A
nouveau le Pays risque d'être concerné par des mobilisations qui
pourraient engendrer de grandes perturbations tant au niveau de la
circulation qu'au niveau de la sérénité de la population du fait de la colère des rouleurs qui estiment que le protocole d'accord
signé sous l'égide du médiateur Daniel GOA n'est pas respecté et tarde à
être mis en œuvre à cause de l'entrave du Président du Gouvernement
Philippe GERMAIN.
L'USTKE souhaite rappeler sa position déjà indiquée lors de sa conférence de
presse du mardi 01 septembre 2015 qui était en faveur d'une autorisation
exceptionnelle, temporaire et limitée d'une exportation de minerai
latéritique vers la Chine.
L'USTKE
par cette position, veut prendre en compte le problème social des
petits rouleurs, qui souffrent de cette situation d'opposition
politicienne au-dessus de leur problème.
L'USTKE
veut aussi prendre en compte les conséquences sur l'emploi au niveau de
certains petits mineurs, dont l'un, annonce déjà un plan social de
réduction des effectifs à travers cette crise générée par une perte des
volumes exportés et par une chute très forte des cours du nickel.
Rien ne peut objectivement s'opposer à une autorisation temporaire :
La perte des volumes exportés ainsi que des chiffres d'affaires des exportateurs doivent trouver une compensation, et seule l'exportation qui doit être temporaire et limitée peut être la solution.
Ni
le projet commun SMSP-JINCHUAN, ni la stratégie minière chère aux
nationalistes, arguments chers aux opposants à cette autorisation
temporaire, ne sont mis en danger dans cette solution responsable et pragmatique.
L'USTKE tient à rappeler à certains qui s'agitent aujourd'hui pour défendre une soit - disant doctrine nickel, qu'elle a été seule avec l'UC en 1997 à se mobiliser pour l'échange des
massifs miniers, précurseurs d'une nouvelle stratégie minière qui a pu
se mettre en œuvre avec la signature de l'Accord dit de Bercy qui
rappelons-le aussi, devait se terminer fin 2005. Cette échéance couperet
avait conduit notre syndicat soutenu à l'époque seulement par le
CAUGERN et le Sénat Coutumier à une grande mobilisation en décembre 2005 devant le Haut-commissariat et les subdivisions provinciales pour empêcher la reprise du Massif du Koniambo par Eramet, grande victoire dénoncée à l'époque par le PDG d'Eramet qui disait que l'État avait capitulé devant un syndicat indépendantiste.
L'USTKE est donc très bien placée pour apprécier de manière très objective ce genre de situation.
Pour
terminer, le Bureau Confédéral de I'USTKE rappelle à tous ses adhérents
et sympathisants qu'il est la seule structure ayant statutairement le
pouvoir d'engager I'USTKE dans quelque stratégie que ce soit, de même que la communication des positions de l'organisation relève aussi statutairement du Bureau Confédéral et de lui seul.
Le Bureau Confédéral