas assister à la cérémonie, vous pouvez mettre le drapeau sur vos balcons, fenêtres, voitures, etc.....n'hésitez pas à prendre des photos et de les publier sur Face Book.

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : : Colloque PECC 2014 – NOUMÉA du 26 au 28 novembre à la CPS

Une perspective aux allures de défi pour les Iles et les zones côtières du Pacifique
SÉMINAIRE DE TRAVAIL & D’ÉCHANGE DE BONNES PRATIQUES Du 26 au 28 Novembre 2014 CPS (Secretariat of the Pacific Community) – Anse Vata


Colloque PECC 2014 – NOUMÉA du 26 au 28 novembre à la CPS
Le dérèglement climatique du aux émissions de gaz à effet de serre est une réalité. Certaines conséquences en sont déjà visibles aujourd’hui et nous devons en attendre d’autres bien plus tragiques pour les iles du Pacifique. Sous l’impulsion du Comité Français du PECC (Pacific Economic Cooperation Council) présidé par Michel ROCARD, le PECC a lancé une série de 3 séminaires traitant de ce sujet particulièrement sensible pour notre planète.
Il explorera les pistes d’une transition énergétique efficace, réussie et adaptée aux iles du Pacifique.
Des solutions énergétiques éolienne, photovoltaïque, marine, géothermique ou à base de coprah seront analysées durant ces 3 journées de travail sous l’optique d’une mise en œuvre durable et économiquement viable dans nos économies insulaires.
Ce dossier de presse présente l’objectif, le programme et les intervenants de ce séminaire de travail ouvert à tous.
Après Victoria (Canada) en novembre 2013 et Santiago (Chili) en mai 2014, le séminaire de Nouméa aura le privilège de clôturer les travaux du PECC sur la transition énergétique et présentera de nombreuses réflexions et projets en cours dans le monde.

OBJECTIF
Ce séminaire de travail a pour objectif d’inciter entreprises, particuliers et surtout pouvoirs publics à engager dès maintenant la transition énergétique en leur donnant accès à l’information sur des technologies éprouvées et économiquement viables dans le Pacifique.
Séminaire de travail, il va permettre l’échange et le partage d’informations entre les différents participants : études de cas, projets en cours, réalisations prometteuses seront étudiés sous l’angle de la faisabilité économique et technologique.
Conformément à la philosophie du PECC qui veut intégrer tous les acteurs impliqués, pouvoirs publics, entreprises et scientifiques se retrouvent pour échanger.
Le séminaire PECC 2014 de Nouméa souhaite apporter sa pierre à l’édifice de la transition énergétique, en Nouvelle-Calédonie comme dans les autres pays du Pacifique.

vendredi 28 novembre 2014

Nouvelle exécution de "sorciers" au Vanuatu

Au Vanuatu, l'exécution extrajudiciaire de deux hommes, accusés de sorcellerie, est venue relancer le débat autour de la peine de mort sur l'archipel mélanésien. 
Exécution publique d'une jeune femme, accusée de sorcellerie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en 2013 © AP
© AP Exécution publique d'une jeune femme, accusée de sorcellerie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en 2013

Point de vue de François Feral sur les droits du peuple kanak

François Feral, professeur de droit public émérite (à la retraite depuis un an), directeur d’étude honoraire à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, spécialiste du droit des institutions nous donne son point de vue à la suite du colloque organisé par le Sénat coutumier fin octobre dernier avec comme thème principal :  « Pluralisme juridique et peuples autochtones : leçons de droit comparé ». François Feral travaille depuis cinq ans avec le Sénat coutumier pour approfondir la notion et surtout l’idée de peuple autochtone et donc des droits du peuple kanak. Rencontre avec ce spécialiste du droit des institutions.
« En effet ce volet d’autochtonie n’apparaît pas dans les Accords de Nouméa. Il est même évacué, il est même évité. Si les Accords de Nouméa sont un accord d’équilibre à un moment donné entre deux communautés qui se sont combattues et qui en définitive ont voulu faire un texte qui amène la paix. », selon François Feral.

jeudi 27 novembre 2014

Communiqué de presse du groupe UC-FLNKS et Nationalistes sur la la loi du pays relative à l'accès à l'emploi titulaire des fonctions publiques de Nouvelle-Calédonie.

Le groupe UC-FLNKS et Nationalistes accueille avec satisfaction les conclusions du Conseil constitutionnel suite à la saisine initiée par un de nos élus président de l'assemblée de la province des îles Loyauté contre la loi du pays relative à l'accès à l'emploi titulaire des fonctions publiques de Nouvelle-Calédonie.
En effet, notre groupe avait estimé que cette loi du pays, en particulier son article I er' méconnaissait les principes constitutionnels devant organiser l'emploi en Nouvelle-Calédonie et qu'il créait une rupture d'égalité des citoyens devant l'emploi privé et public.

30 ans après le 18 novembre 1984



Beaucoup de jeunes sur le site de la foire de Thio, des jeunes qui n’étaient pas là au moment où Thio fût le théâtre du début des évènements qui marquèrent les années 80. Beaucoup sont ceux aussi qui avaient moins de 20 ans ou moins de 30 ans durant cette période douloureuse comme Marc Kaichou, Auguste Chaguiroa, ou encore Charles Moindou, Guy Ouindo ou bien encore Gaston Nedenon qui ont évoqué à leur manière le « 18 novembre 1984  où les élections territoriales furent  boycottées par le FLNKS »  et la période qui a suivi. 

Devoir de mémoire le 30 novembre à Ougoa


mercredi 26 novembre 2014

Devoir de mémoire le 1 décembre 2014 au MWA-KAA


La devise coloniale « diviser pour mieux régner » toujours pour endommager les communautés autochtones résistantes…

 La devise coloniale « diviser pour mieux régner » toujours en œuvre au Canada pour endommager les communautés autochtones résistantes…

Remarquons ici la similitude avec les “lois pénales de 1692” racistes et ségrégationnistes en Ulster … Un des fondements du “diviser pour mieux régner” britannique. Le “Conseil Mohawk” est une entité coloniale, gouvernementale, qui applique la recette de la division au sein de sa communauté et en même temps cherche à s’aliéner, au profit du pouvoir colonial, les non-autochtones ayant embrassé la cause anti-colonialiste. Seul moyen de renverser la vapeur: Dissoudre ces “conseils de bandes/tribus”, qui ne sont que des rouages du pouvoir colonial et retourner à la chefferie traditionnelle sans pouvoir, celui-ci étant dilué dans le peuple.

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes :

« La délégation de Femmes de l’USTKE et du Parti Travailliste avec Marie-Pierre GOYETCHE, élue PARTI TRAVAILLISTE à la Province Sud  lors de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, organisée à l’auditorium de la Province ».



Le 17 décembre 1999, par sa résolution 54/134, l'Assemblée générale des Nations Unis a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et a invité les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des activités conçues pour sensibiliser l'opinion au problème. Depuis 2008, le Secrétaire général de l’ONU a lancé la campagne mondiale pour l’élimination de la violence contre les femmes afin d’endiguer ce fléau mondial.
De par le monde, de nombreuses voix s’élèvent en faveur de l’éradication de cette violence qui touche beaucoup de femmes au cours de leur vie. Cette violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
Pour nous, Femmes de l’USTKE et du Parti Travailliste, cette Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des Femmes est l’occasion de sensibiliser les femmes contre toutes les formes de violences et d’inviter les militants en faveur des droits des femmes à choisir cette date, le 25 novembre comme journée de lutte contre toutes formes de violences, en mémoire des femmes de ce Pays, en particulier les Femmes Kanak brutalement assassinées. 

Les Femmes de l’USTKE,
Les Femmes du Parti Travailliste.

mardi 25 novembre 2014

Ouverture mardi 25 novembre de la Conférence régionale des PTOM du Pacifique

Conférence régionale pour les Pays et territoires d’outre-mer du Pacifique
La Commission européenne, en collaboration avec le gouvernement de la Polynésie française et en lien avec les services de l’État, organise la « Conférence régionale pour les Pays et territoires d’outre-mer » (PTOM) du Pacifique, les 25 et 26 novembre 2014 à Papeete.

La Chine considère les îles Fidji comme un ami et un partenaire dans la région Pacifique (Xi Jinping)



NADI (Fidji), 21 novembre (Xinhua) -- La Chine considère les îles Fidji comme un ami sincère et un partenaire important dans la région du Pacifique, a déclaré le président chinois Xi Jinping à son homologue des Fidji, Epeli Nailatikau, à Nadi vendredi. M. Xi effectue une visite d'Etat aux Fidji, la première de l'histoire pour un président chinois.
La Chine soutient les habitants des Fidji pour choisir de manière indépendante un chemin de développement qui convient aux conditions nationales des Fidji, appuie les efforts des Fidji pour développer son économie et améliorer la vie de ses habitants, et soutient ses appels raisonnables lancés dans l'arène internationale.
Indiquant que l'année prochaine marque le 40ème anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et les Fidji, M. Xi a déclaré que la Chine souhaite renforcer les échanges avec les Fidji à des niveaux différents, accroître la coopération pratique et pousser en faveur de plus de progrès dans les relations bilatérales.

Vanuatu: la peine de mort pour les sorciers, pourquoi pas




Willie Jimmy, l'ancien ministre des Finances, réclame une loi pour punir la pratique de la magie noire. 


Willie Jimmy s'est exprimé suite à la torture et à la pendaison de deux hommes sur l'île d'Akam à la mi-novembre. Songi Samuel et Simion Bahvaus étaient soupçonnés d'avoir tué des villageois en pratiquant la magie noire. L'exécution publique aurait été menée par des pasteurs présbytériens et les chefs coutumiers de l'île.

Hommage à Mr Raphael PIDJOT : Affiche pour le 28 novembre 14 à Kouergoa et progamme des 30 ans


Onze ans après l'assassinat de Jean-Marie Tjibaou et Yéweiné Yéweiné, les deux principaux dirigeants politiques du FLNKS, le mouvement indépendantiste calédonien vient de perdre, de manière à nouveau tragique, la figure majeure de sa jeune élite, pleinement investi dans le développement économique du territoire.
Mardi matin, Raphaël Pidjot, 40 ans, PDG de la Société minière du Pacifique Sud (SMPS), a trouvé la mort, ainsi que six autres personnes, dans un accident d'hélicoptère survenu près de Thio, sur la côte est. Parmi les victimes figurent trois des principaux dirigeants de la SMPS ainsi qu'un membre du groupe canadien Falconbridge qui ambitionnait de construire une usine de nickel dans la province Nord de l'île.
Porté par Raphaël Pidjot, ce projet était emblématique de l'accession du monde kanak à l'économie mondialisée et traduisait une volonté politique de rééquilibrage du territoire, issue de l'accord de Nouméa signé en 1998. Militant de l'Union calédonienne, l'une des composantes du FLNKS, Raphaël Pidjot était partisan d'une indépendance apaisée et, surtout, économiquement viable.
Diplômé de sciences-po Grenoble, il était entré au cabinet de Jean-Marie Tjibaou en 1988 avant de prendre en main, au nom de la province Nord, le dossier de la SMPS, vendue par le député RPR Jacques Lafleur. Une fois l'affaire bouclée, il devient directeur général de cette société, premier exportateur de minerai calédonien, avant d'en être nommé PDG l'an dernier.
Cet homme plein de finesse adorait faire survoler à ses hôtes le «Caillou» et ses mines à ciel ouvert. Figure de proue des jeunes responsables kanaks qui peinent à émerger, cet homme de conviction, attaché à la culture mélanésienne, incarnait la construction en cours d'une Nouvelle-Calédonie nouvelle. A Nouméa, sa disparition a suscité une grande émotion. «Référence pour la jeunesse de notre pays», selon Roch Wamytan, président du FLNKS, il «manquera à la Nouvelle-Calédonie», a assuré Jacques Lafleur.
En métropole, Laurent Fabius a rendu hommage à son «combat pour la justice et l'action en faveur du développement», tandis que Christian Paul, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer qui l'avait récemment rencontré, a salué son «autorité tranquille et sa grande compétence».

GUIRAL Antoine

samedi 22 novembre 2014

Nouvelle-Calédonie : le Conseil constitutionnel rappelle la règle de la préférence locale à l'emploi

La préférence locale pour l'accès à l'emploi en Nouvelle-Calédonie est une règle constitutionnalisée dont ne peut s'affranchir une loi du pays, a rappelé vendredi le Conseil constitutionnel dans un communiqué sur une décision. 
Vue de l'entrée du Conseil constitutionnel à Paris. © BORIS HORVAT/AFP

Changements climatiques : la France veut se tenir aux côtés de l’Océanie


Changements climatiques : la France veut se tenir aux côtés de l’Océanie
NOUMÉA, mardi 18 novembre 2014 (Flash d’Océanie) – Le Président de la République française, François Hollande, a affiché en début de semaine la volonté de son pays de se tenir aux côtés des petits États insulaires du Pacifique, parmi les premiers de la planète à être directement confrontés aux effets néfastes des changements climatiques, en premier lieu la montée du niveau des océans.
À l’occasion d’un bref déplacement en Nouvelle-Calédonie, M. Hollande a consacré une bonne partie de l’après-midi de lundi à un « dialogue de haut niveau » avec des chefs d’États et de gouvernements, ainsi que des diplomates et représentants d’organisations régionales et internationales spécialisées dans le développement et l’environnement.

Déclaration du Groupe UC-FLNKS et Nationalistes lors de l’entretien avec le Président de la République française, François Hollande

Lundi 17 novembre 2014
Nouméa, Centre Culturel Tjibaou

Roch Wamytan
Président du Groupe UC-FLNKS et Nationalistes au Congrès de la Nouvelle-Calédonie

Signataire FLNKS de l’Accord de Nouméa

Monsieur le Président

Je voudrais tout d’abord vous remercier pour ce moment de partage avec des élus du groupe UC-FLNKS et Nationalistes au Congrès de la Nouvelle Calédonie. C’est en tant que président du groupe que je conduis cette délégation qui représente les 4 partis politiques composant notre groupe de 15 élus au Congrès : la Dynamik Unitaire Sud, représentée par Sylvain PABOUTY, le Rassemblement Démocratique Océanien, représenté par Aloisio SAKO élu provincial sud, le Parti travailliste, représenté par Marie-Pierre GOYETCHE et Jacques WABETE ( chargé de mission) et l’Union Calédonienne, représenté par Daniel GOA, président du mouvement, Caroline MACHORO REIGNIER (Vice présidente du groupe), Neko NEPEUNE, président de la province sud, Gilbert TUIYENON membre du gouvernement et moi-même.


Si vous permettez, je vais tout d’abord vous faire de nos préoccupations actuelles, vous aurez ensuite l’occasion d’échanger avec les uns et les autres. Notre groupe a choisi d’aborder un certain nombre de points qui nous paraissent essentiels au moment où notre pays entame la dernière mandature de l’Accord de Nouméa, période charnière avant l’acte d’autodétermination, qualifié par les rédacteurs de l’Accord de Nouméa de « consultation sur l’accession du pays à la pleine souveraineté », réclamée par les indépendantistes depuis 1975.
Votre voyage en Nouvelle Calédonie se situe à la veille du 18 novembre 2014, date ô combien importante pour nous puisque nous commémorons les 30 ans du boycott actif du statut Lemoine le 18 novembre 1984. Cette date historiquement importante est encore éminemment d’actualité. Les indépendantistes avaient en effet choisi de boycotter le statut dit « Lemoine »car ils considéraient que le droit de vote que ce statut mettait en place ne respectait pas les négociations et discussions faites durant la table ronde de Nainville-les-Roches en 1983. C’est pour cette raison qu’Eloi Machoro brisa une urne à la hache à la mairie de Canala le 18 novembre 1984. Depuis, avec les Accords de Matignon et l’Accord de Nouméa, un corps électoral restreint a été mis en place pour les élections provinciales et pour la consultation « de sortie ». Pourtant, aujourd’hui, 30 ans après, nous constatons que la fraude au droit de vote continue. Depuis plusieurs années, nous dénonçons cela et sollicitons les ministères et services pertinents de l’Etat et de la Nouvelle-Calédonie pour que les corps électoraux spéciaux soient sincères et transparents. Mais force est de constater que malgré nos sollicitations, l’Etat engage très peu, trop peu, sa responsabilité face à ce problème. Nous sommes renvoyés face au fonctionnement politique des commissions administratives de contrôle des listes électorales ou face au système judiciaire et ses recours. L’Etat, l’Assemblée nationale, le Sénat, sollicitent ses experts, envoient des missions d’écoute et d’analyse, le Haut-commissaire organise des réunions de discussion entre les partenaires de l’Accord de Nouméa. Mais nous tournons en rond et aucune issue n’est visible sur la problématique de l’établissement du corps électoral provincial et demain du corps électoral référendaire.
Face à une non prise en compte effective de nos sollicitations depuis 2007, nous avons considéré que nous nous trouvions dans une « impasse » qui pouvait impacter négativement ou enrayer le processus de décolonisation et d’émancipation de notre pays. La crédibilité et la légitimité du principe même d’autodétermination restaient posées. Il devenait donc nécessaire et urgent de nous référer au point 3.2.1 de l’accord de Nouméa : « le cheminement vers l’émancipation sera porté à la connaissance de l’ONU » phrase rédigée tel que du fait de la réinscription de la Nouvelle-Calédonie sur la liste des territoires non autonomes. C’est pourquoi nous avons porté ce problème devant le Comité de décolonisation à plusieurs reprises depuis octobre 2013.
De plus, selon le fonctionnement et les résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies, aucun processus de décolonisation, aucun référendum d’autodétermination, n’est validé par l’Assemblée générale des Nations Unies sans un proche suivi de l’ONU, avant, pendant, et après l’acte d’autodétermination. Car, comme vous le savez, pour un pays inscrit sur la liste des territoires non autonomes des Nations Unies, le processus d’autodétermination doit se faire en accord avec les principes des Nations Unies. Comme le disait le président du Comité de décolonisation dans son discours lors du séminaire régional du Comité à Fiji cette année, « dans tous les cas, les Nations Unies ont été invitées à observer l’acte d’autodétermination programmé dans le territoire en question ».
Nous vous suggérons donc de solliciter davantage l’ONU dans cette dernière mandature de l’Accord de Nouméa, dans le règlement du problème du corps électoral et dans la mise en place et le déroulement de l’acte d’autodétermination. Cela pourrait se concrétiser, par exemple, par des visites annuelles du C24 en Nouvelle-Calédonie, par l’expertise électorale que les Nations Unies peuvent fournir, par l’assistance et l’accompagnement des Nations Unies dans l’élaboration et le déroulement de l’acte d’autodétermination, ou encore par l’implication d’agences des Nations Unies sur les thématiques des Comités de pilotage. Qui peut mieux nous conseiller et nous éclairer que les Nations Unies afin d’aider la population concernée à exercer en toute liberté et connaissance de cause son droit à l’autodétermination ?
S’agissant de l’accord de Nouméa, il convient de poursuivre et finaliser sa mise en œuvre. Nous estimons que l’Etat doit assumer sa responsabilité dans l’avancement des transferts de compétence et notamment ceux de l’article 27.
Nous avons aussi souhaité vous faire part de notre inquiétude concernant les flux de migration incessant de la France vers la Nouvelle-Calédonie confirmant à nos yeux cet intérêt de l’Etat à rendre le peuple kanak et partant les indépendantistes, de plus en plus minoritaires dans leur pays. Lors de la signature des Accords de Matignon en 1988, la question de l’immigration était centrale dans les négociations. Michel Rocard s’était engagé en tant que Premier ministre à bloquer les flux migratoires, en vain puisqu’aucune initiative n’a été prise dans ce sens. Or, le Plan d’action pour la deuxième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme ainsi que diverses résolutions de l’ONU stipulent que « Les puissances administrantes devraient veiller à ce que l’exercice du droit à l’autodétermination ne soit pas entravé par des modifications de la composition démographique dues à l’immigration ou au déplacement de populations dans les territoires qu’elles administrent. »
J’attire votre attention sur le fait que l’augmentation sans contrôle de l’immigration outre le fait qu’elle peut impacter à terme la composition des corps électoraux, met à mal le rééquilibrage, la formation des cadres, l’emploi, l’équilibre de la clé de répartition entre les provinces. Elle contribue par ailleurs à exclure et marginaliser les Kanak, tout en augmentant le fossé entre les populations, contribuant ainsi à édifier peu à peu le lit de la violence et du racisme. L’analyse des chiffres du recensement de la population de cette année va peut-être confirmer que le flux incessant de population externe est peut être en train de réduire à néant le rêve d’un destin commun calédonien.
Sur la question de la maîtrise des ressources naturelles, et notamment des ressources minières, nous nous positionnons, comme nous l’avons toujours fait, pour une maîtrise des ressources et le contrôle des outils de valorisation de la ressource à l’échelle pays. Mais compte tenu des difficultés financières et des problèmes de gouvernance, il serait opportun de réaliser un audit des outils et du modèle off shore mis en place par la province nord.
Nous souhaitons aussi attirer votre attention sur le principe de collégialité de l’Accord de Nouméa mis à mal dans nos institutions. En effet le poste de vice président du gouvernement n’est pas encore pourvu et le secteur mines n’a pas été attribué. Ces anomalies nous éloignent de l’esprit de l’accord de Nouméa et dans ce contexte, il appartient à l’Etat, troisième signataire et garant du bon fonctionnement de nos institutions de créer les conditions pour un retour à un fonctionnement normal du gouvernement.
Autre point qui nous tient à cœur, la sécurité routière, nous sollicitons l’Etat, suite au constat de notre ministre au sein du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie du manque évident de brigades de police routières mobiles, pour une augmentation des effectifs dédiés à cette fonction. Enfin pour terminer, trois dossiers suivis par nos ministres au gouvernement. Tout d’abord sur la problématique du développement des terres coutumières, le financement attendu de l’Etat pour alimenter le fonds de garanties sur terres coutumières et le complément nécessaire afin de rendre viable le dispositif des ZODEP (zones de développement des terres coutumières). Ce complément significatif pourrait transiter par l’AFD afin de poursuivre les opérations de rééquilibrage et d’aide à la jeunesse en difficulté notamment sur le ZODEP de St Louis, commune du Mont Dore. Enfin un dossier concernant l’agrément de l’Etat pour les certifications de qualification professionnelle néo calédonien d’agents de prévention et de sécurité pour les personnels de surveillance, gardiennage, vous sera remis

jeudi 20 novembre 2014

La visite de François Hollande vue par Le Petit Journal

François Hollande says France wants to remain a Pacific power. Is it wishful thinking?

The interplay between France, Australia and neighbouring Pacific island nations has improved since the days of French nuclear testing – but tensions remain




French President Francois Hollande in New Caledonia.
French President Francois Hollande in New Caledonia. Photograph: Alain Jocard /AFP/Getty


This week, French president François Hollande is making a flying visit to Australia and the French territory of New Caledonia.

The interplay between France, Australia and neighbouring Pacific island nations has improved since the days of French nuclear testing and the armed conflict that divided New Caledonia in the 1980s. But behind the diplomatic bonhomie, there are looming decisions on self-determination and debate over France’s ongoing role in the Pacific.

mercredi 19 novembre 2014

Propagande : "Un référendum contre l'indépendance" dixit Gomès

François Hollande impressionné par l'usine du Nord, la réalisation industrielle des Kanaks

Le Président de la République considère légitime la revendication calédonienne sur la SLN.
Usine du Nord © Alain Jeannin
Les eaux bleues de la baie de Vavouto ne sont plus agitées par les grands navires qui apportaient les éléments de construction de l'usine du nord. Derrière la colline qui la protège des éventuels tsunamis, la grande usine de nickel est entrée en production.

La « doctrine nickel » d'André Dang est désormais une référence

La lutte toujours sur le pont


Le 18 novembre 1984, Eloi Machoro brisait une urne à coups de tamioc. Trente ans plus tard, à Thio, des centaines de militants indépendantistes se sont souvenus de ce geste, et surtout de sa portée politique. Auteure hier d’un discours parfois musclé, la famille pro-Kanaky veut combattre ses divisions.


Une vague de drapeaux Kanaky a submergé hier la route de Thio. Pour Monique, « la période de violence est terminée, il y a un combat politique, oui, mais pacifique ».
Une vague de drapeaux Kanaky a submergé hier la route de Thio. Pour Monique, « la période de violence est terminée, il y a un combat politique, oui, mais pacifique ».

"Pas d'economie durable sans respect de l'environnement"

Invité sur le plateau du JT de NC1ère, Nicolas Hulot, envoyé spécial du président pour la préservation de la planète, rappelait l'importance, pour la Nouvelle-Calédonie, du dialogue entre les acteurs oeuvrant pour la protection de l'environnement et les acteurs économiques.
© NC1ère

Haute surveillance pour les élections législatives aux Îles Salomon

Des élections législatives vont se tenir jeudi aux Îles Salomon. Un scrutin placé sous haute surveillance policière et internationale. Il s'agit des premières élections depuis le retrait en 2013 de la force d’interposition déployée dix ans plus tôt pour faire face aux violences dans le pays. 
© rfi.fr

mardi 18 novembre 2014

Laurent Fabius et Nicolas Hulot à la CPS

Nouméa, 17 novembre. Dialogue de haut niveau sur le changement climatique organisé par la Communauté du Pacifique - CPS. M. Colin Tukuitonga, directeur de la CPS, et M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international président cette table ronde à laquelle participent 16 Etats et territoires dont 8 sont représentés au plus haut niveau.


Préparer la COP 21


Laurent Fabius et Nicolas Hulot à la CPS



Nouvelle-Calédonie: Hollande ferme sur la tenue d’un référendum d’autodétermination




Affirmer la neutralité de l’Etat français dans la perspective d’un référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie, qui devra se tenir comme prévu au plus tard en 2018: tel était lundi le message central de François Hollande pour sa toute première visite sur le Caillou.

lundi 17 novembre 2014

Cérémonie coutumière pour accueillir François Hollande en Nouvelle-Calédonie

    Dimanche soir, à l'aéroport de La Tontouta, le président de la République française François Hollande était accueilli avec une cérémonie coutumière à son arrivée en Nouvelle-Calédonie.
    © NC1ère (G.de LA BOURDONNAYE)
    © NC1ère (G.de LA BOURDONNAYE)

      dimanche 16 novembre 2014

      18 novembre 2014 à Thio

       http://lecriducagou.org/wp-content/uploads/2009/03/eloi-machoro.jpg
       Eloi Machoro frappe. Un coup de hache contre un nouveau statut «d'autonomie interne évolutif transitoire» qui ne répond pas au désir des indépendantistes. Ils veulent la restriction du corps électoral: ils sont prêts à accepter le vote de ceux qu'ils ont surnommé les «victimes de l'Histoire», les descendants des bagnards et des colons qui n'ont d'autre pays que cette île du Pacifique; mais ils refusent que leur destin soit décidé par les milliers d'Européens, de Wallisiens ou de Tahitiens qui, en s'installant au fil des décennies en Nouvelle-Calédonie, les ont rendus minoritaires. Un coup de hache pour toutes les trahisons de la France, comme cette loi-cadre de 1956 qui, après avoir doté le territoire d'un véritable pouvoir, a été cassée par un gouvernement central furieux d'avoir été trop généreux. 

      Le Sénat propose une feuille de route pour un « pivot » français vers l’Asie du Sud-Est


      pacifique-20140413
      La France est le seul pays européen à maintenir une capacité militaire permanente dans la zone Asie-Pacifique, avec les Forces Armées de Polynésie Française (FAPF) de celles de Nouvelle-Calédonie (FANC). Et cela est un atout dans la mesure où cette région est stratégique à plus d’un titre. « Notre prospérité est liée à celle de l’Asie, toute crise dans cette zone affecterait nos intérêts », affirmait, en avril, Philippe Errera, le directeur aux affaires stratégiques (DAS).
      Le dernier Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale (LBDSN) a également évoqué importance en soulignant que la zone Asie-Pacifique « joue un rôle déterminant dans la mondialisation » en étant « le principal foyer de croissance du monde » mais constitue aussi « l’une des régions où les risques de tensions et de conflits sont les plus élevés ».

      samedi 15 novembre 2014

      La moitié des émissions de CO2 est causée par la métallurgie et la mine

      D'après le Schéma d’Aménagement et de Développement de la Nouvelle-Calédonie, plus de la moitié des émissions directes du territoire sont dues aux secteurs de la métallurgie et de la mine.
      SLN: l'usine de Doniambo à Nouméa © NC 1ère
      © NC 1ère SLN: l'usine de Doniambo à Nouméa

      Le G20 s’est ouvert vendredi à Brisbane, en Australie. Malgré des pressions exercées sur le Premier Ministre australien Tony Abbott pour orienter le point de mire de la conférence sur le changement climatique, ce dernier a annoncé que le G20 resterait une « conférence économique » et que la croissance économique demeurerait le phare de proue du weekend. 

      vendredi 14 novembre 2014

      Congo-Brazzaville: Recensement truqué pour élections faussées, une tragicomédie électorale

      Les échéances électorales prochaines vont-elles se baser sur un recensement galvaudé et indigne au risque de déboucher sur les mêmes abominations qui décrédibilisent le processus électoral dans notre pays ?

      On ne le dira jamais assez que le ridicule ne tue pas. Comme le disait également souvent un sage de mon pays que la politique c’est l’art de mentir. Surtout que si celle-ci est animée par les acteurs dont la moralité frise l’indécence et la médiocrité.

      Les premiers résultats partiels du recensement montrent, d’après le gouvernement, que les régions Nord du pays ont toutes explosés démographiquement attestant une vigueur économique et sociale, une amélioration des conditions de vie des  populations au point qu’elles accusent un taux d’accroissement de 45% sur tout le territoire congolais.

      Combien d’industries ont été créées dans ces régions Nord du pays qui puissent justifier un tel engouement ? Combien d’industries et des sociétés commerciales qui étalent le dynamisme économique de ces régions pour attirer autant de Congolais? Combien de pôles universitaires ont été créés dans ces régions qui occasionneraient l’exode des jeunes pour des besoins éducatifs ? Combien de logements sociaux ont été implantés dans ces régions qui accueilleraient cet afflux, si même il était prouvé, de populations issues d'une ou des générations spontanées ?

      Ce départ d'un grand nombre de personnes quittant les grandes villes comme Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Mossendjo, Loutété et Mouyondzi n’est visiblement observé que par les seuls yeux des membres du gouvernement qui ont pondu ce tissu de mensonge.

      Le règne du tripatouillage, de la tricherie, de la falsification au sommet de l’Etat


      Les résultats de ce recensement montrent aux yeux du monde l’immoralité du pouvoir SASSOU qui veut absolument s’accrocher au pouvoir au-delà de 2016. Même ses partisans auront du mal à soutenir de tel résultat,  car il leur sera impossible de démontrer que les régions du Sud se sont vidées de leurs  populations pour des destinations moins attrayantes des régions Nord.

      L’hypothèse avancée, selon laquelle cette disproportion serait le résultat des violences et massacres perpétrés par le pouvoir de SASSOU, attesterait  simplement que ce même pouvoir reconnait avoir tué massivement les populations du Sud pour inverser la tendance démographique du Congo.

      Nul besoin de tergiverser sur un recensement qui brille par un flagrant mensonge qui n’honore ni ceux qui l’ont pondu ni encore moins la classe politique longtemps accrochée aux intérets égoîstes et personnels, qui cautionne de tels inepties avec la mascarade de concertation d’EWO et DOLISIE. Nous les invitons aujourd’hui à aller commenter ces résultats au sein de la population congolaise.

      L'UPADS et le PAD viennent de consacrer des rapports de la plus haute importance au recensement de la population congolaise tel qu'il a été effectué en 2013 par le régime moribond de Denis Sassou Nguesso. 
      Fruit d'un long et minutieux travail, comparant les procédures utilisées et les résultats exhibés par  le pouvoir autocratique d’Oyo avec les normes internationales,  il en résulte que les élections  de cette année et de 2016 seront nécessairement faussées car c'est le recensement lui-même qui a été truqué.

      Les partis politiques et associations  civiles qui ont participé aux concertations politiques d’Ewo et Dolisie se sont laissés berner, et ce sont les Congolais qui seront les premiers à payer le prix de cet aveuglement sous le prétexte de vouloir pratiquer le consensus électoral.

      ***
      Nous vous invitons à lire les détails de cette énième mascarade du pouvoir Sassouiste en consultant le lien suivant:  http://congo-dechaine.info/content/interpr%C3%A9tation-statistiques-du-r%C3%A9sultat-partiel-du-recensement-source-des-chiffres-pad

      Interprétation statistiques du résultat partiel du recensement - Source des chiffres PAD




      Les résultats du recensement ont été publiés par le parti pour l’alternance démocratique (PAD) en ce qui concerne 9 départements, 4 sont considérés comme étant du sud du pays. Tous voient le nombre de leurs électeurs baisser :

      • Kouilou (30.217 électeurs potentiels contre 45.977, en 2007), -52%
      • Niari (96.231 contre 115.635), -20%
      • Pool (92.824 contre 118.297), -27%
      • Bouenza (112.894 contre 154.536), -37%

      Le total montre une perte globale de 132496 électeurs soit un pourcentage de -44%

      5 sont dans le nord du pays, ils voient un très fort accroissement du nombre d’électeurs recensés :

      • Likouala (121.881 contre 77.057), +58%
      • Cuvette (121.213 contre 78.022), +55%
      • Sangha (60.622 contre 42.869), +41%
      • Cuvette-Ouest (44.412 contre 36.499), +22%
      • Plateaux (116.913 contre 87.295). +34%

      Le total montre un accroissement global de 143299 électeurs soit un pourcentage de 45%

      Le différentiel global est donc de 275795 électeurs en 7 ans entre sud et nord.

      Nous attendons avec impatience les résultats de la Lékoumou (Sud) qui ont très peu de chances d’inverser la tendance, et ceux des grandes villes (Brazzaville et Pointe-Noire) qu’on pourra difficilement intégrer à ces statistiques compte tenue de la grande variété ethnique de leurs populations.

      Que peut-on en conclure ?

      Hypothèse 1 : Les efforts du gouvernement pour développer les attraits du nord, entre autre par la création d’emplois et la réalisation d’infrastructures de base à porté ses fruits et les populations ont opéré une migration massive vers les régions septentrionales. Arithmétique : 7 ans = 1825 jours 132498 électeurs se déplaçant représente la moitié de familles soit plus de 36 familles migrant chaque jour avec leur mobilier (A supposer que l’exode ait commencé tout de suite et ait été régulier) Ça ne devrait pas passer inaperçu, qui les a vus ? Où ont-ils été logés ? Leur absence sur les lieux de départ est-elle constatable ?

      Hypothèse 2  : Les statisticiens on commis une légère erreur de calcul qu’ils ne vont pas tarder à rectifier.

      Hypothèse 3 : Une épidémie fulgurante a décimé les populations du sud alors que l’évolution de la natalité dans le nord en faisait exploser la démographie.

      Hypothèse 4 : Forcément très improbable, il y aurait fraude.

      Les partis d’opposition qui refusent ces résultats auraient-ils de bonnes raisons de penser qu’ils sont les dindons d’une farce soigneusement orchestrée par le gouvernement et qu’ils se sont bien fait avoir à Dolisie après l’expérience d’Ewo.

      Nous vous laissons conclure.

      Communiqué de presse du Comité 30 ans du FLNKS

      Communiqué de presse du Comité 30 ans du FLNKS
       Nouméa, le vendredi 14 novembre 2014

      Les militants nationalistes organisés autour du Comité 30 ans du FLNKS appellent les citoyens du pays à célébrer ensemble la date symbolique du 18 novembre à Thio ce mardi 18 novembre 2014.
      Cela fait 30 ans maintenant qu’Eloi Machoro brisa l’urne lors des élections territoriales prévues par le statut Lemoine. Cet acte révolutionnaire s’inscrit dans les actions prévues par le FLNKS pour faire échec à un statut qui n’était qu’une institutionnalisation du déni de légitimité du peuple kanak, chez lui.
      30 ans après, l’histoire semble se répéter… Les problématiques inacceptables liées aux corps électoraux provinciaux et de sortie ne sont pas prêtes d’être résolus.
      Malgré les interpellations par diverses formations et personnalités politiques nationalistes, l’Etat français demeure sourd, entre autres, sur la question des 7 000 personnes indûment inscrites sur les listes électorales provinciales.
      Le dernier comité des signataires tenu à Paris le 3 octobre 2014 n’a pas pris en compte ce fait considéré, même par les instances internationales, comme une opération de fraude électorale.
      Les militants nationalistes et progressistes et les citoyens, épris de justice et de démocratie réelle, doivent refuser ce non-respect de l’Accord de Nouméa.
      Pour cela, ils sont invités à participer à la mobilisation générale le mardi 18 novembre 2014 qui aura lieu dans la commune de Thio. Le déroulement de cette journée est le suivant :
      -          8h : Départ de la marche commémorative de la Mairie vers le site de la foire de Thio suivie à 9h30 de la cérémonie coutumière.
      -          10h00 : Levée des drapeaux / chorale.
      -          10h15 : Discours d’ouverture [officiel de la commune] suivi à 10h30 des Interventions Politiques 
      -          12h30 : Repas partagé + Podium libre.
      -          14h : Reprise intervention avec la Région Xaracùù + chants/danses.
      -          16h : Clôture (descente des drapeaux + pilou).

      Espérant une participation massive, le Comité 30 ans du FLNKS donne rendez-vous à l’ensemble des militants nationalistes et progressistes et à l’ensemble des citoyens du pays mardi 18 novembre à Thio.
                                                                                                      
        Pour le Comité 30 ans du FLNKS
                                                       Christian TEIN