PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

vendredi 14 avril 2017

Vote en 2017 : quelque 500 000 électeurs sont inscrits deux fois sur les listes électorales

Depuis l’arrivée des nouvelles cartes dans les boîtes aux lettres à quelques semaines de l’élection présidentielle, les témoignages se multiplient.
A Lille, pendant les élections régionales du 6 décembre 2015.

Jusqu’à cette année, Paul M., ingénieur informatique de 37 ans, votait à Versailles (Yvelines) où résident ses parents. Désormais domicilié à Chaville, dans les Hauts-de-Seine, il s’y est fait inscrire sur les listes électorales en décembre dernier. Et, a comme prévu, reçu sa nouvelle carte d’électeur. Mais, surprise : une autre l’attendait aussi chez ses parents, à Versailles.

Son histoire est loin d’être isolée. Depuis que les nouvelles cartes ont commencé à arriver dans les boîtes aux lettres à quelques semaines de l’élection présidentielle, des témoignages similaires se multiplient sur les réseaux sociaux.
Pour Florent G., c’est même la deuxième fois que ce scénario se produit. En 2012, ce directeur artistique d’un studio de création graphique avait reçu la carte de son ancienne commune du Pas-de-Calais ainsi que celle du XVIIIarrondissement de Paris dans lequel il résidait. « Je suis quelqu’un d’honnête, je n’ai pas voté deux fois », assure le trentenaire. D’autant que la loi prévoit une peine de six mois à deux ans de prison et une amende de 15 000 euros en cas de double vote avéré. Reste que, depuis, Florent G. a de nouveau déménagé, dans le XIe arrondissement de Paris cette fois, où il a demandé à être inscrit… Et a encore reçu deux cartes d’électeur dont une du Pas-de-Calais.

Problème informatique

Plus cocasse encore, Hélène F., technicienne informatique dans les Bouches-du-Rhône, a eu la surprise de recevoir en mars un appel de son ancien beau-père, avec qui elle vivait jusqu’à sa majorité dans les Yvelines. Une carte d’électeur venait d’arriver à son nom dans son ancienne boîte aux lettres, pour la première fois en près de 20 ans ! « Pourtant je suis bien inscrite sur les listes à Aix-en-Provence où je vis, j’ai encore voté aux primaires », s’étonne-t-elle. Dans la mairie de sa commune d’origine, on s’étonne d’un tel cas de figure, et l’on invoque un problème informatique, ou d’acheminement du courrier.
La confusion règne pour expliquer une telle situation, les acteurs chargés de gérer les fichiers électoraux s’en renvoyant la responsabilité. En temps normal, lorsqu’un citoyen fait une demande d’inscription sur les listes électorales après un déménagement, le formulaire est adressé par la mairie, par courrier, à l’Insee. Ce dernier est chargé d’adresser une demande de radiation à l’ancienne commune. S’il y a loupé, c’est, selon plusieurs mairies, une erreur de transmission de la part de l’institut statistique.

« Dysfonctionnements substantiels »

Actuellement en période de réserve électorale, l’Insee n’est pas autorisé à s’exprimer dans la presse, mais dans un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) daté d’octobre 2014, il excluait fermement de pouvoir être mise en cause. Dans ce document, l’IGA envisageait ainsi deux hypothèses : soit des avis d’inscription ne sont pas transmis à l’Insee, soit les demandes de radiation ne sont pas prises en compte par les mairies. « La radiation de l’électeur peut intervenir jusqu’à cinq jours avant le scrutin », précise encore le ministère de l’intérieur.
Reste que ce même rapport de l’IGA pointait les « dysfonctionnements substantiels » de ce processus d’inscription-radiation. Selon ses comptes, dans 95 % des communes, le nombre d’inscrits sur les listes électorales n’était pas conforme au nombre d’électeurs figurant sur le fichier national des électeurs. A la date de rédaction du rapport, le total des inscrits sur les listes comptait même 500 000 électeurs de plus que le fichier national, soit autant de possibles doubles inscrits. Lors de la présidentielle de 2012, ce nombre aurait atteint 400 000 personnes, soit 0,87 % du corps électoral.
Constatant l’anomalie, Paul M. a contacté la mairie de Versailles pour demander à être radié. « Cela ne change pas le résultat de l’élection présidentielle, mais je peux être compté comme abstentionniste », s’inquiète-t-il. Cette distorsion du corps électoral a toutefois un impact en cas de scrutin ouvert à des triangulaires, la qualification pour le second tour se jouant à partir du nombre des inscrits et non de la participation.
Pour y remédier, l’IGA préconisait en 2014 la mise en place d’un fichier national unique et informatisé des électeurs pour éviter de telles déconvenues. Dispositif prévu dans une loi du 1er août 2016, qui doit entrer en vigueur, au plus tard, au 31 décembre 2019.

Une bande de GAZA en Kanaky : St Louis

Hé les colons, il serait plus simple de construire un mur autour de St Louis ou d'en faire une grande prison à ciel ouvert !!!
Dommage que nous n'ayons pas droit aux photos des deux VRAIS CRIMINELS de la petite Mathilde, fils du juge X ...
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/9f/2d/d6/9f2dd63bcd6c8949fe2a386c4aea1bac.jpg
L'état colonial français veut apparemment jouer aux cow-boys et aux indiens... Et toi Frère, tu es de quel côté ? Indiens ? ....
 

Faits divers. L’enquête se poursuit autour des exactions commises à hauteur de la tribu ces derniers mois. Elle vient de se concrétiser par l’arrestation d’une des trois « cibles » identifiées. Deux courent encore.
  Activement recherchés par les gendarmes. Le parquet vient de rendre public un avis de recherche.
Elle est devenue la route de la peur. La RP1, à hauteur de Saint-Louis, continue de poser problème aux milliers d’automobilistes contraints d’emprunter l’unique axe vers le Sud de la Calédonie. Pourtant, l’enquête suit son cours. Les investigations sont rendues difficiles par de nombreux gestes de « bienveillance » à l’égard de délinquants et de criminels (lire plus bas). Dans la nuit de mercredi à jeudi, elle a pourtant connu une avancée.
« A la suite de graves troubles à l’ordre public perpétrés aux abords des tribus de Saint-Louis et de Bangou entre le 29 octobre 2016 et le 29 janvier 2017, une nouvelle intervention des gendarmes à Saint-Louis a permis d’arrêter cette nuit un jeune homme défavorablement connu », a indiqué hier, par communiqué de presse, le procureur de la République, Alexis Bouroz.
Tentative d’assassinat en bande organisée
Un homme identifié et recherché depuis plusieurs mois pour des tentatives de meurtre et d’assassinat en bande organisée. Un criminel donc, très virulent au sein de la tribu et bien décidé à en découdre avec les forces de l’ordre du haut de ses 18 ans. Hier, dans la soirée, il a été mis en examen notamment du chef d’association de malfaiteurs et placé en détention.
Cette arrestation revêt un caractère particulier, signe que les méthodes ont changé. Elle est intervenue de nuit. Depuis le mois de décembre, et l’enquête autour de la mort de Ramon Noraro (abattu par un autre habitant de Saint-Louis), « les gendarmes ont le droit d’intervenir de nuit, car on est dans le spectre du régime dérogatoire du code de procédure pénale, lié au grand banditisme », avait indiqué dans nos colonnes le patron du parquet. Une preuve que la menace est prise au sérieux.
Cette intervention porte à soixante-treize le nombre de personnes interpellées au cours des nombreuses opérations de police judiciaire menées par la gendarmerie depuis octobre 2016. Sur les quarante-deux personnes mises en examen, seize ont été incarcérées et dix-sept placées sous contrôle judiciaire. Mais l’enquête autour des actes graves commis ces derniers mois à Saint-Louis est loin d’être terminée. Deux autres suspects courent toujours.
Des armes de chasse avec lunettes longue portée
Ces deux fugitifs sont toujours activement recherchés par la gendarmerie notamment, eux aussi pour des tentatives de meurtre et d’assassinat en bande organisée. Ces individus dangereux et susceptibles d’être armés sont réfugiés en tribu de Saint-Louis où ils reçoivent manifestement le soutien de certains proches, entravant ainsi l’action de la justice et des forces de l’ordre. »
Deux meneurs de plus au final. Peut-être les derniers impliqués dans les plus graves exactions. Depuis le début des troubles, en octobre, les gendarmes et certains automobilistes ont essuyé des tirs d’armes de chasse mais également de grande chasse avec des lunettes longue portée. Certains ont peut-être utilisé des armes de type 308, parmi les plus gros calibres. Capable de traverser les blindages des VBRG.

Des complices dans la tribu

Des habitants continuent de protéger les hommes recherchés. Ils s’exposent eux-mêmes à de lourdes poursuites.
Mais pourquoi est-il si compliqué d’interpeller quelques malfrats ? La question se pose régulièrement lorsqu’on évoque le cas de la tribu de Saint-Louis, surtout lorsqu’on le compare à celui de la tribu de Bangou à Païta, où les personnes recherchées ont fini par se rendre, sur ordre des coutumiers.
L’une des réponses est extrêmement simple. Ils bénéficient de soutiens d’habitants de la tribu. « À l’heure actuelle, Saint-Louis présente, sous certains aspects, les formes d’un sanctuaire pour les évadés. Nous avons énormément de gens qui sont victimes de ces hommes mais également une passivité et parfois même une complicité des habitants », expliquait déjà, au mois de décembre dernier, le procureur de la République. À présent, il change de ton et tient du coup à rappeler que des poursuites peuvent être engagées contre ceux qui viennent en aide aux fugitifs, « de quelque manière que ce soit, logement, transport, alimentation, prêt de téléphone ». Cette aide « constitue le délit de recel de malfaiteur, punissable de trois ans d’emprisonnement et de 5 millions CFP d’amende. Ces peines sont portées à 5 ans et 9 millions CFP d’amende lorsque l’infraction est commise de manière habituelle. La complicité d’évasion pourra également être retenue. »
Certains témoins affirment même avoir vu des fugitifs recevoir de l’argent de la part d’habitants pour des services rendus… à bord de véhicules volés.
Un contexte de confort pour les délinquants et les criminels en cavale qui n’arrange pas la population de Saint-Louis, excédée par les exactions commises et par la réputation dont pâtit leur tribu, et qui gangrène indubitablement un peu plus la situation.

73

interpellations. Au cours des opérations judiciaires, soixante-treize personnes ont été interpellées. Sur les quarante-trois mises en examen, dix-sept ont été incarcérées et dix-sept placées sous contrôle judiciaire.
L’enquête sur le décès d’Aurélie Marcias
L’enquête autour de la mort d’Aurélie Marcias, décédée le 8 mars dans un accident de moto aux abords de Saint-Louis, dans des circonstances restant à déterminer, n’a pas été classée. Elle a été confiée aux gendarmes de la section de recherche de Nouméa. Une unité également en charge, avec la brigade de recherche, d’enquêter sur toutes les exactions commises à Saint-Louis. Rien ne filtre des investigations en cours. Le Collectif contre l’insécurité en Nouvelle-Calédonie, fondé initialement par des proches de la victime, rapidement rejoints par des représentants de conseils de quartier et des habitants excédés par les violences, devait rendre publiques « de véritables preuves permettant d’accréditer la thèse d’un meurtre ».
Mineurs « fanatisés » et instrumentalisés
En plus des meneurs, quelques adolescents continuent de causer des troubles.  Mais également d’après la justice « des jeunes de l’entourage de Noraro, qui donnent l’impression d’être fanatisés. »

Exactions de Saint-Louis : une interpellation et deux appels à témoin

Activement recherchés par les gendarmes. Le parquet vient de rendre public un avis de recherche

Le parquet de Nouméa invite les deux suspects à se rendre et demande à « toute personne qui disposerait de renseignements sur ces criminels à contacter sans délai la gendarmerie».
Dans un communiqué diffusé ce jeudi matin, le procureur de la République, Alexis Bouroz, indique que les gendarmes ont interpellé la nuit dernière « un jeune homme défavorablement connu ». Ce denier est soupçonné d'avoir participé aux exactions commises aux abords des tribus de Saint-Louis (Mont-Dore) et de Bangou (Païta) entre le 29 octobre 2016 et le 29 janvier 2017.
Mais deux fugitifs sont toujours recherchés, soupçonnés de « tentatives de meurtre et d'assassinat en bande organisés », selon la prévention retenue par le parquet, qui a décidé de rendre public leur identité et de lancer un appel à témoin.

« Ces individus dangereux et susceptibles d'être armés sont réfugiés en tribu de Saint-Louis où ils reçoivent manifestement le soutien de certains proches, entravant ainsi l'action de la Justice et des forces de l'ordre », précise Alexis Bouroz, qui tient du coup à rappeler que des poursuites peuvent être engagées à celles ou ceux qui viennent en aide aux fugitifs, « de quelque manière que ce soit, logement, transport, alimentation, prêt de téléphone ».
Cette aide « constitue le délit de recel de malfaiteur,  punissable de trois ans d'emprisonnement et de 5 millions de CFP d'amende. Ces peines sont portées à 5 ans et 9 millions CFP d'amende lorsque l'infraction est commise de manière habituelle. La complicité d'évasion pourra également être retenue », précise Alexis Bouroz.
Cela porte à 73 le nombre de personnes interpellées au cours des nombreuses opérations de police judiciaire menées par la gendarmerie, rappelle le parquet.
Sur les 42 personnes mises en examen, 16 ont été incarcérées et 17 placées sous contrôle judiciaire.

Interpellation à Saint-Louis

Le procureur de la République, Alexis Bouroz a lancé un appel à témoin suite à l’interpellation d’un individu la nuit dernière. Il risque la perpétuité. L’occasion de faire un point sur l'avancée des enquêtes en cours sur les événements de Saint-Louis et Bangou.
Saint-Louis (image d'archives) © NC1ère
© NC1ère Saint-Louis (image d'archives)

Une arrestation qui fait suite aux événements du 29 octobre 2016 à Saint-Louis, suite à des tirs sur des civils et des tirs à la chevrotine sur des gendarmes. L’individu interpellé risque la perpétuité pour les qualifiés : tentative de meurtre et tentative d’assassinat sur agent détenteur de la force publique.    

Deux fugitifs activement recherchés

 L’occasion de faire le point, pour le procureur de la République, Alexis Bouroz et de rappeler le bilan des différentes opération judiciaires sur Saint-Louis et Bangou. A savoir : « 73 interpellations,  42 personnes mises en examen, 16 incarcérées et 17 placées sous contrôle judiciaire. »

A ce jour, deux  fugitifs restent toujours activement recherchés par  la gendarmerie notamment pour des tentatives de meurtre et d'assassinat en bande organisée.
D’après la justice, « ces individus sont dangereux et susceptibles d'être armés. Ils sont réfugiés en tribu de Saint-Louis où ils reçoivent manifestement le soutien de certains proches, entravant ainsi l'action de la Justice et des forces de l'ordre. »
 

Appel à témoin

Et de poursuivre : « l'aide fournie à ces criminels, de quelque manière que ce soit (logement, transport, alimentation, prêt de téléphone...), constitue le délit de recel de malfaiteur,  puni de 3 ans d'emprisonnement et de 5 000 000 XPF d'amende. Ces peines sont portées à 5 ans et 9 000 000 millions XPF d'amende lorsque l'infraction est commise de manière habituelle. La complicité d'évasion pourra également être retenue. »
Ces derniers fugitifs sont invités à se rendre. Un appel à témoin a été lancé. 

mercredi 29 mars 2017

Affaire Decoiré : le juge relance l’enquête

Le juge d’instruction en charge de l’enquête sur la mort de William Decoiré a demandé une enquête administrative.

La « police des polices » de la gendarmerie prend le dossier en main. D’après nos informations, l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN)(1) a été saisie par le juge d’instruction afin de mener les investigations quant à la mort de William Decoiré, un jeune homme de Saint-Louis évadé du Camp-Est au moment des faits qui a été tué par un gendarme lors d’un contrôle, le 29 octobre dernier à La Coulée.
« Gage d’objectivité »
En désaccord avec le parquet, qui a conclu à un tir du gendarme alors qu’il était en état de légitime défense, les avocats de Line Decoiré, maman de la victime, avaient déposé, fin février, une plainte contre X pour meurtre avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction. À la suite de cette plainte, le parquet a requis l’ouverture d’une information judiciaire pour meurtre. Lundi matin, le juge d’instruction en charge de l’enquête a rencontré la maman de William Decoiré. « Elle a fait part de sa détresse », affirme son avocat, Me Jacques Loye. Le magistrat instructeur leur a ainsi annoncé la saisie de l’IGGN (Inspection générale de la Gendarmerie nationale). Des enquêteurs métropolitains pourraient ainsi venir auditionner les témoins et examiner de nouveau le lieu du drame. « C’est un soulagement pour la famille et un gage d’objectivité de la justice », estime le conseil. La mort de William Decoiré avait provoqué une vague de violence aux abords de la tribu de Saint-Louis. Durant des semaines, de graves exactions avaient été commises à l’encontre des gendarmes (seize blessés avaient été à déplorer) et des automobilistes sur la RT1. Au total, cinquante-sept personnes ont été placées en garde à vue, onze ont été incarcérées, dix sont sous contrôle judiciaire et dix-huit autres personnes sont en attente de mise en examen.
(1) L’IGGN réalise, entre autres, des enquêtes lorsqu'un des personnels de la gendarmerie est mis en cause ou susceptible de l'être.

source

mardi 28 mars 2017

Élie Domota: "En Guyane et en Guadeloupe, les racines du mal sont les mêmes"

Et en Kanaky aussi !

Dans un entretien au HuffPost, le leader indépendantiste guadeloupéen exprime sa solidarité avec les grévistes guyanais.

Le leader indépendantiste guadeloupéen Elie Domata apporte son soutien aux grévistes de Guyane.
GUYANE - C'est un soutien plein et entier qu'il apporte aux grévistes guyanais. Fer de lance de la mobilisation syndicale lors de la grève générale en Guadeloupe en 2009, Elie Domota fait très largement le lien entre les deux combats.
Comme il le dit dans cet entretien, le syndicaliste (il est secrétaire de l'Union générale des travailleurs de Guadeloupe, UGTG) affirme que "les racines du mal sont les mêmes". Partisan d'une libre détermination des peuples, cette figure indépendantiste estime que les Guyanais ont entamé un combat qui doit mener à terme vers "la décolonisation".
En quoi vous reconnaissez-vous dans le mouvement social qui touche la Guyane?
Les racines du mal sont les mêmes. Le retard de développement, l'illettrisme, l'analphabétisation, le chômage de masse trouvent leur origine dans la même situation. Cette situation, il faut la nommer : c'est la domination coloniale. On peut nous dire que la Guadeloupe, la Martinique ou la Guyane sont des régions françaises, des départements d'outre-mer, ce sont en réalité toujours des colonies et la vocation de la colonie c'est de servir les intérêts de la métropole.
Guadeloupéens, Martiniquais, Réunionnais, Guyanais ou Kanaks, nous n'avons jamais été considérés comme des citoyens français. L'histoire est là pour le rappeler. Quand, en 1789, la France promulgue la Déclaration des droits de l'homme, les Guadeloupéens sont esclaves. Quand, en 1848, la France abolit l'esclavage en Guadeloupe, ce sont les propriétaires d'esclave que la République indemnise.
En 2009, à l'issue d'une grève de près de 50 jours, vous aviez tout de même signé un accord...
Toutes les politiques publiques mises en œuvre depuis toujours en Guadeloupe n'ont qu'un seul objectif: nous maintenir dans la domination et la soumission pour nourrir et entretenir les intérêts de la métropole. Ce qui a été fait en 2009 avait pour seule ambition de calmer le jeu mais le cœur du problème n'a pas été traité.
L'accord signé à l'époque était pourtant très large?
En 2009, il y a des questions fondamentales qui ont été posées sur le développement économique et social sur l'insertion, sur le transport, sur la santé, sur le développement agricole. Mais aucune de ces questions n'a jamais connu de réponses concrètes. Les accords n'ont jamais été respectés aussi bien par le gouvernement Sarkozy que par le gouvernement Hollande. Les textes adoptés pour lutter soi-disant contre sur la vie chère ont justement fait la part belle aux multinationales et aux importateurs distributeurs, pas aux Guadeloupéens.
Et vous redoutez la même chose en Guyane?
C'est certain, nous aurons les mêmes effets. Le gouvernement français va annoncer un certain nombre de millions pour faire ceci ou cela mais le cœur du problème repose sur la décolonisation. Pour que nos pays puissent sortir de ce marasme et de ce pourrissement entretenus depuis des siècles, il faut que, un jour, nous puissions décider ce qui est bon pour nous.
Les luttes éclairent les luttes. Les Guyanais ont entamé un combat qui doit mener vers la décolonisation.
Vous appelez donc à voter à la présidentielle pour un candidat comme Philippe Poutou qui est favorable cette auto-détermination?
Ce sont des élections qui concernent la France. Notre mouvement aura une position sur ces élections françaises mais nous n'appellerons pas à voter pour qui que ce soit.
Quel message souhaitez-vous adresser aux grévistes?
Nous n'avons rien à leur conseiller. Les Guyanais sont suffisamment grands et forts pour combattre et poursuivre leur lutte comme ils doivent la mener. Mais je leur dis qu'ils ont raison de lutter. Ils ont raison de contester l'ordre établi, de demander que leurs enfants aient la chance d'accéder à l'excellence, à un travail. Ils ont raison de demander à être maître de leur pays, de prendre, en tant que Guyanais, les manettes de leur pays.
Les luttes éclairent les luttes qui éclairent les luttes. Quelle que soit l'issue de ce combat là, les Guyanais ont entamé un combat qui doit mener, selon nous, un jour, vers la décolonisation qui est la seule alternative possible.
Irez-vous en Guyane les soutenir?
Nous avons été invités mais les Guyanais sont suffisamment responsables et forts pour mener à bien leur mouvement. Nous les soutenons, nous sommes solidaires mais je reste en Guadeloupe.

 Alexandre Boudet Journaliste politique au HuffPost

Guyane, Kanaky même Combat.

Soutien à la Grève générale en Guyane
Fè pou fè, fouté fè !
Un mouvement social très puissant secoue la Guyane depuis plusieurs semaines et une nouvelle fois la société française tout entière politiques de tous bords, médias et société civile sont bouche cousue afin de tenter par la négation de type colonial de faire disparaître la réalité de la crise. Pourtant la mobilisation de la population ne faiblit pas. Et pour ce faire la centrale majoritaire du pays, l'UTG dépose un préavis de grève générale illimitée à compter du 27 mars 2017 portant sur la longue liste de ce qui ne peut plus durer dans ce pays de 90.000 km2 d'Amérique du Sud toujours géré comme une colonie par une France en déclin...
Le Peuple Guyanais a dit Stop ! Et l'action sera à l'ordre du jour tant que des solutions sérieuses ne seront pas adoptées.
Fè pou fè, fouté fè !
Joss Rovélas
Aucun texte alternatif disponible.


Il apparaît clairement que LA SOLIDARITÉ, LA DÉTERMINATION, LA MOTIVATION sont au rendez-vous de cette
lutte et ne sont pas des slogans creux.
Toutefois, il est surprenant, étonnant, on pourrait même dire, paradoxal que ni les Élus, les Partis, ni les Syndicats qui qualifient régulièrement la crise guyanaise,
de structurelle, ne posent le problème de fond, celui du STATUT POLITIQUE DE
LA GUYANE
. Même si on reconnaît implicitement ou même explicitement que la
Collectivité Territoriale (la CTG) est déjà une calamité en soi, un échec avéré
ou encore que les Institutions départementales lui constituent une camisole de
force qui rend à jamais la Guyane prisonnière des caprices ou du bon vouloir de
l’État français et que donc à plus ou moins brève échéance, la crise qui sévit
actuellement se répétera étant donné que les mêmes causes produisent
irrémédiablement les mêmes effets ; il ne vient curieusement à personne de
reposer la question du statut, c’est-à-dire celle de l’AUTONOMIE DE LA
GUYANE
(à minima).
Il ne reste pas moins : - qu’à force de ne pas vouloir voir, ni entendre - qu’à force de ne
pas vouloir comprendre les signes et s’appliquer à esquiver les responsabilités
et donc fuir la VÉRITÉ, l’on se condamne soit même à être une éternelle
victime, pire encore, on condamne des générations et des générations à LA
SOUMISSION, LA SERVILITÉ, au DÉSESPOIR !

Élie STEPHENSON, Cayenne le 23 Mars 2017
 
 IL N’Y A PAS DE HASARD. NOUS NE SOMMES PAS LE FRUIT DU HASARD.
Ce qui arrive n’est pas un incident de parcours, nous sommes
en phase d’accomplir une vraie révolution, au sens noble du terme. En l’occurrence, introduire une rupture, franche, claire avec le passé, c’est-à-dire avec la civilisation occidentale hyper-matérialiste, brutale et destructrice.
Son rôle est terminé dans l’histoire du monde et en Guyane, en cette terre « GUAÏ AYANA »,
nous devons planter la nouvelle semence, l’expérience humaine nouvelle, plus
épanouissante pour chacun, plus lumineuse pour tous.
…..
Ces transformations sont nécessaires, inévitables, pour sortir
du cycle infernal de l’occidentalisme et de la destruction programmée du genre
humain qu’il nous propose.
LE MOMENT EST VENU, LE MOMENT CRUCIAL ET GLORIEUX pour la
Guyane d’apporter sa part de LUMIÈRE AU MONDE car il n’y a pas de hasard. Cette
multiplicité, ici, concentrée N’EST PAS UN CAPRICE DE LA VIE, C’EST UN ORDRE DE
MISSION. Faire de la multiplicité UNE UNITÉ, UNE FRATERNITÉ et proposer UN
NOUVEAU MODÈLE DE SOCIÉTÉ, non plus de compétitivité, d’opposition mais UN
MONDE DE COMPLÉMENTARITÉ, de COMPRÉHENSION, de RESPECT et D’AMOUR.

Élie STEPHENSON, Cayenne le 25 Mars 2017
-
Guyane en ébulition : deux textes de Elie Stephenson.
Chers tous,

Le Professeur Bwemba Bong qui avait réalisé une série de conférences en Guyane voici quelques mois à peine n'a pas été étonné de l'émergence de ce mouvement puissant surgit des entrailles de la société Guyanaise.

Il nous livre en pièces ci-jointes deux textes très solides d'un acteur local Kamite de Guyane.

Merci de faire largement circuler...

Joss Rovèlas

samedi 25 mars 2017

vendredi 24 mars 2017

Journée de la Femme 2017 à Paita


Quelle belle journée, quel bel endroit
Hariat, les Frères et Sœurs de Paita, merci pour ce partage.

jeudi 23 mars 2017

Boycottttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt !!!

Le Parti Travailliste demande l'inscription automatique et sans condition des Kanak sur la liste référendaire de 2018.

Louis  Kotra UREGEI, Président du Parti Travailliste : 
"Nous n'irons pas au référendum si les Kanak ne sont pas inscrits sur la liste référendaire, nous prônons le BOYCOTT.
Nous n'irons pas à un référendum bidon, à une mascarade de référendum."

 
 Jeudi 23 Mars 2016
Invité : Louis Kotra Uregeïi Président du Parti Travailliste

Pour réécouter l’interview :  http://www.rrb.nc/l-invite-du-matin

lundi 20 mars 2017

Le RIN (Rassemblement des Indépendantistes et des Nationalistes) se sont réunis ce samedi



Le Rassemblement des indépendantistes et nationalistes (Rin) était réuni à la Maison des syndicats, à Nouméa, samedi.
Les différents groupes de travail du Rin se réuniront demain, mardi, pour établir un calendrier des actions 2017.

Les différents groupes de travail du Rin se réuniront demain, mardi, pour établir un calendrier des actions 2017.



« L’objectif de la journée était d’établir une feuille de route d’actions et d’initiatives pour l’année 2017, autour de la problématique que nous jugeons la plus importante en vue de 2018, à savoir l’inscription de tous les Kanak sur la liste référendaire », pose Sylvain Pabouty (DUS). Car la vocation du Rin est bien de préparer au mieux le scrutin de 2018 pour l’option indépendantiste.
Les deux autres problématiques pour le rassemblement sont celle de la « fraude électorale » au moment des révisions des listes provinciale et spéciale et celle de l’abstention qui « ne relève pas que des Kanak, mais de tous les Calédoniens : en 2014, plus de 45 000 citoyens se sont abstenus».
On le sait, pour le Rin, c’est à l’État de trouver les solutions pour que tous les Kanak soient inscrits, même s’ils ne sont pas sur les listes électorales générales, ou encore pour lutter contre l’abstention (par exemple en déployant sur Nouméa des bureaux de vote pour les personnes inscrites dans les Îles ou dans le Nord). « Même si on doit réformer le code électoral, la loi organique… Il faut que ce soit possible ! »
Mais si le rassemblement se montre très exigeant vis-à-vis de l’Etat, il déploie aussi un important dispositif de communication et de travail de terrain pour faciliter les inscriptions sur les listes. Et en 2017, l’idée est bien « d’intensifier » ces efforts. Grâce à l’émission Nation de demain sur radio Djiido ou encore au périodique du FLNKS, Voix de Kanaky. Ou encore en recensant les difficultés, par exemple pour obtenir un justificatif auprès d’une administration alors qu’on ne peut pas se déplacer à loisir. Auprès d’une partie des jeunes, il faut aussi défendre le principe du vote et les militants rappellent que c’est « un acquis de nos aînés qui sont partis, comme Eloi Machoro », témoigne Sinémadrang Tchacko (UC).

jeudi 16 mars 2017

France is about to ship four armoured vehicles from Afghanistan to New Caledonia as efforts continue to maintain calm in the Noumea suburb of St Louis.

France sends armoured vehicles to New Caledonia police

France is about to ship four armoured vehicles from Afghanistan to New Caledonia as efforts continue to maintain calm in the Noumea suburb of St Louis.
 
Résultats de recherche d'images pour « blindé afghanistan »
The French High Commissoner Thierry Lataste told the public broadcaster that an extra 130 police have been deployed to add security in St Louis after last year's unrest caused major disruptions in the area.
He says 11 people have so far been jailed in connection with the violence, while 57 people have been detained and 160 others questioned as witnesses.
Several police officers suffered gunshot wounds in operations near St Louis and Mr Lataste says a helicopter will arrive soon equipped with thermal cameras to identify spots where guns are fired.
He says 70 operations have been carried out in St Louis and 10 investigators are on site amid calls for the security forces to disarm the gunmen.
Mr Lataste also appealed for calm.

source

samedi 11 mars 2017

Kanaky : L'immigrè, pro-colonialiste, gael yanno n'aime pas les vérités


Les propos discriminatoires de Gaël Yanno sont inadmissibles !
Les Peuples du Pacifique sont parmi les plus heureux du monde.

Les Français meurent de faim, de froid, de manque de soin alors pas de leçon à recevoir d'un pro-colonialiste dont le pays est en faillite.
De plus s'agissant des postes de Délégués, malgré les diplômes, l'expérience ... les Kanak ne sont toujours pas embauchés pour les postes à responsabilités.
Pour mieux comprendre l’intervention de Louis Kotra Uregei, écoutez à partir d'1 heure 55 cliquer sur le lien ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=z94gbRUsHMM

Une loi pour les délégués calédoniens en ambassade

Le projet serpente depuis des années, voire des dizaines d’années. Hier, les élus du Congrès ont voté à l’unanimité la loi instituant et organisant la profession de délégué de la Nouvelle-Calédonie dans les ambassades de France de la région.
Cinq pays sont concernés : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie, Vanuatu et Fidji.
La loi votée prévoit que les personnes concernées auront pour mission de développer les liens de coopération entre la Calédonie et son environnement régional. Elles seront nommées par le président du gouvernement. Les candidats devront justifier de connaissances en droit international, en économie, et bien sûr de la maîtrise de l’anglais. Avant de prendre leur poste, ils devront suivre une formation de neuf mois à Sciences Po Paris.
Pré-ambassadeurs ?
Une fois en poste, ils auront un statut diplomatique et l’immunité qui l’accompagne. Dans un premier temps, Roch Wamytan (UC) a rappelé que ce déploiement à l’international était une revendication indépendantiste datant de 1987.
S’agissant des qualifications requises, Louis Kotra Uregeï (Parti travailliste) les a soupçonnées d’avoir été concoctées pour empêcher les Kanak d’accéder à ces fonctions, et a ajouté qu’il serait très attentif aux nominations prononcées.
Côté UCF, la réaction ne s’est pas fait attendre. Philippe Blaise insistant sur le fait, qu’à ces yeux, ils « ne devaient pas être les pré-ambassadeurs de la pré-république de Kanaky. »

Immigrés
Gaël Yanno en a remis une couche en prévenant que lui aussi serait très attentif aux nominations prononcées, mais au contraire de LKU, afin qu’elles respectent les équilibres ethniques de la Calédonie et que les personnes nommées ne soient pas « des apôtres de l’indépendance ». Et c’est là que le ton est monté. Qu’il a même explosé. « Ici c’est Kanaky ! » a tonné Louis Kotra Uregeï, adressant à Gaël Yanno qu’il était « un immigré dans ce pays ». « Vous aussi, vous êtes un immigré », a rétorqué l’ancien député.
Les uns et les autres perdant leur calme, le ton montant dans les octaves et dans les décibels, le président Thierry Santa a préféré suspendre la séance le temps que le tout le monde aille se calmer.
Puis qu’ils reviennent voter à l’unanimité une loi dont ni les uns ni les autres n’attendent les mêmes effets.


source

samedi 4 mars 2017

La justice en Kanaky

Tu es BLANC, tu voles des millions au Peuple (fillon, sarko, juppé, mart, gom . )
Tout va bien et tu continues ta carrière de délinquant en col blanc.

Tu es KANAK, tu voles quelques voitures au Peuple, tu prends 15 ans ou tu es assassiné.
C’est ce que nous appelons la justice à deux vitesses, sans compter que quand tu n’as d’argent, ton avocat commis d’office ne connaît même pas le dossier une heure avant l’audience : PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX.

Liberté, égalité, fraternité : une UTOPIE

Alors NE VENEZ PAS nous faire la leçon les colonialistes,
ce sont votre POUVOIR et votre SYSTEME qui sont DELINQUANTS

Résultats de recherche d'images pour « justice à deux vitesse »

HOLCIM/Lafarge qui a financé DAESH (israel+OTAN) est implanté également en Kanaky

Comment le cimentier Lafarge/HOLCIM a travaillé avec l’Etat islamique en Syrie


La cimenterie du groupe français à Jalabiya, dans le nord de la Syrie, a payé des taxes à l’EI entre 2013 et 2014, révèle une enquête du « Monde ».
La cimenterie de Jalabiya, dans le nord-est de la Syrie, en décembre 2015.

La cimenterie du groupe français Lafarge à Jalabiya, dans le nord de la Syrie, a payé des taxes à l’organisation Etat islamique entre 2013 et 2014, afin de continuer à fonctionner pendant la guerre. C’est ce que démontre une enquête publiée par Le Monde, mardi 21 juin. Inaugurée en 2010, la cimenterie de Jalabiya, dans le nord-est de la Syrie, était le fleuron du cimentier français au Proche-Orient. Mais l’année suivante, la guerre civile a éclaté. La direction de l’usine a cherché à la faire fonctionner le plus longtemps possible dans un environnement dangereux et instable.

Poitiers : des artistes kanaks en résidence



© François Gibert (FTV)

L'association poitevine Echos du Pacifique fête ses vingt ans. Elle oeuvre à faire connaître les diversités des cultures du Pacifique, en particulier celle de Nouvelle Calédonie. Un spectacle autour de la culture kanak est en préparation au centre d'animation des Couronneries.

Le Aé ae, chant à deux voix originaire de plusieurs régions de la Kanaky, est une forme de chant dont le texte récite des poèmes liés aux migrations, aux origines du groupe ou à la vie quotidienne.

Entre racines et influence politique

Ces chants, inspirés des bruits de la nature comme le bruissement des feuilles dans les arbres, le souffle du vent, ou le chant des oiseaux, sont accompagnés par des percussions sommaires : bambous, battoirs d'écorce, bâtons frappés, percussions corporelles, martellement du sol avec les pieds.
Au milieu des années 1980, Jean-Marie Tjibaou, la figure emblématique du nationalisme kanak en Nouvelle-Calédonie, lance l'idée de créer une musique kanak moderne et populaire.
Au mouvement indépendantiste, il fallait un son emblématique. Ce sera le "kaneka", nouveau genre musical mixant rythmes océaniens et cadences de la lointaine Jamaïque.

A découvrir bientôt sur scène

Les musiciens de l'association "Echos du Pacifique" brossent une fresque colorée autour des traditions musicales de l'île qui sera présentée le 18 mars, sur la scène du Carré Bleu, au Centre d'animation des Couronneries, à Poitiers.

Le reportage de François Gibert, Stéphane Bourin et Marion Reiler
Intervenant : Léon Guathoti Association "Echo du Pacifique"

Ce fonctionnaire de l'état français voulait-il détruire les cultures avant 2018 ?

Cette affaire à de quoi choquer car les mises en cause avaient parfaitement conscience des risques qu’ils faisaient peser à la filière agricole du pays et surtout aux cultures vivrières. La question est posée ce fonctionnaire de l'état français voulait-il détruire les champs avant 2018 ?

Ils tentaient d’importer des végétaux dangereux


Trois personnes ont été arrêtées pour avoir introduit en fraude des végétaux des Philippines. Au risque d’exposer la filière agricole à de graves dangers.

Le président du gouvernement a félicité le Sivap, « garant du développement économique des filières agricoles, indispensables pour améliorer notre autosuffisance alimentaire ».

Le président du gouvernement a félicité le Sivap, « garant du développement économique des filières agricoles, indispensables pour améliorer notre autosuffisance alimentaire ».

A VOIR : La france dirige toujours l'Algérie, elle a besoin de son sous-sol


vendredi 3 mars 2017

Photos souvenirs d'un militaire français en Kanaky



Liste référendaire : aucun chiffre nouveau, rien n'a été fait !



  • Combien de kanak, quelque soit son statut civil, ne pourra pas voter au référendum de 2018 ? Cette problématique reste entière, selon les responsables du RIN (Rassemblement Indépendantiste et Nationaliste). L’Etat français va-t-il régler cette problématique et va-t-il décider de la reporter après les élections présidentielles et législatives ? Madeleine Ounou, membre du RIN considère qu’il n’est pas acceptable que de nombreux kanak ne puissent pas exercer son droit à l’autodétermination. D’où son intérêt à suivre ce dossier de très près.
  • Le 1er mars est le premier jour du lancement des commissions administratives spéciales pour le contrôle des listes provinciales et référendaire, le RIN fait le constat que l’Etat n’a pas tenu ses engagements. Eléments de réponse avec Madeleine Ounou.

jeudi 2 mars 2017

C'est pire qu'aux temps des guerres tribales !

Plus de sécurité, et plus d’exclusion .. C'est l'occidentalisation ! Même les occidentaux en souffrent ! ... sauf l’extrême droite.. tout le monde chez soi, armé jusqu'aux dents !.. pire qu'aux temps des guerres tribales ! Quelle m.. vous avez foutu. 

 Les outre-mer réunis lundi à Paris contre l’insécurité

Politique. Philippe Germain, Philippe Michel, Thierry Santa, Neko Hnepeune et d’autres seront lundi à Paris pour représenter la Calédonie à la conférence sur la sécurité outre-mer.
La ministre des Outre-mer, celui de l’Intérieur, et le Premier ministre interviendront lors de cette journée.
La ministre des Outre-mer, celui de l’Intérieur, et le Premier ministre interviendront lors de cette journée. 

Le grand nettoyage a commencé pour 2018

Avec l’assassinat organisé de William puis le repérage téléphonique, facebook... Le grand nettoyage a commencé pour 2018. Après St Louis,  Bangou ... St Laurent ..  Thio, Canala ? ...
Les pro-colonialistes seront hyper armés et les Kanak auront les tamiocs et les pierres !

16 armes saisies, le tireur mis en examen pour tentative d'assassinat


Il y a du nouveau dans l'enquête suite aux incidents extrêmements graves qui se sont produits sur la RT1, à hauteur de La Tamoa, le 30 octobre 2016, aux alentours de 22 heures. Le procureur de la République Alexis Bouroz vient de faire le point sur le dossier.

Louis Kotra Uregei, du Parti travailliste, n’a pas mâché ses mots hier à l’égard de l’État et la justice française


L’idée ? Resserrer les rangs. Le 35e congrès du FLNKS, ouvert ce week-end à Ponérihouen dans la vallée de Nimbayes, entend préciser la ligne du Front sur l’avenir du pays. Tour d’horizon de sujets clés avant le débat.
Des représentants des quatre composantes du FLNKS ont précisé, hier devant les médias, l’ordre du jour de ce 35e congrès. Une démarche d’information mais aussi une image d’union. Unité tant recherchée lors du précédent rassemblement début mars 2016, à Ko
Des représentants des quatre composantes du FLNKS ont précisé, hier devant les médias, l’ordre du jour de ce 35e congrès. Une démarche d’information mais aussi une image d’union. Unité tant recherchée lors du précédent rassemblement début mars 2016, à Ko Photos Archives LNC

 Élections
Contrairement à 2012 où l’unité prévalait, seuls le Palika, l’UPM et le RDO s’engageront dans la campagne des élections législatives. Et après avoir participé à l’organisation locale de la primaire de la gauche à la présidentielle fin janvier, le parti de Paul Néaoutyine sera sans nul doute à l’avant-poste dans la perspective des scrutins du 23 avril et du 7 mai sur le chemin de l’Élysée.
Or, l’Union calédonienne a elle décidé de faire l’impasse sur les élections nationales. Motif ? « A un an de la sortie de l'accord de Nouméa, notre travail prioritaire est bien de préparer au mieux l'accession du pays à la pleine souveraineté ». Chacun pourra toutefois aller voter. Pas de boycott.
Des cadres de partis frères attendent l’UC, à ce 35e congrès du FLNKS, sur ce point du libre choix aux législatives. Le président de l’Union calédonienne, Daniel Goa, ne se refuse pas d’apporter un soutien à un candidat « le moment venu ». Tout dépend du profil. Qui peut être déjà discuté ce week-end.

 Inscriptions
De l’avis de militants, ce sujet peut « faire débat ». L’Union calédonienne a réaffirmé la demande de l’inscription systématique et sans condition des Kanak sur la liste référendaire. « Les Kanak n’ont pas été consultés en 1853 pour être colonisés ». Tel est son argument massue. Le Palika et l’UPM plaident eux sur une autre ligne, en faveur d’une démarche d’inscription volontaire et personnelle. Bref, l’écart de points de vue sur ce thème ultrasensible peut être perturbant pour le sympathisant pro-Kanaky.
Des représentants du FLNKS ont tenté hier de désamorcer la polémique par une phrase : « L’objectif, pour nous, est que tous les gens soient inscrits ». Actée officiellement au précédent congrès du Front à Nouméa l’an dernier, la mise en place des comités nationalistes et citoyens, ou CNC, dans les communes, doit répondre justement à ce vœu de sensibilisation et de repérage des Calédoniens non-inscrits sur la liste générale. En vue d’être enregistrés sur la liste électorale spéciale pour la consultation.
Reste à savoir maintenant jusqu’où seront poussées les positions, et de l’UC, et du Palika, dans ce contexte à l’aube du référendum.

 Projet politique
Ciseler le projet politique du FLNKS revient à répondre à la question : quel pays demain en cas d’indépendance ? Sur le fond, et dans les grandes lignes, les avis sont unanimes, les partis du Front se retrouvent, autour de la souveraineté, ses piliers, etc.
La stratégie pour convaincre, en revanche, diffère. L’assemblée référendaire, « démarche afin de préparer la population à notre vision de l’avenir de notre pays », se place au cœur du programme de l’UC. Le Palika a toujours été, par le passé, réticent devant ce concept. Toutefois, des réflexions nouvelles et surtout communes doivent être exposées ce week-end à Ponérihouen, à la suite des ateliers du FLNKS.

 Nickel
UPM, RDO... Les quatre composantes s’accordent sur la nécessité d’une plus haute valorisation de la ressource dans le pays. La température était toutefois montée entre l’UC et le Palika, en août 2015 lors du conflit dit des rouleurs, ainsi que les mois suivants, à propos de la stratégie à l’export du minerai. Notamment vers la Chine.
Un groupe de travail s’est constitué au FLNKS autour de cette thématique essentielle du nickel. Ses conclusions seront aussi rendues samedi. Attendues.

Souhaité par le FLNKS, un projet de société, né de la fusion de trois sources, doit être peaufiné à Ponérihouen.
Un des enjeux majeurs du 35e congrès du FLNKS consiste à ajuster « un projet commun » du pays indépendant. Des militants réunis en atelier, ont travaillé sur cette matière ces dernières semaines. Ce document bientôt finalisé a été élaboré à partir de trois sources.
Tout d’abord, « le fil rouge » d’après les cadres du Front, apparaît dans le « projet de Constitution de Kanaky », construit par le FLNKS et déposé à l’ONU en 1987 par Jean-Marie Tjibaou afin d’assurer la revendication politique. Deuxième lecture, le rapport réalisé par la cellule stratégie UNI, ou CSU, à la suite des visites des experts mandatés par l’Etat.
Enfin, troisième pôle d’intérêts, le projet de société préparé par l’Union calédonienne et intitulé « Après 2018 : notre vision de la nation ». Cette pièce avait été distribuée aux médias, en janvier dernier. Quels en sont les axes ?
L’UC, d’après le document, voit « une nouvelle nation » constituée en République et dotée d’une Constitution. « Le président de la République sera élu au suffrage indirect par le Congrès ». D’ailleurs, « le vote sera obligatoire lors des scrutins de la vie politique ».
Le point de la nationalité est évidemment central, et « seront des nationaux du pays indépendant les personnes légalement citoyennes avant la consultation, et celles pouvant y voter » indique le projet du parti présidé par Daniel Goa. Ou encore « l’Etat décidera de l’exploitation du sous-sol et des ressources naturelles stratégiques ». Les chapitres de la justice, de l’économie, de l’éducation, de la monnaie ou bien de la défense ont été explorés. Ces éléments seront-ils repris dans la version définitive du FLNKS ? Réponse ce week-end.

400 militants.
D’après les organisateurs, 300 à 400 adhérents des composantes - Palika, UC, UPM, et RDO - de la coalition indépendantiste participeront au congrès sur la côte Est.

Repères

Le RIN agacé
Le Rassemblement des indépendantistes et nationalistes, ou Rin, ne décolère pas. Car une question continue visiblement de tourner : combien de Kanak, de statut civil coutumier ou de droit commun, ne pourront pas voter au référendum de 2018 ? « Au vu des éléments que nous possédons, cette problématique reste entière, et nous avons la conviction que l’Etat français a décidé de ne pas la régler et de la reporter après les élections présidentielle et législatives (dans le meilleur des cas) » remarque le DUS Sylvain Pabouty qui avait avancé, l’an passé, le chiffre de 25 000 personnes relevant du statut civil coutumier ne pouvant pas voter à la consultation de 2018. Si ce chiffre reste à vérifier, une marche avait été organisée le 26 octobre dernier à Nouméa en faveur de l’inscription automatique sans condition des Kanak sur la liste référendaire.
Louis Kotra Uregei, du Parti travailliste, n’a pas mâché ses mots hier à l’égard de l’État et la justice française. Tandis que l’UC Christian Tein s’est interrogé à voix haute sur « la sincérité du référendum de 2018. Donc on y va ou on n’y va pas ? L’Etat doit se débrouiller pour régler ce dossier ».
Le Rassemblement des indépendantistes et nationalistes, ou Rin, a demandé hier que ce sujet soit inscrit à l’ordre du jour du congrès du FLNKS prévu samedi et dimanche à Ponérihouen. En outre, a été annoncé un « grand rassemblement » du Rin le samedi 18 mars.