PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

mercredi 22 novembre 2017

Les motions adoptées au VIIIème Congrès du Parti Travailliste



Situation Politique
 
Motion 1 : Réuni à son VIIIème Congrès, les 17, 18 et 19 novembre 2017 à Nouméa, et après avoir analysé le contexte politique actuel :
Considérant les nombreuses concessions des partis indépendantistes pour l’ouverture des droits de vote en 1983, en 1988, en 1998, en 2015
Considérant que malgré les différents accords, la marginalisation du peuple kanak n’a jamais cessé et s’accentue de jour en jour.
Considérant que le dernier Comité des Signataires exclue les propositions faites allant dans le sens du travail pour la sincérité de la liste référendaire à savoir :
- L’inscription automatique et sans condition de tous les Kanak
- Pas de modification de la loi organique
- La levée de l’anonymat et des conditions d’inscription sur toutes les listes électorales.
Le Parti Travailliste dénonce le relevé de conclusions du dernier comité des signataires qui impose au peuple kanak une nouvelle concession.
Le Parti Travailliste rejette toute modification de l’article 218 de la loi organique qui intègre une nouvelle catégorie d’électeurs dans la liste électorale référendaire.
Le Parti Travailliste communiquera à l’ensemble des militants sur les manœuvres et les stratégies de l’Etat colonial et ses complices contre les intérêts du peuple Kanak.
Motion 2 : Réuni à son VIIIème Congrès, les 17, 18 et 19 novembre 2017 à Nouméa, et après avoir analysé le contexte politique actuel :
Considérant que le Parti Travailliste et le Rassemblement des Indépendantistes et des Nationalistes ont mené plusieurs campagnes de sensibilisation pour la sincérité des listes électorales.
Considérant que le projet de modifications de la loi organique contribuera à accentuer la fraude électorale,
Considérant que le fonctionnement des commissions administratives spéciales a permis d’instaurer et de perpétuer cette fraude électorale,
Considérant que le peuple Kanak est le seul peuple colonisé en Kanaky,
Le Parti Travailliste remet en cause les velléités mensongères de l’Etat et de ses partenaires dans leur prétendue volonté de rendre la liste électorale sincère et incontestable, et :
- Exige que le processus de décolonisation, suite au dernier comité des signataires, soit étudié ou réétudié par le comité des 24 des Nations Unies.
- Exige que le prochain comité des signataires ait lieu en Kanaky.
- Décide, qu’à l’issue des dernières commissions administratives spéciales et le rendu de la liste référendaire définitive, de poser la question du boycott du référendum, et de revenir à la Charte des nations unies (résolution 1514) sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes : c’est-à-dire seul le peuple kanak vote.
Observation interne: quelle est la question qui va être posée au référendum ?
 
 
Perspectives politiques
Motion 1 : Réuni à son 8ème Congrès les 17, 18 et 19 novembre 2017 à Nouméa,
Le Parti Travailliste considère la situation politique actuelle inacceptable pour garantir l’accession du Pays à la pleine souveraineté.
Le Parti Travailliste est plus que jamais convaincu de l’importance de l’unité du mouvement indépendantiste et nationaliste à la veille du scrutin d’autodétermination, et des enjeux sociétaux de l’après 2018,
Le Parti Travailliste lance un appel à un grand rassemblement de tous les partis indépendantistes, de toutes les forces nationalistes et progressistes, ainsi que toutes les forces vives du pays (églises, syndicats, associations, ONG…)
Afin d’impulser une nouvelle dynamique unitaire à l’échelle pays.
Le bureau politique du Parti Travailliste prendra l’attache de tous les partis indépendantistes, de toutes les forces vives du Pays pour proposer ce grand rassemblement dont les modalités de mise en œuvre seront définies en commun.
Motion 2 : Le Parti Travailliste, réunie à son 8ème Congrès, les 17, 18 et 19 novembre 2017 à Nouméa,
Considérant que la fraude électorale massive légalisée par l’appareil judiciaire de l’Etat colonial et pseudo-validée par le comité des signataires de février 2016, implique que la sincérité du scrutin d’autodétermination n’est plus garantie,
Et dans l’attente des résultats de la prolongation de la période d’inscription sur la liste électorale référendaire,
Décide de convoquer un congrès extraordinaire en milieu d’année 2018, afin de se déterminer en conséquence, sur la participation ou non au référendum d’autodétermination.
Motion 3 : Constatant que depuis 3 décennies, malgré les premiers accords de Matignon-Oudinot dits accords de rééquilibrage, les intérêts du Peuple kanak n’ont pas cessé d’être bradés au
bénéfice des flux migratoires, de l’emploi et du logement aux expatriés, de la négation du rééquilibrage, du refus d’accession des Kanak aux postes à responsabilité,
Constatant les concessions politiques de plus en plus larges faites à l’Etat et la droite coloniale, au gré des comités des signataires,
Constatant le risque pour le Peuple kanak, seul peuple colonisé dans ce pays, de ‘’disparaitre’’ dans un pseudo-destin commun,
Le Parti Travailliste, réuni à son 8ème Congrès les 17, 18 et 19 novembre 2017 à Nouméa,
Décide de créer les conditions unitaires, sur des bases saines et sincères, pour l'émergence d'une nouvelle alternative politique.

Constitution et/ou projet de société " Porteur du devenir "
Motion 1 : Réuni à son VIIIème Congrès, les 17, 18 et 19 novembre 2017 à Nouméa, le Parti Travailliste considère que le projet de constitution de 1987 déposé à l’ONU reste la seule référence de toutes réflexions présentes et à venir sur le statut du futur Pays.
Motion 2 : Réuni à son VIIIème Congrès, les 17, 18 et 19 novembre 2017 à Nouméa, le Parti Travailliste propose de fomer un groupe de travail sur le projet de constitution du Pays Kanak à partir de celui présenté le 19 janvier 1987 à l'ONU.
 
 
Enseignement privé
Motions
Vu la légitimité historique de l’enseignement confessionnel sous contrat dans l’éducation, l’enseignement, la formation de la jeunesse du pays
Vu l’aspiration profonde voulue par la communauté éducative de l’enseignement confessionnel, pour que les enfants du pays s’épanouissent, nourris des valeurs morales et spirituelles qui ont forgé les Anciens,
Vu que la décision politique et institutionnelle n’accorde pas à l’enseignement confessionnel sous contrat, toute sa place, en tant qu’artisan majeur incontournable, dans la construction du pays en devenir
Vu les énormes potentialités de l’enseignement confessionnel sur le plan historique, pédagogique, foncier, patrimonial, sociétal, immatériel
Considérant que la Nouvelle-Calédonie et le vice-rectorat travaillent actuellement sur un projet de contractualisation de l’enseignement confessionnel, sans concertation avec tous les partenaires de la communauté éducative (églises, coutumiers, associations des parents d’élèves, organisations syndicales)
Le Parti Travailliste, réuni à son VIIIème congrès les 17, 18, 19 novembre 2017,
Affirme qu’il ne cautionnera pas tout projet de contractualisation touchant à l’enseignement confessionnel sous contrat, dès lors que toute la communauté éducative n’ait pas été associée dès le départ à sa réflexion,
Soutient la mise en œuvre d’un cadre juridique qui sécurise tout l’enseignement confessionnel, à la fois dans sa dimension pédagogique que dans sa gouvernance.
Encourage et soutient l’USTKE à suivre l’instruction et l’évolution de ce dossier, en concertation avec le Parti Travailliste jusqu’à sa mise en œuvre.

 
Pôle d'animation et de coordination - Cabinet politique rattaché au président du Parti Travailliste, Louis Kotra Uregei qui a été reconduit dans ses fonctions de président le week-end dernier lors du VIIIème congrès du Parti. 
Jacques Hoïlané Wabet - coordinateur général du cabinet politique
Yvette Kicine - secrétaire générale adjointe rattachée à l’ensemble du cabinet politique
Daniella Wawanabu - secrétaire générale chargée de la communication
Rock  Haocas - secrétaire général chargé de l’administration et de la politique
Ayango Henriette Streter  – secrétaire générale chargée des femmes
Fidel Malalua – secrétaire général chargé de la jeunesse et de la logistique
Les responsables nouvellement prômus dans l’équipe du cabinet politique :
Sissawanaw Henriette Uregei - secrétaire sénérale chargée des relations
Marie-Chanel Mataila – secrétaire générale chargée des finances
Raymond Sakilia - secrétaire général adjoint rattaché à l’ensemble du cabinet politique
Equipe du staff administratif au bureau des élus (Tél. 29.21.65) :
Lucie Wadrawane
Vanessa Luewadria
Jean-Noël Holue
Hans Le Carrour
Yvonne Wabet
Représentations extérieures :
France : Yasmina Kherfi, René Renaudin
Nouvelle-Zélande : Antoine Xolue
Pôle politique
Membre de droit : président de l'USTKE - André Willisen Forest
Coordination Sud/Sud 
vice-président - Thierry Leberre
secrétaire général - Fidel Malalua
Coordination Sud/Nord :
vice-présidente - Marie-Pierre Goyetche
secrétaire générale - Yvette Bouquet
Coordination Nord/Ouest/Nord :
vice-président - Rock Doui
secrétaire général - Donald Poygnena
secrétaire général - Gilbert Vaialimoa
secrétaire général - Didyme Teamboueone
secrétaire général - Ludo Tidjine
Coordination Nord/Est/Sud :
vice président - Jean-Claude Kaparin
secrétaire général - Auguste Pourouoro
Coodination Iles Loyauté :
vice-président - Ijako Luewadria
secrétaire général - Tokye Majele
secrétaire général - Donald Inea
 
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