PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

lundi 28 novembre 2016

Élie Domota : « Fondamentalement, François Fillon est un colon »

A photo taken January 21, 2010 of trade union leader Elie Domota in Pointe-à-Pitre. Domota (born in 1963) is a trade union leader from Guadeloupe, spokesman of Liyannaj Kont Pwofitasyon or LKP (« Movement against exploitation » in creole) and general secretary of the UGTG, the main trade union in Guadeloupe. He was the leading figure in the general strike in Guadeloupe which started on January 20, 2009. / AFP PHOTO / DOMINIQUE CHOMEREAU-LAMOTTE
A photo taken January 21, 2010 of trade union leader Elie Domota in Pointe-à-Pitre. Domota (born in 1963) is a trade union leader from Guadeloupe, spokesman of Liyannaj Kont Pwofitasyon or LKP (« Movement against exploitation » in creole) and general secretary of the UGTG, the main trade union in Guadeloupe. He was the leading figure in the general strike in Guadeloupe which started on January 20, 2009.
Le syndicaliste guadeloupéen Élie Domota expose ce qu’il n’a pas pu dire au candidat à la primaire de la droite sur France 2, jeudi soir, après les déclarations de l’ex-premier ministre évoquant un « partage de culture » à propos de la colonisation.

vendredi 25 novembre 2016

USTKE : Solidarité Wa Wi Lùù

Un désastre, les mots nous manquent pour exprimer notre compassion aux familles endeuillées, sinistrées issues des tribus de Ouakaya et de Goareu. Bien d'autres endroits ont été touchés dans la commune de Wa Wi Lùù. Aujourd'hui, on compte cinq personnes décédées, trois disparues et neuf blessés. Trois disparues qui font toujours l'objet de recherche active de la part des secours sur place. 

Notre Organisation ne reste pas insensible aux dégâts occasionnés par ces intempéries qui ont engendré des pertes en vies humaines et rayé de la carte plusieurs habitations. L'USTKE apporte son total soutien et exprime sa plus profonde compassion aux familles plongées dans la détresse qui ont perdu leurs proches  et celles qui sont aujourd'hui en situation très difficile du fait de la destruction de leurs habitations, emportées par la violence des glissements de terrain et la montée des eaux.  
 Pour exprimer sa solidarité envers les populations sinistrées, l'USTKE organise dès ce lundi 28 novembre 2016 une grande collecte afin de recueillir les dons en espèces. 
Une urne sera mise à votre disposition au secrétariat confédéral de l'Organisation. 
L'USTKE sollicite toutes ses fédérations, les militants, les sympathisants et les invite à participer activement à cette grande opération de solidarité. 

Le samedi  10 décembre, à l'occasion  du dernier Bureau élargi de l'année 2016, le Bureau Confédéral confiera l'enveloppe collectée aux responsables de l'Union Provinciale Nord qui auront la responsabilité de la remettre au Maire de la Commune de Wa Wi Lùù.

                                                                                         Pour le Bureau Confédéral 
                                                                 André Forest, 
                                                                 Président de l'USTKE  
source

Solidarité Wawiilu aujourd'hui à Nouville

Radio Djiido,les jeunes des quartiers, le Collectif des artistes,le Collectif tous à la même enseigne


organise ce vendredi 25 novembre 2016 à Nouville

au Kava Bethoe un concert solidarité Wawilu
de 14h00 à 00h00


Merci d'apporter votre solidarité et de passer le message

L’emploi local dans la fonction publique voté au forceps

POLITIQUE. La loi protégeant l’emploi local dans la fonction publique calédonienne a été votée à l’unanimité, malgré l’hostilité des indépendantistes à ce que les conjoints non citoyens aient es mêmes droits
  • Dans le camp indépendantiste, on estime qu’un conjoint pacsé ou marié, ramené de Métropole par un Calédonien pendant ses études, ne doit pas avoir le même droit d’accès à la fonction publique locale.
    Dans le camp indépendantiste, on estime qu’un conjoint pacsé ou marié, ramené de Métropole par un Calédonien pendant ses études, ne doit pas avoir le même droit d’accès à la fonction publique locale. 
    Photo:Thierry Perron Philippe Frédière
    Crée le 25.11.2016

    On aurait pu croire que le texte allait être voté avec facilité et rapidement. En effet, le projet de loi du pays instaurant une protection de l’emploi local dans la fonction publique calédonienne, proposé hier matin au Congrès, reprenait dans les grandes lignes ce qui a été adopté en 2010 pour l’emploi dans le secteur privé.
    Règle de base, une préférence accordée aux citoyens et aux personnes justifiant de dix ans de résidence, avec des atténuations pour les secteurs où le recrutement est difficile : trois ou cinq ans de résidence, voire aucune condition quand il y a carence sur le marché local.

    Passoire
    Mais les deux groupes indépendantistes du Congrès sont arrivés avec une quarantaine d’amendements et l’intention affichée de resserrer tous les boulons. Suppression des paliers de trois et cinq ans pour les non-citoyens, le critère de dix ans de résidence retenu quelle que soit la difficulté de recrutement. Et, en cas de carence sur le marché local (par exemple pour le recrutement d’un ingénieur spécialisé ou d’un chirurgien hospitalier), emploi temporaire d’une personne venue de l’extérieur jusqu’à ce qu’un Calédonien étudiant atteigne les qualifications requises. Leur argument ? La loi protégeant l’emploi local dans le privé serait une passoire, et il ne faut surtout pas la transposer au public.
    Un texte d’une telle importance politique supposant le consensus maximum, le président du Congrès a suspendu la séance pour que les élus se retrouvent autour d’une table et tentent de trouver un compromis.

    Evolution
    Finalement, il a été convenu que le quota de postes de catégorie A (le grade le plus élevé) réservé aux locaux serait porté de 50 à 60 %, celui des catégories B (intermédiaire) de 70 à 80 %. Louis Kotra Uregei a suggéré que pour les fonctionnaires de catégorie C (faiblement diplômés), la porte soit totalement fermée aux non-citoyens et à ceux qui n’ont pas dix ans de résidence. Mais c’est contraire à la Constitution. Il faut au moins une place ouverte.
    Il a également été convenu que ces quotas seraient susceptibles d’évoluer en fonction de l’élévation du niveau de qualification des jeunes Calédoniens (Ils sont 3 000 à l’université de Nouville, et 2 500 étudiants en Métropole).
    On s’achemine donc vers un mécanisme relativement souple. Chaque année, lors de l’organisation des concours administratifs, il sera tenu compte des statistiques des trois années précédentes. Sur proposition de Philippe Gomès, une évaluation sera faite du nombre de nouveaux diplômés susceptibles d’être candidats.

    Conjoints
    Autre pierre d’achoppement, le statut des conjoints. Dans le projet, les conjoints de citoyens ou de personnes justifiant de dix ans de résidence bénéficient des mêmes droits à l’emploi.
    Il s’agit, selon les loyalistes, de répondre à un principe de réalité. Souvent, des jeunes partent faire leurs études et reviennent avec un conjoint qui doit pouvoir s’insérer dans la société. Le cas est d’ailleurs prévu dans la loi sur l’emploi local dans le secteur privé. Mais là aussi, les deux groupes indépendantistes sont hostiles à cette mesure et ont choisi de voter contre. Le dispositif a donc été adopté seulement par 28 voix contre 25.
    Reste que d’ajustements en suspensions de séances pour réécrire tel ou tel morceau de phrase, l’ensemble du texte a été voté à l’unanimité.

jeudi 24 novembre 2016

Le Président intervient au Congrès sur l'emploi local dans la fonction publique le 24/11/2016

Les politiques vont-ils laisser une place aux locaux ? Et au rééquilibrage ???

Cliker sur le lien ci-dessous, pour suivre en direct

https://www.youtube.com/watch?v=zZSvm1PuRUA

mercredi 23 novembre 2016

Affaire Sankara, la France doit accepter la levée du secret défense sans tarder !



Le juge d’instruction burkinabè François Yaméogo chargé de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara vient de lancer une commission rogatoire pour demander la levée du secret défense en France.

Liberté, égalité, fraternité ? Une imposture…

AFFAIRE BADJECK CONTRE AEROPORTS DE PARIS
Un bilan confondant et sans appel après 9 ans de procédure devant la cour d’appel de Paris
Thierry BADJECK, métis camerounais par sa mère et français par son père, bardé de diplômes après un cursus pluridisciplinaire de 13 années d’études supérieures, il affirme avoir été victime de discrimination raciale. De celui-ci, son employeur AEROPORTS DE PARIS affirme en effet sans vergogne qu’il n’aurait pas le niveau pour être simple cadre…

lundi 21 novembre 2016

Le Parti travailliste hausse le ton

Le parti conditionne sa participation au scrutin d’autodétermination, à la demande d’inscription automatique des Kanak sur la liste référendaire.

« Maintenant, il faudrait que les Kanak aillent s’inscrire pour se prononcer sur l’avenir… Mais que devient leur position de colonisés ? » a argué Louis Kotra Uregei au congrès. Photo Yann Mainguet
Crée le 21.11.2016

Le discours d’ouverture avait posé le tempo. Appuyé, sans détour. Les décisions du VIIe congrès du Parti travailliste, concocté ce week-end Vallée-du-Tir à Nouméa, confirment l’orientation, pressentie avec le slogan de l’événement : « 2018 : notre rendez-vous avec l’histoire ! » Tout d’abord, sans surprise,
« on rejette tout nouvel accord » indique Louis Kotra Uregei, président réélu de l’organisation indépendantiste.
Une condition de participation au scrutin d'autodétermination est ensuite avancée. « Nous revendiquons l’inscription automatique et sans condition de tous les Kanak, de statut coutumier ou non », sur la liste référendaire. Apparaît ici « un préalable ». Si cette requête est écartée, « pourquoi irions-nous à ce référendum ? » avait lancé, en début de congrès, le leader du mouvement, à ses adhérents. Autrement dit, la grogne monte d’un cran.
« Tourner la page »
Cette demande d’inscription systématique des Kanak est portée par le Rassemblement des indépendantistes et nationalistes (RIN) dont des militants du Parti travailliste sont membres. Dans le prolongement de la marche du 26 octobre dernier, le collectif entend préparer une nouvelle mobilisation avant la fin de l’année. Et une troisième résolution a été adoptée, pour le court terme, cette fois, Vallée-du-Tir. « Nous avons décidé de ne pas participer aux élections nationales, présidentielle et législatives » en mai et juin 2017, souligne LKU. C’est-à-dire, pas de soutien, pas de candidats, et pas de vote. Rien. Pour le président du parti, « nous sommes axés essentiellement maintenant sur 2018. Il nous appartient de rester cohérents. On veut aujourd’hui tourner la page de la relation coloniale avec la France ». Ce choix de faire l’impasse sur les rendez-vous nationaux, tout comme la demande d’inscription systématique des Kanak sur la liste référendaire, rejoint une motion analogue de l’Union calédonienne, prise le week-end précédent à Houaïlou. L’exact écho. Le Parti travailliste n’a jamais caché sa proximité de pensée avec l’UC sur des sujets politiques. D’ailleurs, Louis Kotra Uregei et Marie-Pierre Goyetche siègent dans le même groupe au Congrès, l’UC-FLNKS et nationalistes, que les collègues du plus vieux mouvement calédonien. Une grosse différence s’impose néanmoins : la formation pilotée par Daniel Goa est une des composantes du FLNKS, contrairement au Parti travailliste. Le patron du PT n’a pas été tendre samedi matin à l’égard du Front. Une coalition « instrumentalisé(e) par certains responsables politiques. Le FLNKS n'est plus véritablement représentatif de la volonté politique des Kanak ». La perspective de l’échéance de 2018 va accentuer les positions des uns et des autres. Un contexte propice à des rapprochements peut-être plus structurés.

Nous n'oublions pas ces 4 signatures pour l'installation du gouvernement germain


Aliénation du travail

Publié le 18 novembre 2016
KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERADans un communiqué du 2 novembre destiné à soutenir KNS, le président de la province Nord a condamné « ceux qui veulent une sanctuarisation étatique » de l’outil d’émancipation du peuple kanak. A ceux qui voudraient être « les prophètes d’un schéma de la colonisation » il oppose avec la fierté qu’on lui connait « un levier au service de la diversification économique et non un outil d’aliénation du travail ». Ce sens de la rhétorique anti-coloniale porte naturellement à sourire lorsque l’on connait l’individu, sa conception centralisatrice de la gouvernance, sa pratique autoritaire du pouvoir, l’ingérence de l’assemblée provinciale qu’il préside dans la gestion de sociétés en partie détenues par l’actionnariat populaire kanak.
Une petite structure dynamique et saine. SONAREP est une société anonyme d’économie mixte au capital social de 9.2 millions XPF dont la particularité est l’actionnariat local (SAEML). Ce dernier est composé du GDPL Boubopa de la tribu de Titch sur la commune de Poum. Le bilan de leur société clos au 30 juin 2015 fait apparaitre une situation comptable et financière saine, ce qui fait bien évidement figure d’exception dans le groupe Nord Avenir présidé par un inénarrable fossoyeur d’entreprises qui a toujours vécu de deniers publics. Il s’agit en fait d’une toute petite structure de proximité ayant pour activité principale le chalandage minier. En 2015, la société employant aujourd’hui plus d’une quarantaine de personnes a étendu son objet social à la gestion des hydrocarbures et à l’exploitation minière du site SPUR A pour le compte de SLN. Pour ce faire, la société de tâcheronnage a investi 260 millions financés pour 30% par défiscalisation, 60% par emprunt bancaire et 10% sur fond propre. L’entreprise s’est bien gardée de mettre tous les œufs dans le même panier puisque 75% de son chiffre d’affaires provient du chalandage et 25% de la mine. Cette toute petite structure est bénéficiaire avec un report à nouveau dépassant les 600 millions XPF (en 2015) pour un endettement auprès des établissements de crédit de 273 millions. Elle dispose d’une capacité d’autofinancement de 88 millions et de 414 millions de disponibilités, de quoi intéresser l’actionnaire public.
Basses œuvres provinciales . La collectivité publique (au travers de Nord Avenir via SODEPAR) était censée accompagner l’actionnariat populaire jusqu’à ce que la société puisse voler de ses propres ailes. Mais depuis des années SOFINOR et aujourd’hui Nord Avenir tentent en vain de procéder à des distributions de dividendes. Il faut vider les caisses avant d’accorder « l’autonomie ». Or en dépit des moyens de pression qu’ils exercent les élus et représentants de la province font face aux refus catégoriques des petits porteurs de Poum qui savent pertinemment que cette sortie de trésorerie servirait uniquement à combler les besoins financiers des autres filiales déficitaires de Nord Avenir (voir l’article Attention à l’atterrissage et ceux portant sur la STCPI comme Frivolités provinciales). Ils récupéreraient une société vidée de sa trésorerie. Les petits porteurs de la tribu sont d’autant plus remontés contre cela que ni la province Nord, ni SOFINOR, ni Nord Avenir, ni le comité de soutien à la doctrine nickel, n’ont été à l’origine des négociations menées avec SLN pour l’obtention du contrat de tâcheronnage. Dans un communiqué de presse en date du 16 novembre 2016, les petits porteurs ont dénoncé les pratiques irresponsables et l’ingérence des directeurs de Nord Avenir dans la gouvernance du GDPL. Son porte-parole et celui du clan Boaouva dénoncent les manœuvres douteuses de l’actionnariat public qui cherche par tous les moyens à déstabiliser la structure locale à l’aide de recherche de procuration. En voyant ce mode de gouvernance d’un peu plus près l’on peut comprendre pourquoi la doctrine nickel de l’exécutif provincial cherche à ce que la fédération des sociétés minières kanak ne puisse pas accéder à la part mineur, levier pourtant indispensable pour la diversification économique à l’échelle communale. Assurément, l’exécutif de la province Nord n’a plus besoin des prophètes du schéma de la colonisation puisqu’il peut les compter dans ses propres rangs. Comme disait Frantz Fanon dans un ouvrage qui reste toujours d’actualité, la bourgeoisie locale s’est découvert la mission historique de servir d’intermédiaire. Elle sert de courroie de transmission aux multinationales et tente de faire sienne l’exploitation de sujets toujours en quête d’émancipation.
 par 

Parti travailliste : pas d’inscription automatique, pas de vote



Le bilan de l'accord de Nouméa, la sortie du processus, et l'après-2018 sont des thèmes à examiner lors du congrès du Parti travailliste clôturé dimanche. Yann Mainguet Crée le 19.11.2016


En ouverture de son VIIe congrès, Vallée du Tir, à Nouméa, le Parti travailliste a posé « une condition de participation » au scrutin d'autodétermination. « S'il n'y a pas l'inscription automatique de tous les Kanak, pourquoi irions-nous à ce référendum ? » a lancé le président de l'organisation politique, Louis Kotra Uregei, faisant référence à la demande d’inscription systématique et sans condition des Kanak sur la liste référendaire. Une revendication portée par le Rassemblement des indépendantistes et nationalistes (RIN) dont des militants du Parti travailliste sont membres. Le slogan du congrès s'inscrit d'ailleurs dans ce chapitre : « 2018 : notre rendez-vous avec l'histoire ! »
Louis Kotra Uregei est en outre, dans son discours introductif, revenu sur divers relevés de conclusions du Comité des signataires, et a taclé le FLNKS qui « n'est plus véritablement représentatif de la volonté politique des Kanak ».


samedi 19 novembre 2016

7e congrès du Parti Travailliste : « 2018, notre rendez-vous avec l’histoire »




Le congrès du parti Travailliste, a lieu ce week-end, au siège de l’USTKE, à la Vallée du Tir. 
Une coutume a eu lieu vendredi soir avant ces deux jours de travaux, ce samedi et demain.
Au programme, le bilan et la sortie de l’Accord de Nouméa et l’après-2018, sur le thème « nouvel accord, ou pas » ?


Louis Kotra Uregei n’a pas approuvé les conclusions des derniers comités des signataires.
Il dénonce un FLNKS : "instrumentalisé par certains, et qui ne représente plus la volonté politique des kanak".
Par ailleurs, le parti Travailliste demande l’inscription automatique et sans condition de tous les Kanak pour le référendum de 2018.

Louis Kotra Uregei, leader du parti Travailliste
Des propos receuillis par Brigitte Whaap et José Solia

LKU Histoire  


  source

Ouverture du VII Congrès du Parti Travailliste : 2018 Notre Rendez-Vous avec l'Histoire

Louis Kotra UREGEI, Président du Parti Travailliste : 
"La fameuse promesse républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité
elles sont où ? ..."   
 

Atelier sur la jeunesse : "Ce ne sont pas nos enfants qui sont délinquants, c'est le système qui est délinquant." 



 

jeudi 17 novembre 2016

18 novembre : Petite histoire du « vieux Eloi » Machoro


L'un des trois petits chefs (autorité coutumière des tribus) de Nakéty, Marc Fifita-Ne, 60 ans, a suivi le parcours d'Eloi Machoro jusqu'à sa mort.
Portrait d'Eloi Machoro, secrétaire général de l'Union Calédonienne, composante majoritaire du Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), et ministre de la sécurité du gouvernement provisoire kanak, daté du 10 Décembre 1984 à Thio, sur la côte ouest de la Nouvelle-Calédonie.  
Portrait d'Eloi Machoro, secrétaire général de l'Union Calédonienne, composante majoritaire du Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), et ministre de la sécurité du gouvernement provisoire kanak, daté du 10 Décembre 1984 à Thio, sur la côte ouest de la Nouvelle-Calédonie. AFP/GABRIEL DUVAL

mercredi 16 novembre 2016

Communiqué du Parti Travailliste : VII Congrès les 18,19 et 20/11/2016


VIIème Congrès Parti Travailliste à Nouméa les 18-19-20 novembre 2016




  • Pour des raisons exceptionnelles de dernière minute, le VIIème Congrès du Parti Travailliste, initialement prévu dans la région de de La Foa en pays Xârâcùù, aura lieu finalement à Nouméa en pays Drubea-Kapumë, du vendredi 18 novembre au dimanche 20 novembre prochains. Ce congrès sera placé sous ce slogan porteur
  • " 2018, notre Rendez-Vous avec l'Histoire ! "
  • Les congressistes sont convoqués ce vendredi 18 novembre, à partir de 15 heures, au "Charley"/USTKE (Vallée-du-Tir), pour prendre possession de leurs badges, le dossier de ce congrès, et attendre sur place pour la cérémonie coutumière. L'office religieux est prévu à 18 heures avant d'avoir une information générale sur le déroulement du congrès. Et le souper sera servi vers 20 heures.

lundi 14 novembre 2016

Intervention du Président du Parti Travailliste à la conférence de presse du RIN du 10/11/16

Le mécontentement gronde


Politique. Porteur de la demande d’inscription automatique des Kanak sur la liste référendaire, le Rassemblement des indépendantistes et nationalistes n’est pas du tout satisfait des décisions parisiennes.
Yvon Faua, Louis Kotra Uregei, Christian Tein ou encore Sylvain Pabouty et Olga Nassele ont exposé hier leurs critiques après le Comité des signataires. Photo Yann Mainguet
Mis à jour le 11.11.2016 
«Il n’est pas concevable qu’au scrutin d’autodétermination les Kanak ne soient pas inscrits automatiquement. C’est la logique fondamentale ! » Louis Kotra Uregei et ses amis du Rassemblement des indépendantistes et nationalistes sont agacés, au lendemain du XVe Comité des signataires tenu à Paris. Le collectif Rin avait mis un coup de pression le 26 octobre dernier, avec une marche à Nouméa mobilisant entre 4 000 et 5 000 militants selon les organisateurs, 1 400 d’après la police.
Faute de consensus à ce stade sur cette demande d’inscription systématique et sans condition des Kanak sur la liste référendaire, l’État s’est engagé à Matignon à faire réaliser l’expertise constitutionnelle et législative des différentes options proposées au cours des prochains mois. « On renvoie - c’est pour noyer le poisson - à une prochaine fois, peut-être au prochain président de la République élu en mai... ? », déplore Sylvain Pabouty, de la Dynamik unitaire Sud, formation aux côtés de l’Union calédonienne, du Parti travailliste et de l’USTKE, au sein du Rin. « Nous, nous voulons que ces études et expertises soient faites dans les plus brefs délais. » A entendre les porte-parole du Rin, ces analyses devront être finalisées et rendues publiques d’ici la fin de l’année.
Le travail de recensement des personnes de statut civil coutumier non inscrites sur la liste générale va se poursuivre, selon les autorités. Pour le moment, le nombre avancé par l’État est de 13 410, « un chiffre facultatif observe la militante Olga Nassele, parce que les recoupages qui restent encore à faire, ne peuvent que donner un résultat en augmentation ». Plus encore, selon Sylvain Pabouty, le chiffre final va se rapprocher des 20 000 à 25 000 annoncés.
Les partis interpellés
Pour le Rassemblement des indépendantistes et nationalistes, le peuple kanak est « le plus concerné » par l’échéance de 2018, car « c’est le peuple autochtone et colonisé ». Les dirigeants mettent en avant, afin de soutenir leur revendication, une résolution de l’ONU mais aussi le préambule de l’accord de Nouméa.
Des perspectives sont tracées. En premier lieu, le mouvement Rin interpelle les différents partis indépendantistes bientôt en congrès annuel. En l’occurrence, l’Union calédonienne, le Palika, l’UPM ce week-end (lire ci-contre), puis le Parti travailliste les 17 et 18 novembre, le RDO le 26 de ce mois, enfin la DUS le 17 décembre. « On souhaite que les uns et les autres puissent donner des positions claires » sur cette demande de l’inscription automatique et sans condition des Kanak sur la liste référendaire.
Des visites ministérielles sont en outre annoncées ou envisagées. La ministre des Outre-mer sera de passage du 6 au 10 décembre, avant le ministre de la Justice ce même mois. Le Rassemblement des indépendantistes et nationalistes entend préparer une nouvelle mobilisation « avant la fin de l’année ». La forme de cette manifestation n’a pas encore été dévoilée.

Trois jours, trois congrès

Ce week-end de trois jours est une aubaine pour les partis indépendantistes du FLNKS, qui traditionnellement regroupent leurs militants lors d’un congrès annuel ce même mois. Conclusion, trois partis du Front - sur quatre - planchent à partir d’aujourd’hui. Le Palika se lance à la tribu de Cengeité, à Maré. L’Union calédonienne se situe, elle, à la tribu de Kamoui, dans la commune de Houaïlou. Et l’UPM se rassemble à Kradji, à Poya. Actualité oblige, des thématiques communes traverseront ces événements : le bilan du XVe Comité des signataires achevé lundi à Paris - plusieurs cadres des partis en congrès ce week-end d’ailleurs y participaient, tels que Roch Wamytan et Victor Tutugoro -, et plus spécifiquement la sortie de l’accord de Nouméa, l’avenir institutionnel, les listes électorales, le nickel, ou encore les différentes réformes attendues…
Y.M.


source

mercredi 9 novembre 2016

Déclaration de Mr Rock Wamytan au Comité des Signataires Novembre 2016







XV e Comité des Signataires : Relevé de conclusion Novembre 2016





Etrange : l'état français en faillite prète 220 M d'Euros à une société privée brésilienne : VALE


Vale : l'Etat annonce l'accompagnement du développement des activités métallurgiques en Nouvelle-Calédonie


Publié le 07/11/2016
(Boursier.com) — Dans un contexte où les conditions d'activité des opérateurs industriels en Nouvelle-Calédonie sont particulièrement affectées par la chute du prix du nickel qui a démarré en 2014, l'Etat a décidé d'accompagner financièrement le complexe industriel du Grand Sud de Vale Nouvelle-Calédonie S.A.S. (VNC), exploité par le groupe Vale, à travers deux mesures :
- un prêt de 200 ME d'une maturité de 10 ans et à un taux d'intérêt de marché, en faveur de Vale Canada Limited (VCL), qui bénéficie d'une garantie autonome à première demande consentie par Vale S.A., la société mère brésilienne du groupe Vale. Ce prêt vise à financer un prêt de VCL à sa filiale en Nouvelle-Calédonie, VNC, venant en complément des mesures de recapitalisation qui seront entreprises par VCL et permettent de conforter le développement de son outil industriel ;
- une contre-garantie de l'Etat à hauteur de 220 ME pour accompagner le financement du projet de remplacement du barrage actuel par la construction du site de stockage à sec des résidus miniers associés aux activités d'extraction minière et de transformation de VNC. Le stockage à sec représente une solution sûre et protectrice de l'environnement pour le stockage de longue durée des résidus. Cette contre-garantie, rémunérée à des conditions de marché, ne s'exercera qu'en cas de défaut de Vale S.A qui garantira en premier rang l'intégralité du financement accordé à ce projet.
Les mesures de soutien financier de l'Etat seront soumises au vote du Parlement dans le cadre de la loi de Finances rectificative 2016 et seront mises en oeuvre dans le respect des règles européennes. Ces mesures témoignent de l'importance accordée par l'Etat à la pérennisation de l'activité de ce site industriel, indispensable à l'activité locale d'extraction minière et de transformation du nickel, et son intérêt dans la préservation des retombées associées à cette activité pour l'économie de Nouvelle-Calédonie.

et pourtant

Vale annonce un bénéfice net de 575 mio USD

http://www.zonebourse.com/VALE-SA-6492836/actualite/Vale-annonce-un-benefice-net-de-575-mio-USD-apres-des-pertes-en-2015-23285073/
www.zonebourse.com
Rio de Janeiro - Le géant minier brésilien Vale, premier producteur mondial de minerai de fer, a annoncé jeudi un bénéfice net de 575 millions de dollars au ...



vendredi 4 novembre 2016

Les forces d'occupation ont assassiné un jeune Kanak ...



Quel est le point commun entre la mort "accidentelle"  par un gendarme de Rémi Fraisse pendant les manifs écolos contre le barrage de Sivens et la mort pour "légitime défense" de William Décoiré par un gendarme à St Louis ? ....  Yves Mathis 
Yves Mathis, directeur de cabinet au préfet du Tarn - Mort de Rémi Fraisse 
"Son directeur de cabinet, Yves Mathis, gère le dossier depuis le début. Il n’est donc pas étonnant de le retrouver en signature, par délégation du préfet, pour plusieurs demandes officielles d’envoi de forces mobiles du 10 octobre au 26 octobre, puis du 27 au 31 octobre."    ...   "La nuit du drame, il n’y a aucun représentant de l’État à Sivens. Yves Mathis, directeur de cabinet du préfet, gère les événements à distance, par téléphone. Dans son rapport, le lieutenant-colonel Rénier indique qu’à 21h31, le samedi, le commandant L., qui dirige les opérations ce soir-là, a informé Yves Mathis. Celui-ci « évoque la possibilité d’un désengagement si la sécurité des gendarmes est en cause. Le commandant de groupement demande un ordre écrit par SMS, qu’il ne recevra jamais ». Sur le rôle du préfet ou de son directeur de cabinet, rien d’autre ne figure dans le dossier. Ils ont tous deux toujours refusé de s’exprimer. Pis encore, 

Yves Mathis a depuis été muté comme directeur de cabinet du délégué de gouvernement, en Nouvelle-Calédonie. Loin, très loin des juges et de l’enquête sur la mort de Rémi Fraisse, dans laquelle, comme son supérieur hiérarchique, il n’a jamais été entendu. 

 
Celui qui sait presque tout... exilé en Nouvelle-Calédonie
Arrivé comme direct cab du préfêt du tarn en aout 2013...Puis mort de Rémi Fraisse en octobre 2014.... sans être jugé, il est exilé en NC début juillet 2015 pour le poste de directeur de cabinet du haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.
Yves Mathis quitte ses fonctions

 Yves Mathis quitte ses fonctions

Vendredi dernier une réception a été donnée à l’invitation du préfet du Tarn, en l’honneur du départ de M.Yves Mathis, sous-préfet, directeur de cabinet, en présence de nombreuses autorités.
Arrivé en mai 2013, il a piloté tout au long des deux dernières années de nombreuses actions en matière de sécurité publique, routière et civile. A l’occasion de cet évènement, il a particulièrement salué le travail de ses collaborateurs qui ont contribué pleinement à la réalisation de ses missions au sein du cabinet. A la fin du mois d’août, Yves Mathis prendra ses nouvelles fonctions, en tant que directeur de cabinet du Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.

Le cabinet
Yves MATHIS - Directeur de Cabinet
M.Yves MATHIS,
Directeur de Cabinet

Le Directeur de Cabinet est le plus proche collaborateur du Haut-commissaire pour la sécurité, la gestion des crises et la communication.

 Ses missions principales sont les suivantes :
  • Coordonner les actions de prévention de la délinquance et de lutte contre l'insécurité
Sous l'autorité du Haut-commissaire, le Directeur de Cabinet anime et coordonne l'action des services chargés de veiller au respect de l'ordre public et à la protection des personnes et des biens.
En relation avec les chefs des services de police, de gendarmerie, il veille à la mise en œuvre des orientations nationales en matière de sécurité et d'ordre public et de prévention de la délinquance. Le directeur de cabinet a autorité sur le Secrétariat Général d'Administration de la Police (SGAP).
  • Coordonner les dispositifs d'intervention et de protection des personnes et des biens
Sous l'autorité du Directeur de Cabinet, l’Etat-Major de Zone veille au respect de la réglementation concernant la sécurité des installations importantes devant accueillir du public, élabore les plans de prévention des risques et veille à la mise en œuvre des dispositifs d'intervention comme les plans Orsec ou Vigipirate. Une cellule de crise est mise en place au haut-commissariat en cas d'événement grave. Elle réunit l'ensemble des représentants des services appelés à intervenir.
  • Coordonner la politique de communication des services de l'État
Sous l'autorité du Directeur de Cabinet, le bureau de la communication interministérielle assure la communication institutionnelle du Haut-commissaire, les relations avec la presse et coordonne l'ensemble de la communication des services déconcentrés de l'État.
  • Relations publiques du haut-commissarait, déplacements officiels et autres missions
Le Directeur de Cabinet s'attache à promouvoir la politique de l'État en entretenant d'étroites relations avec les élus, les médias et les représentants socio-économiques de la Nouvelle-Calédonie. Observateur de l’actualité, il prépare les analyses politiques et sociales à soumettre au Haut-commissaire. Le Directeur de Cabinet organise également les déplacements officiels, en liaison avec les cabinets ministériels dont il est le correspondant permanent. Il est aussi responsable des relations avec les cultes et a, par ailleurs, été désigné référent territorial pour l'intelligence économique.
Sous son autorité, les services du Cabinet assurent le suivi des affaires réservées, le traitement du courrier parlementaire et des interventions, l'instruction des distinctions honorifiques et les questions de protocole.
Photo Archives LNC
P. Ch
Mis à jour le 02.11.2016 à 09h45
Contacté téléphoniquement hier soir, Roch Wamytan a affirmé qu’il ne croyait pas à la version de la légitime défense avancée par le parquet. C’est cette thèse qui ressort des premiers éléments de l’enquête menée par la section de recherches de Nouméa (gendarmerie nationale) pour expliquer le tir mortel du gendarme sur William Decoiré, samedi matin, au cours d’un contrôle qui a mal tourné.
Une seconde version provient des jeunes qui se trouvaient à l’arrière de la fourgonnette. « Ils ont été des témoins directs, la scène s’est déroulée sous leurs yeux et ils disent que le gendarme n'était absolument pas en état de légitime défense », a indiqué Roch Wamytan. « Personne n'était armé dans la camionnette et les jeunes ne comprennent pas comment le gendarme a tué William Decoiré », a-t-il poursuivi. C’est pour cette raison que le grand chef du district de Pont-des-Français, tribu de Saint-Louis, a souligné que « des démarches destinées à lancer une procédure judiciaire pour connaître la vérité » allaient être entreprises. Il s’agirait de déposer « plainte contre l’Etat, afin de pouvoir disposer de tous les éléments du dossier ».
Cette décision a été prise par la chefferie après « une réunion qui a démarré samedi matin et qui a duré jusqu'à 15 heures, a encore précisé Roch Wamytan. La décision n'a pas été acceptée par tout le monde. Résultat des courses, on a été obligé de mettre un dispositif de sécurité dans la chefferie ce soir [hier, NDLR] pour essayer de calmer les jeunes encore énervés ».
Dans un communiqué diffusé samedi en fin d’après-midi, Alexis Bouroz, le procureur de la République, a indiqué que « la reconstitution organisée, les constatations et les premières auditions dont celle du comparse interpellé, qui a confirmé la version des gendarmes, font ressortir que le chef de patrouille, par ailleurs très expérimenté, aurait agi en état de légitime défense. »
Roch Wamytan assure par ailleurs que les autorités coutumières ont dû faire preuve de « beaucoup de tact pour trouver les mots afin d’alléger la souffrance des jeunes et leur faire comprendre qu’il y a d'autres façons de manifester leur colère et leur indignation que de faire des barrages et prendre en otages des milliers de personnes ».
« Ce que demandent la famille, la maman, le grand frère de William Decoiré qui est chef de clan, ce que la chefferie demande, c'est uniquement la vérité, rien que la vérité. »
La veillée de William Decoiré a eu lieu hier soir.