PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

lundi 9 mai 2016

Nouvelles affiches de CGT info’com. Plus les chiens hurlent et plus le syndicat répond



Deux semaines après la diffusion de l’affiche du syndicat CGT info’com ayant beaucoup fait parler d’elle, le syndicat a remit le couvert dimanche 1er mai au soir. Sur cette nouvelle production, on voit que la manifestation de la journée des travailleurs-ses et la féroce répression qui l’a accompagnée est passée par là, emportant avec elle notamment l’hypothèse selon laquelle la police serait là « pour protéger les citoyens ». Le message des syndicalistes de l’information et de la communication est clair : le sang des manifestants ne doit plus couler sur le pavé, « STOP À LA REPRESSION ! ».
Après le précédent « débordement » graphique du syndicat, celui-ci avait déjà été la cible de tous les canards et des politiciens patronaux. Si on savait que la jonction entre les travailleurs et la jeunesse sur la question de la répression est quelque chose qui ne rassure pas les classes dominantes, le syndicat CGT info’com explose tous les scores.
Le deuxième syndicat de police, Synergie, n’a pas tardé à réagir à la nouvelle affiche, traitant la CGT de « totalita[riste] de rue », dénonçant un « torchon inspiré des pires heures de notre Histoire  », et allant jusqu’à demander à leur ministère de porter plainte. Mais, loin de se faire intimider par ceux-là mêmes qui ne cessent de mutiler et de faire enfermer les jeunes et les travailleurs depuis le début de la mobilisation, le syndicat a répondu à ces attaques hier par une nouvelle affiche sur le thème « La répression existe-t-elle ? », à destination des malhonnêtes et des sceptiques.
Les chiens de gardes auront beau crier au loup, les faits parlent d’eux-mêmes. Les coups de matraque provoquent de sérieux « questionnements » selon Romain Altmann, secrétaire général du syndicat joint par téléphone, notamment sur le « rôle de la police et l’objectif de leurs ordres, si leur but est réellement de nous protéger, on a vraiment du mal à comprendre  » soulignera-t-il. « On commence à voir le vrai visage de ce pouvoir qui est prêt à tout pour stopper le mouvement social  ».

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