Le Vanuatu redit son soutien aux indépendantistes kanaks et papous.
Le Premier ministre Joe Natuman a chargé l'ambassadeur vanuatais auprès
de l'ONU, Odo Tevi, d'aider le FNLKS dans ses démarches auprès du
Comité de la décolonisation. Le Vanuatu est le seul pays, et le seul
pays mélanésien, qui soutienne officiellement les mouvements
indépendantistes en Nouvelle-Calédonie et en Papouasie indonésienne. Les
indépendantistes papous, unifiés dans le Front national pour la
libération de la Papouasie occidentale, déposera sa candidature au
Groupe Mélanésien Fer de Lance le 5 février.
Vanuatu : le front uni papou finalise sa candidature au Fer de Lance
Vanuatu : le front uni papou finalise sa candidature au Fer de Lance
Benny Wenda, icône du mouvement indépendantiste, réfugié politique
en Grande-Bretagne, est à Port-Vila avec les autres représentants du
Front uni pour finaliser la candidature au GMLF (crédit : Radio
Australia).
Les dirigeants du Front national pour la libération de la
Papouasie occidentale déposeront leur candidature auprès de
l'institution mélanésienne le 5 février. Ils sont actuellement réunis à
Port-Vila pour mettre la dernière main au dossier.
La première candidature papoue, déposée par le Conseil national pour la libération de la Papouasie occidentale, a été retoquée par l’institution mélanésienne en juillet 2014. Le GMFL (Groupe Mélanésien Fer de Lance) a en effet a estimé que ce Conseil ne représentait pas l’ensemble du peuple papou.
Cette fois-ci les indépendantistes reviennent avec une candidature unie, assure Benny Wenda, réfugié politique en Grande-Bretagne : "Par le passé, nos vieux ont signé plusieurs accords pour unifier les différents mouvements, mais à chaque fois notre ennemi a tout fait pour les diviser, donc ils ont échoué. Aujourd’hui, nous sommes parvenus à former un front uni pour nous libérer des colons indonésiens. Je suis très optimiste. Depuis 50 ans, l’Indonésie essaie de nous diviser, mais aujourd’hui nous sommes prêts à gouverner notre pays."
Difficile de prédire le verdict du Groupe Mélanésien Fer de Lance. Depuis 2011, l’Indonésie a un statut d’observateur, et donc de l’influence, au sein de l’institution.
En outre, l’Indonésie et les pays du Groupe Mélanésien Fer de Lance – à l'exception du Vanuatu- se sont engagés à "respecter leur souveraineté respective, leur intégrité territoriale, et le principe de non-intervention dans leurs affaires intérieures, conformément à la Charte de l’ONU".
Engagement pris en janvier 2014 quand Fidji et les îles Salomon ont envoyé leurs ministres des Affaires étrangères respectifs en Papouasie, pour y rencontrer l’ancien président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono. Un représentant du FLNKS faisait partie du voyage. Mais le Vanuatu avait boycotté l’invitation de l’Indonésie.
La première candidature papoue, déposée par le Conseil national pour la libération de la Papouasie occidentale, a été retoquée par l’institution mélanésienne en juillet 2014. Le GMFL (Groupe Mélanésien Fer de Lance) a en effet a estimé que ce Conseil ne représentait pas l’ensemble du peuple papou.
Cette fois-ci les indépendantistes reviennent avec une candidature unie, assure Benny Wenda, réfugié politique en Grande-Bretagne : "Par le passé, nos vieux ont signé plusieurs accords pour unifier les différents mouvements, mais à chaque fois notre ennemi a tout fait pour les diviser, donc ils ont échoué. Aujourd’hui, nous sommes parvenus à former un front uni pour nous libérer des colons indonésiens. Je suis très optimiste. Depuis 50 ans, l’Indonésie essaie de nous diviser, mais aujourd’hui nous sommes prêts à gouverner notre pays."
Difficile de prédire le verdict du Groupe Mélanésien Fer de Lance. Depuis 2011, l’Indonésie a un statut d’observateur, et donc de l’influence, au sein de l’institution.
En outre, l’Indonésie et les pays du Groupe Mélanésien Fer de Lance – à l'exception du Vanuatu- se sont engagés à "respecter leur souveraineté respective, leur intégrité territoriale, et le principe de non-intervention dans leurs affaires intérieures, conformément à la Charte de l’ONU".
Engagement pris en janvier 2014 quand Fidji et les îles Salomon ont envoyé leurs ministres des Affaires étrangères respectifs en Papouasie, pour y rencontrer l’ancien président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono. Un représentant du FLNKS faisait partie du voyage. Mais le Vanuatu avait boycotté l’invitation de l’Indonésie.