PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

mercredi 24 mai 2017

Les terroristes sont à l'élysée

L'indic Claude Hermant implique l'Etat dans l'attentat contre Charlie Hebdo

L'indic Claude Hermant implique l'Etat dans l'attentat contre Charlie Hebdo
Ce dossier fait voler en éclats le narratif officiel, selon lequel des islamistes ont préparé seuls les attentats qui ont ensanglanté la France, la Belgique et l'Allemagne depuis 2015.
L'avocat de Hermant, Me Maxime Moulin, ne dispute pas le fait que des armes passées entre les mains de Hermant, qui agissait sous couvert du service de renseignement des douanes jusqu'en 2013 avant de travailler pour le compte de la gendarmerie, sont parvenues à Coulibaly. Les médias et les partis politiques établis ont étouffé ce fait, ainsi que l'arrestation de Hermant à cause de ses relations avec Coulibaly après les attentats. Le ministre de l'Intérieur en juin 2015, Bernard Cazeneuve, a même opposé le secret défense aux investigations des liens entre Hermant et les islamistes.


Rien n'a changé : Vos guerres, nos morts

Ce sont les nôtres qui sont morts la nuit dernière. 
À la terrasse d’un restaurant, dans un bar, dans la rue, dans une salle de concert.  
Les nôtres. 
Morts parce que des assassins ont décidé de frapper en plein Paris et de tirer dans la foule, avec pour objectif de faire le plus de victimes possible. 
11h30. Sarkozy vient de déclarer : « Nous sommes en guerre ».
Pour une fois je suis d’accord avec lui. Ils sont en guerre. 
Vous êtes en guerre, vous les Sarkozy, Hollande, Valls, Cameron, Netanyahou, Obama. Vous êtes en guerre, vous et vos alliés politiques, vous et vos amis patrons de multinationales.
Et vous nous avez entrainés là-dedans, sans nous demander notre avis.  
Afghanistan, Iraq, Libye, Mali, Syrie… Nous n’avons pas toujours été très nombreux à protester. Nous n’avons pas suffisamment réussi à convaincre que ces expéditions militaires ne feraient qu’apporter toujours plus d’instabilité, de violences, de tragédies. 
Là-bas, et ici.

mardi 23 mai 2017

Bon alors, c'est pour quand Macron la décolonisation de Kanaky ?

« Oui, la colonisation est un crime contre l’humanité »


Pour notre chroniqueur, les remous provoqués par la déclaration d’Emmanuel Macron témoignent de l’incapacité française à assumer « un pan peu glorieux de son histoire ».


Emmanuel Macron à la basilique Notre-Dame d’Afrique, à Alger, le 14 février 2017.

Qu’Emmanuel Macron provoque une polémique en affirmant, lors d’une visite à Alger, que la colonisation est un crime contre l’humanité témoigne d’un profond malaise français sur le sujet. Mais en dépit des éructations de certains, le bilan est sans appel : oui, la colonisation est un crime contre toute l’humanité, dont le résultat fut d’imposer la domination de la barbarie contre la civilisation.

mardi 16 mai 2017

Pauvre Kanaky, un pilleur de sous-sol, nommé 1 er ministre de la france

Edouard Philippe, impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva et dans un conflit d’intérêt


Edouard Philippe, impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva…
… et dans un conflit d’intérêt en tant que maire du Havre au profit de son ancien employeur Areva

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L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage "modéré" que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique.

israel état voyou : Palestine 1947 - 2017

À elle seule, cette image anéantit toute la propagande de l'Etat voyou d'#Israel. A montrer au plus grand nombre sans modération #Nakba 
 

lundi 8 mai 2017

Kanaky, enfin libre !

Les communes de la côte ouest (nouméa, paita, dumbéa, mont dore, la foa, bourail ...)  sont bel et bien des villes  fascistes ! 

Le vivre ensemble est mort.

Par contre vu que "La colonisation est un crime contre l'Humanité", les colonies sont libres, Kanaky est indépendante et ça c'est une bonne nouvelle, alors les nazillons, il n'y a plus qu'à rentrer chez vous. 
 valise en cuir avec des etiquettes

vendredi 5 mai 2017

Hommage à nos Martyrs


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8 mai 1985 - 8 mai 2017... Hommage à Célestin Zongo, 
assassiné à Montravel, Nouméa.



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A lire le dossier : Qui a tué Célestin Zongo ?

jeudi 4 mai 2017

Rapport d'information sur sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie

Ce rapport d'information est le document qui mettra au courant du dossier calédonien tous les futurs acteurs nommés par le prochain Président de la République, son gouvernement et principalement le 1er Ministre, et les députés de la prochaine assemblée.

Il est donc très intéressant de pouvoir le lire.
Vous pouvez lire l'intégralité du rapport (en PJ) et l'introduction à ce rapport rédigé par M. DOMINIQUE BUSSEREAU
et M. RENÉ DOSIÈRE.

mardi 2 mai 2017

1er mai 2017 Défilé USTKE - Discours de Mr Louis Kotra Uregei

Vote FN : le PT y voit un échec des Accords



« Impact politique de l’élection présidentielle française » et en particulier « la montée en puissance du Front national en Nouvelle-Calédonie » : voilà le sujet majeur abordé samedi par le bureau politique du Parti travailliste. Et la conclusion est brute : « nous avons dressé le constat du vote FN massif dans le pays (...) Un électorat qui n’hésite pas à se jeter dans les bras du Front national, même s’il parle de destin commun et suivait jusqu’à présent des partis traditionnels, signataires des Accords », souligne le président du Parti travailliste, Louis Kotra Uregei. Et d’insister sur ce constat : cet électorat n’a « pas hésité à prendre une position contraire » à l’esprit de l’accord de Nouméa. Et d’interpréter ce vote comme « un échec de ce qui était annoncé comme le destin commun et le vivre ensemble ».
« Il y a une autre lecture, assez ironique. Le discours de Marine Le Pen, c’est la France aux Français. Si les gens votent FN, ils doivent être d’accord pour dire la Kanaky aux Kanak », provoque le président du parti.
Le bilan du premier tour ne change rien à la position du PT concernant les élections nationales. Le mot d’ordre du parti reste de ne participer ni à la présidentielle, ni aux législatives.
Concernant les travaux au sein du Rin (Rassemblement indépendantiste et nationaliste), la situation n’a pas évolué. « Nous disons que 25 000 Kanak ne sont pas présents sur la liste référendaire car ils ne sont pas inscrits sur la liste principale », pose LKU. Le parti dénonce aussi « la fraude massive dans les communes de l’agglomération, avec une dizaine de milliers d’électeurs frauduleusement inscrits ». « Pour nous, le référendum est déjà pipé », pose le président du PT. Le message est clair : son parti ne se satisfera pas d’un référendum où tous les Kanak ne seront pas automatiquement et « légitimement » inscrits sur les listes électorales spéciales.

Une Fête du travail traditionnelle et familiale

La Fête du travail a permis à l’USTKE de mobiliser ses troupes autour de ses thèmes de prédilection. A la SLN, on se souvenait de ceux morts au travail.
Après le défilé, les manifestants ont pu se poser devant le siège de l’USTKE,  où des animations et des espaces de dialogue étaient organisés.

Après le défilé, les manifestants ont pu se poser devant le siège de l’USTKE, où des animations et des espaces de dialogue étaient organisés.


C’est une tradition à laquelle les militants de l’USTKE ne dérogent pas. Hier, 1er mai, pour la fête du Travail, ils étaient venus défiler dans les rues de la capitale, depuis le siège du syndicat à la Vallée-du-Tir jusqu’au marché municipal de de la Baie-de-la-Moselle. Un trajet effectué dans une ambiance calme et plutôt joyeuse, avec de nombreux enfants et personnes âgées que le soleil n’aura pas effrayé.

La musique festive se mêlait aux discours, rappelant les principaux thèmes défendus par le syndicat. A commencer par celui retenu cette année par le bureau confédéral de l’organisation : « 2018 : pour construire un avenir dans la pleine souveraineté ». Mais aussi le rééquilibrage (« Pas de destin commun sans l’accès des Kanak aux responsabilités », dit une banderole), le partage des ressources, notamment du nickel, la dénonciation des discriminations. Des banderoles rappellent aussi le travail du Rin (Rassemblement indépendantiste et nationaliste) en particulier pour l’inscription automatique des Kanak sur la liste spéciale pour le référendum de 2018.

Tous secteurs

Mais, rappelle-t-on au micro « le 1er mai, c’est pour tous les travailleurs, qu’on soit noir ou blanc ! Les personnes sur le côté, n’hésitez pas à vous joindre à nous ! »

Comme tous les ans, de nombreux secteurs étaient représentés : transport, hôtellerie, nickel, enseignement privé, fonctionnaires, nickel…

A la SLN, justement, une autre commémoration était organisée. C’est en effet le 1er mai que la Cogetra organise un dépôt de gerbes « en mémoire de ceux qui ont laissé leur vie au travail pour notre métal ». Ils sont ainsi 42 à avoir péri, entre 1961 et 2008.

lundi 1 mai 2017

Un cortège du Premier mai syndical et politique

Une des traditions qui vont de pair avec le 1er mai a été respectée, ce lundi, à Nouméa. L'USTKE a tenu son habituel défilé. Un rendez-vous dédié aux travailleurs, et tourné vers 2018, qui a réuni entre «600» et «plus de 2500» personnes...
© NC 1ère / Françoise Tromeur

Tradition dans la tradition, l’ampleur de la manifestation est vue de façon très différente selon que l’on s’adresse aux organisateurs ou aux forces de l’ordre. Le syndicat USTKE estime que plus de 2500 personnes ont arpenté le centre-ville de Nouméa ce lundi 1er mai, pour son habituel défilé. Chiffre qui, pour la police, était plutôt de l’ordre des 600 participants.

«Trente-cinq ans que je défile»

Quoiqu’il en soit, ce sont des Calédoniens de tous les âges qui marchaient entre les plate-formes, et beaucoup défilaient en famille. « J’ai 42 ans, le syndicat a 35 ans : ça fait trente-cinq ans que je défile avec mes parents », résume cette participante. Elle explique le sens que revêt pour elle ce rendez-vous : « C’est la Fête des travailleurs, il y a des gens qui sont morts pour les droits des travailleurs et c’est une façon comme une autre de leur rendre un hommage. »

«Un devoir de mémoire »

« Nous en sommes aujourd’hui à la trente-deuxième marche de l’USTKE, qui a  été faite pour la première fois le 1er mai 1982, rappelle en effet son actuel dirigeant, André Forest. Pour nous, il s’agit avant tout d’un devoir de mémoire, vis-à-vis des vieux, syndicalistes ou travailleurs, qui ont  laissé leur trace dans l’amélioration des conditions de travail, dans l’écriture des lois sociales. Nous, les nouveaux responsables, sommes là pour améliorer et consolider l’existant que eux ont contribué à créer. »
© NC 1ère / Françoise Tromeur
© NC 1ère / Françoise Tromeur


«Enjeu politique»

« Que chaque travailleur soir conscient de la fragilité du fruit de son travail au niveau des entreprises », formule ce militant, avant d’ajouter : « On est bien conscients aussi de l’enjeu politique pour l’avenir de notre pays, 2018, ça fait partie de la lutte du syndicat. »

«Des sujets d'actualité»

« Le 1er mai de l’USTKE, c’est toujours aussi un 1er mai politique, confirme Louis Kotra Uregeï, son fondateur. C’est l’occasion à chaque fois d’évoquer des sujets d’actualité. » En l’occurrence, pour ce cru 2017, « les résultats du premier tour des présidentielles en Nouvelle-Calédonie, l’inscription automatique des Kanak sur les listes électorales et 2018, avec le référendum d’autodétermination. » La vision du syndicat pour 2018 était d’ailleurs le thème du jour, décliné sur le cortège et dans les slogans.  
© NC 1ère / Françoise Tromeur

A retrouver dans le journal télévisé de ce lundi 1er mai, qui aura pour invité Louis Kotra Uregeï, à partir de 19h30 sur NC 1ère.

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