PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

vendredi 11 décembre 2020

J'accuse de Malcom X

Frères et Sœurs, je suis ici pour mettre le blanc en accusation. 
 
J'accuse le blanc d’être le plus grand assassin sur cette terre.
J'accuse le blanc d’être le plus grand kidnappeur sur cette terre. 
Nulle part dans ce monde ou il est passé il peut dire qu'il a créé la paix et l'harmonie, partout ou il est passé il a semé la destruction. 

C'est pourquoi je l'accuse, je l'accuse d’être le plus grand kidnappeur sur cette terre, je l'accuse d’être le plus grand assassin sur cette terre, je l'accuse d’être le plus grand mangeur de porc, le plus grand ivrogne sur cette terre, il ne peut nier ces accusations, nous sommes la preuve vivante de ces accusations, vous en êtes la preuve vivante ... 

Les colonialistes, Cow-boys et les Kanak, indiens ? On sait comment cela a fini !

 Incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination raciale

 L’article 24, alinéa 6, concerne l’incitation à la haine, à la violence, ou à la discrimination c'est-à-dire toute distinction, exclusion ou préférence fondée, donc ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement. »

jeudi 10 décembre 2020

TRAFIGURA : Déchets toxiques : 10 ans après, les victimes restent abandonnées

 

Le géant du négoce de marchandises Trafigura doit tout révéler au sujet de la nature des déchets toxiques déversés à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, il y a 10 ans, a déclaré Amnesty International le 19 août.

Trafigura n’a jamais révélé de façon précise ce que contenaient les plus de 540 000 litres de déchets toxiques déversés sur 18 sites à Abidjan le 19 août 2006. Plus de 100 000 personnes ont eu besoin de recevoir des soins médicaux à la suite de ce déversement ; elles présentaient toute une série de symptômes comprenant des vertiges, des vomissements et des troubles respiratoires, et les autorités ont fait état de 15 morts.

« Dix années se sont écoulées depuis cette catastrophe environnementale qui est l’une des pires que le monde ait connues depuis le début du 21e siècle, et Trafigura de même que les gouvernements ont abandonné les victimes. Trafigura a cherché à redorer son image, affirmant qu’elle est une entreprise transparente et responsable. Ce géant du négoce, qui a engrangé 1,1 milliard de dollars de bénéfice en 2015, ne doit pas être autorisé à se laver totalement les mains de cette catastrophe, a déclaré Lucy Graham, chargée de recherches dans l’équipe Responsabilité des entreprises en matière de droits humains à Amnesty International.

TRAFIGURA, sulfureuse multinationale du secteur des déchets, derrière un projet controversé de méga-décharge

C’est un coin de Normandie où viendront s’entasser des déchets ultimes, voire toxiques, issus de l’industrie automobile. Une montagne de détritus de plus de 30 mètres de hauteur, l’équivalent d’une cinquantaine de terrains de football de déchets : c’est le projet de méga-décharge de l’entreprise GDE à Nonant-le-Pin, dans l’Orne. Face aux risques environnementaux, des centaines d’habitants se mobilisent et occupent les lieux. Ils sont d’autant plus inquiets que GDE est une filiale d’un groupe basé dans des paradis fiscaux, lié à la multinationale de trading Trafigura, mise en cause dans des affaires de pollution et de corruption.

Nickel : manifestants à Paris contre le suisse Trafigura

NICKEL
Rassemblement à Paris devant le bureau de représentation de la compagnie minière Vale ©Alain Jeannin 
Des organisations politiques et des associations ont appelé à un rassemblement devant ce qu’elles ont désigné comme le siège de la multinationale Vale à Paris. Elles rejettent la négociation en cours entre le groupe brésilien et le négociant suisse Trafigura. 
Les protestataires sont venus soutenir l’offre de reprise de la compagnie minière Sofinor, proche des indépendantistes calédoniens. Les participants au rassemblement ont  dénoncé l’offre portée par le négociant Trafigura, qualifié de "prédateur de la finance internationale". 


Une représentation symbolique

La force du symbole était bien présente, même si l'immeuble parisien du huitième arrondissement de la capitale n’abrite qu’un modeste bureau de représentation de la compagnie minière brésilienne Vale. "Peu importe" ont estimé des militants présents, " ce bureau représente le siège de la multinationale brésilienne". Il aura donc suffi de dire "Kanaky-Usine Pays", pour que l’on retrouve à Paris un peu de l’ambiance des rassemblements en Calédonie. "C’est notre nickel, celui du pays, celui de notre terre, nous ne voulons pas qu’il passe dans des mains étrangères, celles du suisse Trafigura" a déclaré Céline Uregei, militante Kanak et responsable du collectif Africapana.


"Non à Prony Resources"

La trentaine de militants a répondu notamment à l’appel du comité solidarité Kanaky et d’organisations d’extrême gauche. Tous sont venus dire leur rejet de l’offre du consortium "Prony Resources" associant la Nouvelle-Calédonie au négociant suisse Trafigura. Et d'affirmer leur soutien à l’offre concurrente, celle de la Sofinor pour le rachat de la grande mine de Goro et de l’usine du Sud.


"Oui à l'Usine Pays"

Un projet dont les militants parisiens ont affirmé qu’il a valeur d’engagement, même si cette "offre Pays pour l'usine du Sud" est portée par Korea Zinc, un géant industriel coréen. "Ce rassemblement n’est que le premier" a annoncé Mehdi Lallaoui, responsable de l’association AISDPK, "d’autres rassemblements sont à venir devant Bercy et le ministère des Outre-mer" a conclu M. Lallaoui.

 Source

 

Evacué et mis en arrêt d'urgence, le complexe industriel de Vale est « tenu » par les gendarmes

  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 10.12.2020 à 15h15 | Mis à jour le 10.12.2020 à 20h43
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    L'usine du Sud, le jeudi 10 décembre : des affrontements ont conduit la direction de Vale NC à fermer le site. Capture d'écran FB
    Cette évacuation fait suite à des intrusions sur le site de Goro. L'avenir de l'usine de nickel du Sud cristallise les tensions depuis plusieurs semaines maintenant. 

    [19 h 17] "L'évacuation du personnel non indispensable à la mise en sécurité du site a été effectuée. Les installations ont été mises à l'arrêt selon la procédure d'urgence", confirme la sécurité civile. "Il est rappelé que tout dommage sur les installations de l'usine ou de la centrale pourrait avoir des conséquences graves pour les populations et l'environnement à proximité du site. En cas de fuite de produits chimiques, des mesures particulières pourraient être mises en oeuvre", poursuit la sécurité civile, qui demande donc à la population de rester à l'écoute des communiqués.

    Le communiqué envoyé ce jeudi soir confirme que "depuis 15 h, Vale et la centrale de Prony Energies font face à des intrusions, et des départs d'incendies sont à déplorer. Les forces de l'ordre sont sur place et empêchent l'accès aux zones les plus dangereuses de ces installations, classées à haut risque industriel". 

    "Nous devons reprendre le chemin du dialogue"

    Plusieurs appels au calme et à la responsabilité de tous ont a nouveau été lancés. Par le président du gouvernement ainsi que Philippe Gomès, député de Calédonie ensemble. "Plus que jamais nous devons reprendre le chemin qui a été abandonné, le seul qui vaille dans notre pays : celui du dialogue afin de construire un consensus sur le dossier de la reprise de l'usine du Sud", écrit ce dernier. "Chaque combat peut avoir sa légitimité. Mais la destruction de l'outil de travail n'en a aucune."

    [19 heures] On a perdu l'usine du sud, on est au chômage pour 4 mois ", réagit un des salariés de Vale à son arrivée par bateau à Nouméa. 314 des 360 employés qui se trouvaient sur place ont été évacués. L'usine est en arrêt d'urgence mais du côté de Vale NC, on ne parle pas de fermeture. La centrale serait elle aussi arrêtée.

    [17 heures] Dans un communiqué, le haussariat indique qu'en début d'après-midi, " plusieurs tentatives d'intrusion se sont déroulées sur le site industriel " Seveso " (site présentant des risques d'accident majeur) de Vale NC. Des gendarmes ont été menacés par des véhicules aux portes de l'usine Vale NC. Les forces de l'ordre ont dû faire usage des armes pour repousser deux pickups qui fonçaient sur les gendarmes. Des dégradations ont été une nouvelle fois commises et un bâtiment administratif incendié ". 

    Aucune blessé à déplorer

    A cette heure, aucun blessé n'est à déplorer et le site de l'usine Vale NC est tenu par les forces de l'ordre. La gendarmerie a fait le nécessaire pour empêcher toute intrusion. "

    Le Haut-commissaire de la République " condamne fermement ces actes irresponsables qui mettent en danger les personnels de la Gendarmerie nationale et les salariés de l'usine ainsi que la sécurité de ce site industriel sensible (…) ".


    L'usine du Sud, le jeudi 10 décembre : des affrontements ont conduit la direction de Vale NC à fermer le site. Capture d'écran FB

    [15:15] Selon nos informations, la direction de Vale NC procède actuellement à une évacuation du complexe industriel de Prony.

    Plus de 360 personnes, actuellement sur site, seraient concernées.

    Cette procédure ferait suite à des intrusions sur ce site classé « haut risque industriel », l’équivalent de Seveso II en Métropole.

    Le complexe métallurgique de Prony est dans une situation critique en raison des blocages depuis la mi-novembre. L’hypothèse d’un arrêt de l’usine d’acide était évoquée pour la fin de semaine. Cet évènement pourrait accélérer cette décision.


    Vale NC, Goro, Grand Sud Photo Olivier Poisson
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Source

Trafigura dehors


 

Communiqué de l'Ican


 

L'USTKE réagit sur les points chauds de l'actualité

Les principaux points soulevés à la conférence de pressepar nos responsables syndicaux du bureau confédéral, et notamment des secteurs miniers du pays. 



Mercredi 2 décembre 2020. Dans nos locaux (de gauche à droite) : Victor Wéjième, membre du bureau confédéral, Léonard Wahmetu, secrétaire fédéral de la Fédération des mines, Antonio Néwédou, délégué syndical STKE à Vale NC, André Forest, président de l'Ustke, Pascal Pujapujane, délégué syndical STKE à Vale NC, Mélanie Atapo, 1ère vice-présidente de l'Ustke.


✅« En terme de représentativité syndicale, la section STKE de Vale NC atteint les 40 %  au niveau des élections des délégués du personnel même si nous ne sommes pas au commande du comité d’entreprise », précise d’emblée André Forest, le président de l’Ustke avant d’évoquer les points chauds de l’actualité.
L’Ustke défend le modèle économique qui est proposé par Sofinor/Korean Zinc. « La ressource doit être valorisée sur place ». Notre organisation syndicale est contre les exportations. « On n’est pas d’accord que les exportations soient une variable d’ajustement des trésoreries », a indiqué clairement André Forest, président de l’Ustke. Le projet proposé par le partenariat Sofinor/Korean Zinc va jusqu’à l’oxyde nickel à contrario du process développé actuellement qui s’arrête au NHC (produit intermédiaire) même si le marché des batteries est en pleine croissance.
En visioconférence mardi soir  avec trois représentants de la  banque Rothschild (chargée de gérer les procédures d’appel d’offres internationales) lors des discussions tenues au Haut-Commissariat qui ont duré plus de sept heures. La question cruciale a été posée aux trois représentants : pourquoi l’offre n°2 n’a pas été jusqu’à la due diligence ? Autrement dit pourquoi il n’y a pas eu de procédures d’audit préalables ou d’obligation de vigilance avec le déploiement d’experts, de techniciens extérieurs à Vale  NC ?
Souhait de la stabilité sociale. « On souhaite que la stabilité sociale de ce pays retrouve son cours normal parce que nous sommes également à la croisée des grands chantiers. Le chantier institutionnel, politique qui se croise avec le chantier Vale. Il est vrai que ce sont des choses qui peuvent s’agréger puis créer des dynamiques que l’on ne souhaite pas », interpelle le président de l’Ustke.
Rappel. L’usine de Goro, c’est Jacques Lafleur qui l’a mis sur les rails. Le process que ce dernier a soutenu avant l’émergence du site industriel du Grand Sud, « c’était d’aller jusqu’à l’oxyde de nickel ». Et ce rappel, c’est semble-t-il Adolphe Digoué qui l’a soulevé lors des échanges intervenues hier soir au haussariat. Et aujourd’hui, « on veut faire marche arrière », rétorque André Forest en pointant du doigt Sonia Backes, la présidente de la province Sud. Le fait d’aller jusqu’au « produit fini » est sans commune mesure avec ce qui se fait actuellement à Vale NC. Korean Zinc fait parti de ces quatre leaders mondiaux qui utilise ce process dont un pan de l’hydrométallurgie, le traitement de la saprolite.
Pas ou peu d’activité minière. Des points de blocages sont organisés avec l’ICAN, le Collectif « Usine du Sud = Usine Pays » et l’USTKE. Du nord au sud, les activités minières sont au ralenti avec la grève générale lancée par notre centrale dès le 30 novembre qui a pris effet dans la nuit de mardi à mercredi à minuit. Une grève touchant principalement les secteurs miniers de ces entreprises : SLN (Tiébaghi-Népoui, Nouméa), NMC (Kouaoua-Canala), KNS (Vavouto), Montagnat (La Tontouta), Vale NC (Goro à Yaté). « La mobilisation est assez suivie sur les sites miniers de la SLN. Derrière Eramet, c’est l’Etat français. Ce sont ces symboles-là que l’on a voulu marquer par rapport à cette mobilisation », précise Léonard Wahmetu, secrétaire fédéral de la Fédérations des Mines, des Carrières et de la Métallurgie.
La grève des secteurs miniers sera suivie et solidifiée par la grève des secteurs interprofessionnels ce jeudi 3 décembre. A retenir que la grève est reconduite de 24 heures dans les secteurs des mines, de la métallurgie et des carrières.
L’accord actionnarial a été signé et acté le lundi 5 octobre, et au dernier comité d’entreprise extraordinaire en date du lundi 16 novembre, l’Ustke a annoncé son désengagement de cet accord. Aujourd’hui même (mercredi 2 décembre), les délégués syndicaux STKE de VALE NC vont signifier très clairement au comité d’entreprise extraordinaire leur désengagement de l’accord actionnarial (un accord sur l’épargne d’entreprise et un second accord sur le fond de placement) dès ce soir. Lors de cette réunion extraordinaire, il est prévu à l’ordre du jour : la présentation de la nouvelle organisation actionnariale et la consultation (avis) des élus sur ce sujet.