PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

mardi 30 septembre 2014

Tensions à Lifou après l'arrestation du fils du Grand Chef Boula


Tensions à Lifou après l’arrestation du fils du grand chef Boula, Jonathan Boula. Ce mardi, des représentants des autorités coutumières du district de Lössi ont apporté deux courriers à la gendarmerie dénonçant les conditions de son interpellation.
Tribunal de Wé à Lifou
Tribunal de Wé à Lifou


Le réveil des Iles !! Notre aérodrome serait dangeureux !!!

Appel à la mobilisation générale des loyaltiens et des Kuniés pour une action de blocage d’envergure de la ville de Nouméa, dans les prochains jours, en représailles à la décision du gouvernement de déménager l’aérodrome de Magenta sur la Tontouta. 
En effet , hier, dans l’émission « Itinéraire » de Calédonie 1ère, on nous a annoncé qu’une étude avait été lancée par le Gouv.nc sur une éventualité de déménager l’aérodrome de Magenta sur la Tontouta, étude pilotée par des soit disant spécialistes du terrain.N’oublions pas que ce bébé appartient à l’UCF, rien de plus naturel pour un parti qui ne veut pas entendre parler de l’émancipation des Kanak et qui a vu le jour lors des dernières élections municipales de Mars 2014.
La réponse du gouvernement de la N.C ne s’est pas fait attendre, il a saisi la balle au bond et profitant du désaccord des indépendantiste en son sein, il a enclenché les démarches d'investigations et recruté des « expertes » pour donner plus de poids à cette mascarade et mieux travestir l’étude et les sondages réalisés, en évoquant plusieurs raison à cela.Des arguments mensongers tels que : raison économique- de sécurité- que le transport aérien commercial de passagers était seulement autorisé à titre dérogatoire par l’aviation civile. Le moment est venu pour (eux)de rétablir l’équilibre de la procédure, en prononçant purement et simplement le « blanchiment » de Magenta en faveur des projets immobiliers ambitieux de la mafia blanche, loyaliste locale et pouvoir rejeter, encore plus, les kanak à la périphérie de la ville.Comme si la démolition des cases Kanak lors de l’évènement « une tribu dans la ville » ne leur suffisait pas , mais qu’il fallait continuer à «blanchir » Nouméa en passant le balais dans les recoins de celle-ci, là où le taux de fréquentation des Kanak est le plus élevé.Magenta était déjà sur la liste des sites à « nettoyer au karcher », pour reprendre le fameux termes de Sarko et ce depuis le fameux bras de fer entre l’USTKE et Air-cal.Il fallait à tous prix extraire cette verrue noire, de peur que de tels évènements et débordements envahissent, demain, les faubourgs et quartiers chics de la ville.Surtout ceux qui sont à proximités de l’aéroport, Magenta-Ouémo entre autre et surtout que cela pourrait déclencher le genre d’émeute raciale comme aux Etats unis.
Mais de qui se moque-t-on ??
L’émission de Calédonie 1ère n’a-t-elle pas été réalisée dans le cadre des 60 ans de Air-Calédonie ?Soixante ans que les Loyaltiens font vivre cette société et prennent l’avion pour y être déposés à Magenta.Aujourd’hui, pour une affaire de gros sous, on veut nous faire atterrir à Tontouta !!!Le comble par-dessus tout, c’est de vouloir nous faire croire, que la majorité des gens des îles sont d’accord pour cette initiative, en se basant sur l’avis dérisoire, insignifiant, d’une centaine de gus triés, interrogés sur le volet et qui n’ont rien à cirer de cette problématique puisqu’ils résident tous à Nouméa le reste de l’année.Alors, à qui veut-on faire avaler la couleuvre ??? Face à cette mystification – imposture– duperie- démagogie, nous, gens des îles, restons unis et préparons –nous, à régir de manière conséquente, en restant toujours dans la légalité des choses et dans le respect des règles.
Un kanak des îles prêt à se mobiliser et toi ???

Nous allons vous présenter un Top 15 des aéroports les plus étranges, insolites et dangereux du monde rien à voir avec Magenta !!!!!!!!!!
1/ Saint Barthelemy
       http://lacompagny53.free.fr/images5/Barth1.jpg

2/ Aéroport Tenzing-Hillary, Lukla (Népal)
http://cdn-media-1.lifehack.org/wp-content/files/2014/09/plane-at-tenzing-hillary-airport-lukla.jpg
     3/ Aéroport Princess Juliana, Saint-Martin (Antilles néerlandaises)
Atterrissage de deux Boeing 747 à Saint-Martin
  
  4/ Aéroport Juancho E. Yrausquin, Saba (Antilles Néerlandaises)
   5/ Aéroport de Gibraltar (Gibraltar)
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6/ Aéroport de Hong Kong Kai Tak

http://blog.elevatingtheupstate.com/wp-content/uploads/2014/03/030414-kaitak.jpg
 7/ Ice Runway (Antarctique)
8/ Aéroport de Paro (Bouthan)
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9/ Aérodrome de Courchevel (France)

http://jodel.chez-alice.fr/images/020709e.jpg

  10/ Aéroport de Congonhas, Sao Paulo (Brésil)
11/ Quito
 http://db2.stb.s-msn.com/i/C6/2BE43042AEECC6CAAAAB75B9AE3128.jpg
12/ Aéroport Tegucigalpa (Honduras)
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13/ Aéroport du Kansai, Osaka (Japon)
 
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        14/ Aéroport de Funchal, île de Madère (Portugal)
 http://a133.idata.over-blog.com/600x426/5/43/96/52/Top-15-aeroport/perspec_pista_ne.jpg
15/ Aéroport International Don Muang, Bangkok (Thaïlande)
 
 Aéroport de Don Muang inondé

Un comité pour quoi faire ?


En 1998, l’accord de Nouméa s’était conclu grâce à une série d’ambiguïtés qui seraient à régler au fil du temps. Seize ans après, on attaque désormais les sujets qui fâchent.Comme chaque année, une bonne partie de l’élite politique calédonienne s’est envolée pour Paris et va s’asseoir autour du Premier ministre, dans le cadre du Comité des signataires de l’accord de Nouméa. Mais dans quel but ? Quelles seront les conséquences de l’absence de l’UC ? 


En 1998, l’accord de Nouméa s’était conclu grâce à une série d’ambiguïtés qui seraient à régler au fil du temps. Seize ans après, on attaque désormais les sujets qui fâchent.

Vanuatu: nouveau report de la conférence d'unification des mouvements indépendantistes papous.

lundi 29 septembre 2014

Rapport du Comité Consultatif Coutumier Environnemental de septembre 2014

Il faut appeler "un chat" : un chat : demain la troisième guerre mondiale ?

Une infographie animée pour mieux comprendre les nouvelles zones et les nouvelles formes de conflits. Une infographie animée pour mieux comprendre les nouvelles zones et les nouvelles formes de conflits. Laura Geisswiller
Alors que la coalition internationale, dont fait partie la France, continue de mener des frappes en Irak et en Syrie pour lutter contre Daech, et que la crise ukrainienne ne semble pas s'être apaisée après dix mois d'affrontements, la presse internationale s'interroge sur les possibilités d'une troisième guerre mondiale. Certains conflits sont vieux de plus de 60 ans, d'autres prennent de nouvelles formes. Découvrez notre infographie animée pour mieux comprendre dans quelles zones se trouvent les tensions internationales aujourd'hui, et quelles sont leurs raisons.

Infographie Animée : demain la troisième guerre... par courrierinternational

Fraude au diplôme : près d’un candidat sur deux triche sur son CV et en KANAKY ?

 
Si quelques cas médiatiques frappent les esprits, le phénomène de la « fraude au CV » se révèle bien plus répandu qu’on ne le croit.
Selon un livre à paraître ce jeudi, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, aurait usurpé une partie de ses diplômes avant de présenter sa thèse. L’intéressé dément, mais la situation met en lumière un phénomène bien plus courant qu’on ne le croit: la fraude au CV, allant de la simple amélioration de la description d’une mission à la mention d’un diplôme jamais décroché. Quelques cas célèbres - comme l’usurpation du titre d’agrégé de philosophie par le grand rabbin Gilles Bernheim ou le flou entourant les doctorats de la garde des sceaux Christine Taubira - ont frappé les esprits. Mais à tous les niveaux, les exemples ne manquent pas.
C’est en tout cas ce que souligne une étude réalisée en février 2013 par le cabinet de recrutement Florian Mantione Institut. Les 352 entreprises et directeurs de ressources humaines interrogés avaient alors répondu que 33% des candidats s’attribuaient «souvent» ou «toujours» un faux diplôme. Et plus largement, près de la moitié des recruteurs français (46%) estiment que les candidats gonflent leur CV. Des chiffres impressionnants qui s’expliquent en partie par le fait que nombre de recruteurs reconnaissent ne pas vérifier le parcours déclaré par les candidats. Et pourtant, lorsqu’ils le font, la surprise est au rendez-vous dans plus d’un quart des cas. Sur la base de ce constat, Emmanuel Chomarat a créé en 2011 une structure de vérification des diplômes, baptisée Verifdiploma. Pour lui, «quels qu’ils soient» et «dans toutes les strates de la société», les individus mentent sur leurs diplômes. Sur les 4553 diplômes que ses entreprises clientes lui ont confié pour vérification entre 2010 et 2012, 1192, soit 26 %, étaient inexacts.
Si les postulants trichent le plus souvent sur les responsabilités occupées précédemment (75 %), les compétences linguistiques (73 %) ou encore la rémunération (50 %), l’enjeu du diplôme est de taille, notamment pour les écoles qui souhaitent protéger leur «marque». Une jeune société, CVTrust, s’est positionnée sur ce créneau, en proposant la certification de diplômes et tout autre document académique, en version numérique. HEC et Sciences Po. ont déjà adopté cet outil, permettant notamment d’intégrer son diplôme numérique à son profil sur les réseaux sociaux professionnels. 

Source

dimanche 28 septembre 2014

Comité des Signataires: l'Union Calédonienne n'ira pas



© NC1èreLe comité directeur de Waawiluu a donc tranché: l'UC ne participera pas au 12 ème comité des signataires qui se déroulera, la semaine prochaine, à Paris. Raisons invoquées: l'absence de réponses claires de l'Etat, notamment sur le dossier des listes électorales. 



Le discours d'ouverture de ce comité directeur, par Daniel Goa, avait déjà donné le ton. Les référendums à venir n'auront, aux yeux de l'Union Calédonienne, aucune valeur si la question des listes électorales n'est pas tranchée. D'où la pression mise par l'UC sur l'Etat en décidant de boycotter le 12 ème comité des signataire, qui doit se dérouler, en fin de semaine prochaine, à Paris. La décision a été prise , ce samedi, à l'issue de longs débats lors de son comité directeur de Waawiluu ( Houaïlou) .
L’UC indique avoir fait des propositions mais déplore l’absence de réponses claires de la part de l’Etat. Pour Gérard Régnier, Secrétaire Général de l'Union Calédonienne, ce boycott est lié à la non résolution de la question du corps électoral des citoyens. Joint par téléphone, il parle de "trahison" en faisant allusion au discours de Ayrault, alors 1er ministre, devant l’Assemblée Nationale et qui portait sur cette question. A la place, le parti a décidé d'envoyer son président à l'ONU, le 8 octobre prochain, devant la 4 ème commission. Daniel Goa y plaidera la non mise en œuvre de l'accord de Nouméa par l'Etat.
En attendant, le boycott de l'UC ne devrait pas remettre en cause la tenue du comité des signataires. Ce n'est d'ailleurs pas la 1ère fois que l'UC boude ce rendez-vous. En 2002, à Koné, l'UC avait déjà refusé de participer à ce rendez vous annuel des signataires de l’Accord de Nouméa.

samedi 27 septembre 2014

OUTRE-MER: LA METHODE PAU-LANGEVIN : Faut-il larguer l'outre-mer ?

OUTRE-MER: LA METHODE PAU-LANGEVIN - Faut-il larguer l'outre-mer ?

Faut-il larguer l'outre-mer ?

La Guadeloupéenne, George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer a reçu l’ancien ministre, le député et président de la Région Guadeloupe, Victorin Lurel. Ce rendez-vous s’est inscrit dans une série d’entretiens que la ministre a souhaité conduire avec tous ses prédécesseurs de la rue Oudinot, faisant ainsi le lien entre plusieurs décennies d’expériences ministérielles. Nous saluons cette entreprise. Ministres de plein exercice et secrétaires d’État se succèdent ainsi depuis la rentrée rue Oudinot. Dans un contexte de crise budgétaire et sociétale marqué par des situations difficiles et face aux nombreux défis adressés par l'Outre-mer français à l’État, cette série d’entretiens devrait donner lieu à des échanges de vues sur la situation actuelle et aider à la prise de décisions. 
Il y a aussi des dossiers brûlants comme le processus de quasi indépendance en cours en Nouvelle-Calédonie ou bien encore la difficile régulation des économies outre-mer, toutes plus ou moins sinistrées. Fait rare, en désaccord avec le gouvernement, un haut-commissaire  a démissionné cet été.  En fait, George Pau-Langevin n'est pas vraiment une politique : elle est issue du milieu associatif et connaît, pour l'avoir pratiqué, l'art du dialogue et du consensus si inhabituel dans les ministères français. Elle semble donc vouloir prendre le temps d’une écoute attentive afin de contribuer à l’émergence de réponses aux questions des Outre-mer. Nous pensons que dans la situation présente, c'est la bonne voie mais à condition de pouvoir trancher à un moment donné même brutalement si nécessaire. Outre Victorin Lurel, la ministre a déjà reçu Michèle Alliot-Marie et Louis Le Pensec. Elle poursuivra ses entretiens dans les prochains jours avec, notamment, François Barouin et Henri Emmanuelli.

Nouvelle Calédonie prête pour la décolonisation ?
Au printemps, les indépendantistes du FLNKS avaient obtenu de l'ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault l’autorisation d’une demande auprès de l’ONU d’une mission spécifique en Nouvelle-Calédonie. Le président du congrès de Nouvelle-Calédonie avait confirmé que l’État avait donné son accord pour qu’une mission du Comité des 24 des Nations Unies vienne en Nouvelle-Calédonie avant le scrutin provincial du 11 mai dernier . La venue d'une telle commission a marqué clairement le début d'un processus de décolonisation qui aurait reçu de facto l'aval de Paris. Cela démontrerait bien que le gouvernement français ,occupé à racler les fonds de tiroir, s’inscrirait clairement dans un abandon progressif de cette terre française pourtant la seule productive et relativement bien organisée.

A terme si l'urgence se présentait, la France n'exclurait-elle donc plus de larguer certains territoires ultra-marins ? Ce d'ailleurs à quoi, l'opinion publique n'y verrait aucun mal : il suffit de lire ici même certains commentaires de nos textes pour l'Outre-mer pour s'en convaincre ! Or, rappelons que Nouméa est sans doute la plus belle ville française ultra-marine, qu'elle est riche de potentiel minier et maritime et que, s'il peut encore y avoir un peu d'espoir pour la France de tenir son rang et de ne pas devenir un pays sous-développé, c'est en axant à fond sur la maritimisation de nos ressources dont les Outre-mer sont les principaux atouts. Mais à Paris, Bercy fait la loi.

Un outre-mer ingérable  Pourtant, régulièrement, la France découvre que tout n’est pas rose dans ses départements et régions d'outre-mer. Ponctuellement, régulièrement, des événements violents le lui rappellent. En 2009, ce fut une grève générale en Guadeloupe qui s’est ensuite propagée en Martinique puis en Guyane. Aujourd’hui, c’est indirectement encore dans les Antilles et particulièrement en Guadeloupe que le signal est envoyé, avec des chiffres sur la délinquance carrément affolants. Pour les gendarmes, la situation devient en effet ingérable en Guadeloupe et la situation n’est pas franchement meilleure en Martinique et en Guyane. Ces chiffres de la délinquance ne font que refléter les situations économiques et sociales désastreuses de tous ces départements. Depuis 2008, date où l’Observatoire National de la Délinquance a décidé d’inclure les départements d’outre-mer dans son palmarès, la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane sont constamment dans le peloton de tête. En 2012 (dernier rapport connu), la Guyane était le 2ème département où on constatait le plus d’agressions physiques par habitant, derrière la Seine-Saint-Denis (19,54 et 19,90 pour 1 000 habitants), tandis que la Martinique et la Guadeloupe étaient toutes deux dans le top 10 (respectivement 5ème et 6ème). Dans les trois départements, la proportion d’homicides volontaires était particulièrement élevée. Mais la tendance serait devenue inquiétante ces derniers mois. La Guadeloupe (et ses 400 000 habitants) ont dépassé au premier semestre de l'année les 40 meurtres alors que la Corse (environ 310 000 habitants) et Marseille (environ 800 000 habitants) n’atteignent pas encore les 15 chacun. Dans le même temps, la Guyane reste championne des homicides rapportés au nombre d’habitant (environ 10 pour 100 000 habitants).  
Plusieurs causes de délinquance sont avancées

La première est que les trafics de drogue et d’armes progressent. Mais la proportion de règlements de compte reste inférieure à celle de la cité phocéenne. Une deuxième explication est une banalisation de la violence : la Guadeloupe est championne des meurtres pour des peccadilles. Par exemple, cette année, un jeune a été assassiné pour un compliment à une jeune fille en boîte de nuit ! La violence intrafamiliale progresse fortement. Aux Antilles, l'éducation autrefois religieuse et sévère s'est effondrée, résultat de la politique de la ''bienveillance'' de la déséducation nationale. En Guyane, l’orpaillage avec l'immigration brésilienne extrêmement violente n’y est pas étranger. Quoi qu’il en soit, le manque de moyens policiers est plus que patent entraînant un véritable laxisme policier que les jeunes délinquants ont très bien compris. La misère n’est pas plus belle au soleil
Dans l’imaginaire collectif, Martinique, Guadeloupe et Guyane riment avec les îles (pour les deux premières), soleil, mer, vacances, etc. Si, vu de la Métropole, tout ceci est évidemment vrai, la réalité est moins paradisiaque pour les habitants. Les grèves de 2009 l’avaient d’ailleurs très bien illustré. Pour rappel, à l’époque la Guadeloupe avait connu un mois et demi de blocage, la Martinique un mois et la Guyane un peu moins. La cause peut sembler minime : le prix de l’essence. Mais dans ces territoires structurellement en difficulté, la moindre petite étincelle peut provoquer une gigantesque déflagration.

C'est aussi le cas de la Réunion, véritable chaudron social. En fait, on ne traite jamais les problèmes de fond : monopole de la Sara (Total) en Guadeloupe, monopoles et prix excessifs de la grande distribution, défiscalisations abusives, indexation des salaires des fonctionnaires. Après tout mouvement social, on déverse des fonds qui servent en fait la petite élite locale des élus territoriaux. Les populations locales ont à chaque fois l’impression d’avoir été abandonnées par l’État. Et pour cause, les chiffres sont effrayants. Le taux chômage atteint actuellement près de 25% dans les trois départements, soit le double de la moyenne nationale. Les jeunes qui représentent une part importante de la population (la proportion de moins de 25 ans varie de 30% à 40%) connaissent toutes les difficultés du monde à s’insérer sur le marché du travail (près de 60% de chômage chez les actifs de 15 à 25 ans). Nous pouvons ajouter au tableau un taux de participation (proportion des personnes en âge de travailler, c’est-à-dire de 15-64 ans en France, exerçant un emploi où en cherchant un officiellement) particulièrement faible, ce qui reflète un marché du travail très dégradé. De plus, le pouvoir d’achat reste aussi faible avec des salaires misérables et des prix élevés. Ces chiffres ne sont malheureusement que le triste reflet du manque de dynamisme de l’activité économique de ces pays, vivant en fait d'une économie artificielle, d'une vieille économie de comptoir. Certes, à première vue, ces territoires se portent mieux que leurs voisins caribéens (pour la Martinique et la Guadeloupe) et d’Amérique du sud (pour la Guyane) mais les apparences sont trompeuses. Le secteur agricole reste encore très spécialisé (bananes, ananas et cannes à sucre) avec une forte production vivrière où les faibles surplus sont simplement revendus au marché local. L’industrie, principalement agroalimentaire et en biens intermédiaires, est encore très jeune et de taille trop modeste. Le tourisme, principal secteur d’activité, subit de plein fouet la concurrence des îles ou pays voisins (République Dominicaine), plus attractifs grâce à la faiblesse des prix. Aussi, les trois départements d'Amérique vivent principalement des aides de l’État et de l’Union Européenne et sont placés de fait dans un état de dépendance vis-à-vis d’eux. Les ménages martiniquais, guadeloupéens et guyanais sont aussi parmi les plus endettés de France. Il faut bien reconnaître que tous ces handicaps restent malheureusement des vestiges de l’époque coloniale jamais traités.

La lutte des classes remplacée par la lutte des races
 
Les Antillais sont complexés. Chez eux, le colorisme reste une réalité : pour les Noirs, avoir une peau plus claire reste un avantage. Ceux-ci se sentent encore divisés entre Noirs au teint plus foncé, Chabins (Noirs possédant une couleur de peau plus claire) ou Mulâtres (personnes nées d’un parent blanc et d’un parent noir). Les descendants d’Indiens (les « Coolies » en Martinique ou les « Zindiens » en Guadeloupe) sont encore peu considérés. À ce tableau viennent s’ajouter diverses minorités (descendants de Libanais, de Syriens ou d’Asiatiques principalement). Dans cette mosaïque de diversités, c’est pourtant bien l’opposition entre Noirs et Blancs qui semble surclasser l’antagonisme entre prolétaires et bourgeois. Les problèmes sociaux non résolus exacerbent le racisme anti-blanc y compris à Mayotte. L'Etat français ne paraît plus seulement impuissant mais incompétent pour briser cette mentalité raciste anti-blanc. De fait, le turn over des fonctionnaires français est néfaste. Dans leur dominium, les Anglais s'étaient toujours appuyés sur des fonctionnaires ultra-marins permanents, adaptés localement mais la France a toujours rechigné à le faire car elle craignait la corruption. En fait, l’économie ultramarine est une économie d’oligopoles privés (locaux et métropolitains), avec une forte étatisation. Cette situation est proprement française. Près de 70 ans après la départementalisation, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane restent très dépendantes de la métropole.

Dans cette perspective, l’État au sens libéral ne fonctionne pas. Ce qui fonctionne c'est un vieil état bureaucratique obsolète et un libéralisme privé totalement sauvage. Le niveau élevé des prix illustre très bien cette double erreur. Elle s’explique par deux facteurs. Le premier provient de la sous-production structurelle des Outre-mer qui les oblige à importer la majorité de leurs produits, importations qui se font majoritairement en provenance de la Métropole, alors qu’il serait souvent moins coûteux d’importer localement. Le second facteur vient des marges énormes que se font les quelques distributeurs locaux qui s’entendent tous dans l'arrière salle de quelques restaurants gastronomiques. Quant aux banques, leurs tarifs sont double ou triple de ceux de Métropole. Le troisième problème est la charge économique des fonctionnaires métropolitains expatriés. En Martinique, Guadeloupe et Guyane, les fonctionnaires représentent encore entre 30% (pour les deux premières) et 40% (pour la troisième) de la population. Ceux-ci, souvent métropolitains, bénéficient de nombreuses primes. Si elles sont très utiles aux fonctionnaires, elles sont néfastes aux salariés du privés, car elles créent des économies à deux vitesses et augmentent artificiellement la masse monétaire en circulation (et donc maintiennent le niveau élevé des prix).
Ainsi les solutions existent mais personne, depuis des décennies, n'a le courage de les prendre à bras le corps. Consulter les ministres de l'Outre-mer successifs est une bonne idée mais si une fois de plus c'est pour s'entendre dire qu'on ne peut rien faire, qu'il ne faut pas toucher à cela car sinon c'est l'explosion à quoi servent alors ces réunions ? A préparer le grand largage ?
 



Source

Hommage de Dieudonné au Grand Chef Ataï

vendredi 26 septembre 2014

DECLARATION LIMINAIRE AU COMITE DE PILOTAGE DE SAINT LOUIS (Province sud, mardi 23 septembre 2014, 14h)


http://www.congres.nc/wp-content/uploads/2013/08/RW-MotduPresident-e1387152360690-462x260.jpg
Monsieur le président, Mr le représentant de l’Etat, Mr le Maire
Mesdames et Messieurs
 
La chefferie WAMYTAN a répondu à votre invitation pour la réunion de cette après-midi car elle attend  déjà depuis un moment que ce comité de pilotage de St Louis soit réactivé, c’est chose faite désormais et on vous en remercie.
La décision de participer à cette réunion, nous l’avons prise dimanche soir après un long débat, car certains des responsables coutumiers voulaient tout simplement boycotter cette réunion pour marquer notre désapprobation et notre colère face aux propos du commissaire délégué de la république française pour la province sud, lors des débats en assemblée de la province sud jeudi 11 septembre sur le rapport n° 1525-2014/APS  portant création du comité de pilotage de St Louis. Ces responsables m’ont cependant chargé de venir vous faire connaitre notre état d’esprit après ce que nous avons entendu et qui a été relayé dans les médias et les réseaux sociaux  et que nous considérons comme déplacées et irrespectueux tendant à jeter l’opprobre sur la chefferie WAMYTAN. 

Cupidité europèènne : certains pays membres de l’UE achèteraient du pétrole de l’Etat Islamique (EI)

Alors que nous indiquions récemment que du pétrole du Kurdistan est exporté depuis janvier vers la Turquie, laquelle assume pleinement ses relations économiques avec cette région d’Irak, affirmant même haut et clair destiner ce pétrole au marché international, selon Anadolu news agency, c’est désormais ana Hybášková, ambassadrice de l’Union européenne en Irak qui vient d’affirmer lors du Comité des Affaires étrangères du Parlement européen que certains pays européens avaient acheté du pétrole à « l’Etat islamique » .
Néanmoins, en dépit des questions pressantes de certains députés européens désireux d’en savoir plus, cette dernière a refusé de divulguer la liste des pays impliqués.

jeudi 25 septembre 2014

Autre son de cloche : «L'enlèvement est monté de toutes pièces par les services secrets français»

Ali Zaoui, expert en questions sécuritaires et lutte antiterroriste, au Temps d'Algérie :

Ali Zaoui, ancien militaire, expert en questions sécuritaires et lutte antiterroriste, ne croit pas à la version donnée par les autorités françaises  sur l'enlèvement du touriste français en Algérie. Il a indiqué que le rapt  du ressortissant français Pierre Hervé Gourdel à Bouira est monté de toute pièce par les services secrets français afin d'entraîner l'Algérie dans la lutte contre Daech.

Le Temps d'Algérie : Quelle analyse faites-vous du rapt du ressortissant français Pierre Hervé Gourdel à Bouira ?  
Ali Zaoui : Pour moi, cet enlèvement est monté de toute pièce par les services secrets français. La France veut forcer l'Algérie à s'ingérer militairement dans la région et notamment en Libye. C'est le même scénario de Pierre Camatt. On se souvient encore de son affaire.
Les Français veulent resserrer l'étau sur l'Algérie et lui forcer la main pour entrer dans ces conflits, surtout après la création de la coalition pour lutter contre l'Etat islamique (EI), et la participation de 10 pays arabes, comme déclaré par le président américain Barack Obama. L'Algérie est une puissance régionale à ne pas négliger.
La France ainsi que d'autres pays ont besoin de cette force pour les aider à combattre le terrorisme qu’ils ont même soutenu et financé. Alors que l'un des principes indéfectibles du pays est celui de ne jamais s'ingérer dans les affaires internes des pays et encore loin de sortir son armée hors de ses frontières.

Pourquoi vous pensez que ce rapt est un scénario monté par les parties citées ? Disposez-vous de preuves ?
Tous les indices indiquent que ce rapt combien même revendiqué par le groupuscule «Djound al khilafa» a été déjà planifié. Comment se fait-il que Pierre Hervé Gourdel soit enlevé le lendemain de son arrivée en Algérie ?
Pourquoi ne s'est-il pas conformé aux consignes de sécurité ? Le ressortissant français faisait de la randonnée dans cette région connue pour son insécurité. Pourquoi a-t-il donc choisi cet endroit ? Le kidnappé avait loué un chalet au nom de son ami algérien afin d'éviter d'être identifié par les services de sécurité algériens.
Et puis, dans son dernier tweet, on pouvait lire «Quand je rentre d'Algérie après le premier octobre, si je rentre». Cela indique qu'il était certainement destiné à mener une mission précise en Algérie. Les deux premiers ressortissants français enlevés en Algérie ont déjà été identifiés comme étant des agents d'espionnage français. Pour moi, il n'y a pas de doute. Gourdel serait un agent français bien rusé.

Mais le groupe dit «Djound el khilafa» a revendiqué ce rapt…
Le groupe terroriste activant dans cette région, baptisé «Djound el khilafa» qui a porté allégeance il y a quelques jours à l'organisation terroriste Daech, est composé de douze membres. Il serait vrai qu'ils ont pu enlever ce ressortissant français.
Le chef de ce groupe, de son vrai nom Djamel Aissaoui (Abou Djahada), a cherché par cet acte un nouveau coup médiatique. Mais je pense que cet enlèvement est de la pure propagande médiatique dans la région et au niveau international. Les médias servent de trait d'union entre «Djound el khilafa» et Daech. En réalité, ce groupe terroriste n'a pas de contact direct avec cette organisation et utilise les médias pour atteindre ce but.
Ces dissidences ne sont, dans le fond, qu'une guerre de leadership entre eux. Le but d'une telle annonce est d'attirer le plus grand nombre de jeunes et de les enrôler dans leurs rangs. Mais ce n'est pas sans compter sur la volonté de l'ANP qui est de combattre sans relâche le terrorisme et son financement. Qu'il s'agisse d'Aqmi ou de «Djound el khilafa», c'est juste les noms qui changent mais la détermination de l'armée reste la même. 

Croyez-vous que les services de sécurité seraient en mesure de le sauver ?
L'ANP est capable de défendre et de protéger l'intégrité du territoire, du peuple et des ressortissants étrangers en Algérie. L'opération de ratissage menée hier aboutira. Les services de sécurité ont acquis une expérience en la matière. L'ultimatum de 24 heures fixé par ce groupe terroriste par la voix du kidnappé via la vidéo diffusée hier ne doit pas être une entrave dans les recherches menées par l'ANP.
Entretien réalisé par Fella Hamici

Source : http://www.letempsdz.com/content/view/131667/182/
 
 La suite de l’histoire montre que pour une fois, le but n’était pas de faire entrer du fric dans les caisses d’on ne sait qui, mais de frapper le esprits, de créer une sainte terreur chez les populations pour leur faire accepter n’importe quoi.
C’est en effet la première fois qu’un otage enlevé le mardi est égorgé le mercredi .
Ceci aura permis à tous les députés qui ont signé le patriote act à la française, le PCF en tête, de dire « Vous voyez bien qu’on avait raison » et à Hollande, qui n’en est pas à un discours ridicule près, de clamer l’union sacrée des Français autour de lui. « Gourdel a été tué parce qu’il était Français… »
Bien sûr…Surtout parce que tu as entraîné la France dans une guerre où elle n’a rien à faire.
Il faut dire que le procédé est assez efficace. Il fallait voir hier soir sur Facebook le chœur des lamentations « écoeurées par cet acte horrible »…Les coulisses , à mon avis sont autrement gluantes de sang.
Mais ceci est encore, sans doute de la petite bière. N’oublions pas que ces inventifs démons de l’Internationale du crime ont pour but de récupérer la Syrie et de dégommer Poutine, tout en gardant l’UE au chaud. Vastes ambitions. Vaste programme.
On attend, au mieux, une nouvelle affaire Gladio, un nouvel inside job de l’OTAN, attentat qui ne surprendra que la foule des ignorants ou un nouvel 11 septembre sur lequel bien des services secrets doivent plancher.
Il faut dire que dans ce grand jeu que nous observons sur internet, comme autrefois les dieux de l’Olympe, nous voyons nettement les mensonges, les combines, les avions qui s’abattent, disparaissent et dont on ne parle plus, les guerres qui écrasent en un été des populations innocentes puis passent à la quatrième page des journaux. Leurs guerres scénarisées, au coeur desquelles ils essaient de sauver la réputation de Hollande qui les remerciera en votant TAFTA , de grande importance pour eux. Tout ceci est l’Histoire de notre temps.
Il n’y a plus que deux camps : Empire VS Résistance.
Un Empire moribond prêt à tout et une résistance qui chaque jour croît et ouvre d’autant plus les yeux que les manœuvres de l’ennemi universel sont grossières. Poutine est de ce côté. Ainsi que les Brics. Ainsi que tous ceux en France qui veulent sortir de l’UE. Mais le fric sort des photocopieuses de l’Empire. C’est quand même un gros avantage, « le nerf de la guerre » comme on disait autrefois.
Les âmes sensibles vont encore nous dire : « Mais quoi, il y a eu un mort et dans d’horribles conditions ! » (Bravo aux scénaristes qui se sont aperçus que « décapités » frappait plus les esprits qu’une balle dans la tête ou pendu, qui n’était pas mal.)
Pauvres qu’ils sont… Dans ce monde là, un mort est un chamallow qu’on mastique en continuant ses petites affaires.
« Allo ? Où en est la Bourse ? Invente un truc, faut que ça monte… »
 
Car tout se manipule. Tout est stratégie. La stratégie du choc. Merci Naomi.
Alors ? Que vont-ils inventer aujourd’hui, marchant sur des corps tièdes et des villes glacées ? 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-ancien-militaire-algerien-157231 

NE PAS OUBLIER :

Toute la presse française se fait l'écho zélé des meurtres sionistes !


Quand il s'agit des assassinats commis par les sionistes, la presse française ne s'encombre pas d'enquêtes, encore moins de présomption d'innocence. Plus encore, la presse française glorifie la peine de mort et les exécutions arbitraires ! Cette presse, relaie de la hasbara sioniste aime nourrir les fantasmes de "terroristes". Et si les palestiniens en faisaient autant pour venger Mohammed Khdeir qui a été kidnappé, torturé et brûlé vif par ces sionistes ? Le lieu de cette barbarie n'est pas Hébron mais Al-Khalil, ville palestinienne, occupée et défigurée par les crimes de l'occupation !