L'insurrection de 1878 en Nouvelle-Calédonie, colonisée depuis 1853 par
la France, a été d'une extrême violence. Révoltés kanak, colons,
militaires, en six mois 1200 personnes ont été tuées sur un territoire
qui à l'époque comptait à peine 40 000 habitants.
De juin à décembre 1878, l'insurrection a mis à feu et à sang tout le centre-ouest de la Grande Terre, de la Foa à Poya.
Le 25 juin 1878 quatre gendarmes de La Foa sont assassinés et les révoltés kanak massacrent des colons.
Le
colonel Gally Passeboc organise une contre offensive militaire qui
n'est absolument pas adaptée à la guerilla menée par les kanak. Gally
Passeboc est d'ailleurs tué dans une embuscade le 3 juillet 1878.
Le
commandant Rivière prend alors la relève avec le soutien du Grand chef
de Canala. Le 1er septembre 1878 Ataï et son "sorcier" sont tués à
coups de de sagaie et décapités par Segou et ses hommes, des kanak de
Canala.
Mais malgré la mort du Grand Chef de Komalé, devenu un symbole, la révolte continue jusqu'en décembre 1878.
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