Voilà qui a remis une pièce dans la machine à clash. Une semaine après l’annonce de la nomination de Manuel Valls à la tête d’une mission d’information sur la Nouvelle-Calédonie, la joute verbale à coups de tweets et de communiqués se poursuit entre Jean-Luc Mélenchon et l’ex-Premier ministre. Tout a commencé par une première missive, envoyée à François de Rugy, président de l’Assemblée nationale par le leader de La France insoumise. «Un accord d’origine inconnue a décidé de confier la présidence de cette mission à M. Manuel Valls. On ne saurait faire choix plus inapproprié. M. Valls est un personnage extrêmement clivant, qui suscite de forts rejets du fait de sa proximité avec les thèses ethnicistes de l’extrême droite», écrivait-il vendredi pour justifier sa démission de la mission d’information en question. Réponse immédiate du président de l’Assemblée, qui a assuré dans un communiqué que «la création et la constitution de la mission» s’étaient déroulées «dans des conditions parfaitement conformes au règlement» de l’Assemblée.