PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

vendredi 29 avril 2016

Nouvelle-Calédonie: grève d'une société avant la venue de Valls


Aux portes de la SLN, les salariés interpellent le patron d’Eramet

Publié le vendredi 29 avril 2016
Union sacrée à la SLN : hier, c’est l’ensemble des syndicats représentatifs, cadres compris, qui se sont mobilisés devant Doniambo. Inquiets, les salariés, qui ont « accueilli » le PDG d’Eramet Patrick Buffet, demandent de la visibilité.
Après le directeur de la SLN Jérôme Fabre, Patrick Buffet (avec le micro) s’est exprimé devant les grévistes aux portes de Doniambo. Et a même  proposé de tenir sur place le comité d’entreprise où devait notamment être validé le plan de reclassement des salariés des ateliers Bessemer.
Après le directeur de la SLN Jérôme Fabre, Patrick Buffet (avec le micro) s’est exprimé devant les grévistes aux portes de Doniambo. Et a même proposé de tenir sur place le comité d’entreprise où devait notamment être validé le plan de reclassement des salariés des ateliers Bessemer.

Journée internationale des travailleurs : 1er mai : la carte des mobilisations

1er mai : la carte des mobilisations

Tous ensemble pour le progrès social, pour le retrait de la loi travail, pour un Code du travail du 21e siècle !
Le 1er mai est la journée internationale des travailleurs. Depuis 1890, les travailleurs et travailleuses du monde entier manifestent pour exiger de nouvelles conquêtes sociales, pour une société plus juste et solidaire.
La loi travail, contre laquelle se mobilise aujourd’hui le monde du travail, est à l’exact contraire de ses exigences : elle conduit à plus de flexibilité, plus de précarité, plus d’insécurité sociale !
La loi travail s’inscrit dans le droit fil des réformes structurelles, voulues par le Conseil européen et la commission européenne. Avant la France, les réformes engagées en Allemagne, en Grande Bretagne et ailleurs n’ont fait que précariser l’emploi. Cette façon de privilégier la rentabilité financière au détriment du travail exacerbe la crise.
Depuis de trop nombreuses années, les politiques d’austérité déstructurent nos sociétés, accroissent les inégalités, mettent à mal le monde du travail. Elles sont responsables de la montée des extrémismes car depuis toujours, l’intolérance et le rejet de l’autre poussent sur le terreau de la misère.
Ce qui est en jeu, c’est la conception même de ce que doit être le travail. Les travailleurs et travailleuses veulent que leur place soit reconnue, leurs conditions de travail améliorées, leur temps de travail diminué, leurs salaires augmentés, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes réalisées.
En résumé, ils exigent des droits nouveaux pour mieux vivre et mieux travailler, car le progrès social, la justice sociale sont les conditions incontournables pour un monde de paix et de solidarité.
Pour la CGT, la lutte contre le chômage et pour l’emploi passe par une politique ambitieuse de reconquête industrielle et de développement des services publics, l’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux, une protection sociale digne de ce nom.
Pour la CGT, la lutte contre la précarité et l’exclusion passe par des droits nouveaux, par un Code du travail du XXIe siècle.

Le 1er mai 2016, manifestons POUR :
• le retrait de la loi travail,
• le Code du travail du XXIe siècle,
• un nouveau statut du travail salarié,
• l’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux,
• la réduction du temps de travail à 32 h.

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VIDÉOS - Loi Travail : les manifestations dégénèrent, 24 policiers et gendarmes blessés dont 3 grièvement



La manifestation contre la loi travail a mobilisé près de 170.000 personnes en France, selon les autorités. La CGT recensant de son côté 500.000 manifestants, dont 60.000 à Paris.

Cette nouvelle journée de mobilisation aura une nouvelle fois été émaillée de violence. Sept syndicats de salariés et d'étudiants ont donné rendez-vous pour battre une nouvelle fois le pavé contre la loi Travail alors que le projet porté par la ministre Myriam El Khomri peine à rassembler. "Gagner le retrait du projet de loi travail est possible", affirme l'intersyndicale qui a appelé à "renforcer les mobilisations" après deux mois de mobilisation.

Mais les rassemblements ont rapidement tourné à la révolte dans de nombreuses villes de France. La manifestation contre la loi travail a mobilisé jeudi près de 170.000 personnes en France, dont 14.000 à 15.000 à Paris, selon les autorités, la CGT recensant de son côté 500.000 manifestants, dont 60.000 à Paris. Selon un décompte à partir de chiffres de la police pour plus de vingt villes, hors Paris, les défilés ont réuni au moins 50.000 manifestants : 8.500 à Nantes, 5.500 au Havre comme à Lyon, 4.800 à Marseille, 4.000 à Rennes comme à Rouen, 3.800 à Toulouse. À Bayonne, environ 2.500 manifestants ont été recensés, 2.200 à Caen, 2.000 au Mans.

Malgré des chiffres en baisse par rapport aux précédentes manifestations, la mobilisation a été largement émaillée de violences dans toute la France. À Paris, mais aussi à Nantes, Rennes et Grenoble. "24 policiers et gendarmes ont été blessés, dont trois très grièvement à Paris", a annoncé jeudi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve alors que 124 interpellations ont eu lieu en France. Le ministre de l'Intérieur a notamment dénoncé ces débordements provoqués par de la part de cette poignée de casseurs qui n'ont en partage que la violence".

Un policier en "urgence absolue" à Paris

Dans la capitale, de violents heurts ont éclaté jeudi après-midi entre la police et des manifestants lors du défilé contre la loi travail. À l'entrée du pont d'Austerlitz, sur la rive gauche de la Seine, plusieurs dizaines de manifestants ont lancé des bouteilles, des pavés et des extincteurs contre les forces de l'ordre, qui ont riposté à coups de gaz lacrymogènes.

Ces incidents ont interrompu la progression du cortège, qui n'avait pas encore passé le pont, et provoqué l'arrivée de CRS en renfort. Selon France Info, 300 personnes cagoulés ont perturbé le cortège qui avait rassemblé 60.000 manifestants, selon les chiffres de la CGT. Lors de la mobilisation précédente, le 9 avril, les syndicats avaient recensé 110.000 manifestants.

La préfecture de police annonce par ailleurs que deux policiers ont été blessés dans les affrontements qui ont éclaté dans la capitale. L'un des deux agents serait par ailleurs en état "d'urgence absolue", selon un message posté sur Twitter. 

Une Porsche incendiée à Nantes

En Loire-Atlantique, il a fallu attendre dix minutes après le départ de la manifestation pour voir apparaître des jeunes cagoulés au sein du cortège qui rassemblait 8.500 personnes selon la police et plus de 20.000 selon les syndicats. Dans un ballet devenu presque courant dans la cité des bords de Loire, les forces de l'ordre ont répliqué avec des grenades lacrymogènes face aux manifestants qui criaient "Nique la BAC" et "Tout le monde déteste la police".

Et si les organisateurs avaient pris l'option d'éviter au maximum l'hypercentre de la ville pour limiter les débordements, ces derniers ont bel et bien eu lieu. Un groupe s'est notamment dirigé vers la préfecture de Loire-Atlantique, où de nouveaux échanges de projectiles ont lieu avec les forces de l'ordre et où une Porsche de couleur grise a été incendiée, dégageant une épaisse fumée noire. 

Une bombe artisanale lancée contre les CRS à Rennes

Même constat en Bretagne où la ville de Rennes a également été pris d'assaut par une certains manifestants marginalisés. Des affrontements ont éclaté à la mi-journée à l'issue de la manifestation contre la loi Travail alors que les forces de l'ordre ont chargé les casseurs à grands renforts de gaz lacrymogènes. La manifestation organisée dans le calme par les syndicats s'était ébranlée vers 11 heures mais des groupes incontrôlés se sont dirigés vers le centre historique à l'heure de la dispersion. Ces dernières semaines, des incidents similaires se sont déjà produits dans la capitale bretonne au cours d'autres défilés contre la réforme du droit du travail. 

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Kanaky : valls « Je serai à l'écoute et j'ai envie de réussir »

POLITIQUE. C’est son premier voyage en Nouvelle-Calédonie. Déterminé et conscient de ses responsabilités, le Premier ministre arrive avec la ferme volonté d’aborder les dossiers essentiels, nickel et référendum. Dans les pas de Michel Rocard et de Lionel Jospin, il affirme son « envie de réussir ».
ENTRETIEN avec Manuel Valls

Vous avez été « initié » à la Calédonie par Michel Rocard. Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez entendu parler de cette terre française du Pacifique ?
Heureusement, j’ai quelques notions de géographie depuis mon plus jeune âge ! Je sais depuis longtemps où se trouve la Nouvelle-Calédonie et quelle est son histoire. Mais sans aucun doute, pour le jeune militant que j’étais au début des années 80, c’est la nomination du gaulliste Edgar Pisani, comme haut-commissaire, et surtout, comme tous les Français de ma génération, les événements tragiques d’Ouvéa qui m’ont vraiment marqué.

Kanaky : Valls à la SLN : « Jusqu'à 24 milliards de prêt pour la SLN »

Photo archives LNC

[16 heures] Manuel Valls annonce « jusqu'à 24 milliards de francs » de prêt

Après la visite du site de Doniambo, le Premier ministre s'est exprimé sur les sujets attendus :

Venez nombreux la marche du 1 er Mai


lundi 25 avril 2016

Communiqué de presse de la DUS sur l’action de l’Etat français de se pourvoir en cassation contre des décisions de justice de radiation

L'Etat français en décidant de se pourvoir en cassation contre des décisions du tribunal de première instance radiant des électeurs indûment inscrits sur les listes électorales provinciales confirme son rôle d’acteur et de partisan principal de la situation coloniale de la Nouvelle Calédonie.
En se substituant, sans état d’âme, à la droite coloniale, l’Etat français reste dans une logique traditionnelle qui consiste à couvrir légalement une fraude électorale pratiquée dans certaines communes, notamment dans celles du Grand Nouméa.

samedi 23 avril 2016

Liste électorale spéciale : L'Etat se pourvoit en cassation pour 43 des 49 radiés.

Fraude électorale, les magouilles de l'état colonial continuent 

Cette annonce faite sur la Radio RRB aujourd'hui étonne et rassure.
Vincent Bouvier, Haut Commissaire annonce son intention de se pourvoir en cassation pour 43 des 49 électeurs radiés
L'Etat avait été mis en cause pour avoir transmis les dossiers des commissions aux magistrats, "pour les services de l'Etat , il subsiste pour nous des interrogations". C'est la première fois que l'état se pourvoit en cassation sur ce dossier des listes électorales;
L'Etat s'inscrit dans la logique des conclusions du dernier Comité des signataires dit -il

mercredi 20 avril 2016

Kanaky-Nouvelle-Calédonie : fraude électorale aux provinciales

Ben voilà la fraude électorale est avérée et nous n'avons pas fini le travail ... car tout le monde peut déposer un dossier pour les inscriptions sur la liste référendaire et comme il est plus facile de s'inscrire que d'être radié ... Le plan de l'état colonial est bel et bien machiavélique !
 
LNC : cinquante radiations des listes provinciales
Publié le mercredi 20 avril 2016 à 03H00
En partie grâce aux informations du haussariat, le tribunal a radié une cinquantaine de personnes des listes provinciales, ce qui a fortement déplu aux partis loyalistes qui croyaient le litige électoral clos.
Le litige électoral n’était pas juridiquement clos. Et il ne l’est toujours pas puisqu’il y aura des recours en cassation.
Le litige électoral n’était pas juridiquement clos. Et il ne l’est toujours pas puisqu’il y aura des recours en cassation.

Kanaky-Nouvelle-Calédonie : Les Nouvelles Calédoniennes complicent de la fraude électorale

Conseil
Si vous faites partie des personnes susceptibles de figurer sur la liste, et même si vous craignez de n’avoir pas réuni tous les justificatifs, déposez quand même un dossier. Vous aurez toujours la possibilité de le compléter en vue de la séance de rattrapage des recours gracieux. Alors que si vous n’avez pas fait la démarche, vous devrez attendre 2017. Or dans l’absolu, un premier scrutin peut toujours intervenir avant.

Traduction en langage colonialiste : inscrivez-vous même si le dossier est incomplet, en commission les indépendantistes seront minoritaires et au tribunal ils perdront !

LNC Publié le mercredi 13 avril 2016 

Les personnes qui doivent s’inscrire volontairement sur la liste électorale référendaire n’ont plus que jusqu’à vendredi pour déposer un dossier à la mairie de leur domicile.

Ceux qui s’y sont pris trop tard pour s’inscrire cette année pourront toujours le faire en 2017 ou en 2018.
Ceux qui s’y sont pris trop tard pour s’inscrire cette année pourront toujours le faire en 2017 ou en 2018.

mardi 19 avril 2016

Kanaky-Nouvelle-Calédonie : Fraude électorale avérée, déjà 50 radiés ...

Recours sur le corps électoral provincial: 10% des 585 électeurs visés seraient radiés

Le nouveau contentieux sur le corps électoral provincial de Nouvelle Calédonie a t-il trouvé son épilogue ? les magistrats du tribunal de 1ère instance auraient validé 10% de radiation sur les 585 dossiers
Le vote au bureau de la Mairie de Nouméa ce dimanche avec Jean Lèques, le maire de la ville depuis 1986 qui a décidé de ne pas se représenter. © Angélique Souche NC 1ère

La polémique a fait rage sur ce thème au cours du week end passé; selon les partis non indépendantistes Le Rassemblement-Les Républicains et Calédonie Ensemble, l’Etat aurait transmis des informations confidentielles aux juges. Le Haut Commissariat lui s'est défendu en déclarant avoir respecté le droit et l’accord politique du 5 février dernier. Quoiqu'il en soit, le tribunal de première instance de Nouméa a rendu aujourd'hui ses décisions: selon nos sources , sur les 585 recours contentieux déposés pour les listes provinciales par l'Union Calédonienne, seuls 10% seraient recevables.  

Liste référendaire pour 2018, cela sent encore la fraude électorale ...

Voici les chiffres donnés par Mr Mathias Chauchat lors de la formation CPC concernant le 3ème Corps Électoral, le 16/04/16 au Charley avec des fichiers fournis, ce même jour.

Statut Coutumier :
134 022 personnes sont de statut coutumier dont 86 467 majeurs en âge de voter.
Sur les 86 467, il faut déduire 21 000 personnes non inscrites d'office (elles n'ont pas fait la journée JAPD donc pas inscrites d'office et n'ont pas fait la démarche pour s'inscrire sur la liste générale).
65 467 personnes de statut coutumier inscrites d'office.

Statut Civil :
80 080 personnes de statut civil inscrites d'office (dont 10 à 15000 non-inscrites d'office ; et 90% à 95% votent non-indépendantistes).


Attention car il a été trop souvent dit que les jeunes sont inscrits d'office mais beaucoup d'entre eux n'ont pas fait la journée JAPD et ne sont donc pas inscrits d'office. A eux de vérifier et de faire la démarche pour s'inscrire sur la liste générale de 2016.

Pour simplifier, selon l'article 218, ceux qui ne sont pas admis à voter sont : Pas nés en NC, pas de parents nés en NC et arrivés après 1994. Pour le reste, le champ d'action est très très élargi et les personnes souhaitant voter peuvent avoir recours à une des conditions figurant dans l'article 218.

samedi 16 avril 2016

Venu parler mixité sociale à Vaulx-en-Velin, le gouvernement accueilli par des manifestants (PHOTOS)

C’est avec des pancartes comme «Cassez-vous» ou encore «Khomrira qui rira le dernier» que le groupe de ministres, avec à sa tête le Premier ministre Manuel Valls, a été accueilli alors qu’il se rendait en banlieue lyonnaise.
Après avoir présenté le projet de loi sur l’égalité et la citoyenneté mercredi en conseil des ministres, un comité interministériel composé entre autres de Manuel Valls, de la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem et de celle du Travail Myriam El Khomri, s’est rendu à Vaulx-en-Velin pour y discuter de «l’apartheid territorial, social et ethnique».
Mais à peine arrivés, les membres du gouvernement ont fait face à quelques centaines de manifestants qui ont notamment bloqué le périphérique reliant Vaulx à Lyon dans le cadre de leur action.
Selon des images parues sur les réseaux sociaux, un important dispositif policier avait été déployé pour séparer les ministres des protestataires.
Une vidéo de l'Agence Info Libre présente sur place montre les débordements qui ont eu lieu en marge des manifestations, notamment sur le périphérique lyonnais.
Des syndicats de gauche, comme la CGT ou Solidaires ont affiché des écriteaux appelant au retrait de la loi El Khomri, qui tente de réformer le code du travail.
Au cours du rassemblement, la police aurait chargé les manifestants pour les disperser, rapporte le site local Rebellyon, qui parle de deux interpellations. Si l'information a été reprise par plusieurs internautes sur Twitter, elle reste difficile à confirmer pour l'heure.
Le comité ministériel a lui pu se dérouler sans encombres.





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Désinformation et isolement : Mayotte. 13 jours de grève générale dans un silence médiatique assourdissant

Les habitants « d’Outre-Mer » ont l’habitude du mépris colonial des médias hexagonaux. Mais dans le cas de la grève générale mahoraise, en plein mouvement contre la Loi Travail, ce silence est évidemment très politique.

vendredi 15 avril 2016

Interview sur radio Djiido, de Mr Louis Kotra Uregei, Président du Parti Travailliste



Louis Kotra Uregei, président du Parti Travailliste a été reçu dans les studios de radio Djiido dans l'émission " L'invité du jeudi " le 31 mars dernier. Interrogé par Romain Hmeun, journaliste à Kanal K.  Nous vous livrons l'intégralité de l'entretien accordé au leader du P.T. 


Romain Hmeun : Vous le savez donc, Louis Kotra Uregei est le président du Parti Travailliste. Il était intervenu sur nos ondes il y a pratiquement un mois, au lendemain du Comité des Signataires qui s’est tenu du côté de Paris. Il a notamment réagi par rapport à cette actualité-là. Le PT a tenu un directoire politique le 19 mars dernier du côté de la tribu de Témala-Ouélisse, du côté de Voh. Mr Uregei, tenir un directoire politique loin de Nouméa, à Voh à Témala-Ouélisse était important pour vous ?

mardi 12 avril 2016

Dossier Nickel avant l'arrivée de valls

Capital d’Eramet : l’Etat presse à une augmentation

Publié le jeudi 07 avril 2016
Le scénario est bien à l’étude à Paris. La famille Duval, principale actionnaire du groupe, dément et tente de gagner du temps. Mais la santé fragile d’Eramet et l’aspect politique du dossier pourraient emporter la décision.
Officiellement, les discussions autour de l’avenir d’Eramet sont ouvertes entre l’Etat et la famille Duval, principale actionnaire du groupe avec 37 % du capital.
Officiellement, les discussions autour de l’avenir d’Eramet sont ouvertes entre l’Etat et la famille Duval, principale actionnaire du groupe avec 37 % du capital.

samedi 9 avril 2016

Sur-rémunération des fonctionnaires Outre-mer : le débat est relancé


Un tabou est en train de tomber : en incluant la réforme de la rémunération des fonctionnaires Outre-mer dans ses documents d'orientation, le parti Les Républicains vient d'ouvrir au grand jour un débat qui couve depuis quelques années. Mais Outre-mer, cela passe encore mal.
© DR

Ca n'est pas tout à fait un programme électoral, mais le bas de la page 5 du chapitre "Dépense publique et fiscalité" en a fait bondir plus d'un outre-mer : Pour réaliser 400 millions € d'économies dans le budget de l'Etat, Les Républicains souhaitent que "Le traitement des fonctionnaires dans les départements d’outre-mer [soit] progressivement aligné sur celui de la Métropole". 

Pas chez les candidats à la primaire

Si le parti Les Républicains porte ce projet, les candidats à la primaires ne s'y sentent pas tenus pour autant. En visite en Guyane et aux Antilles, Alain Juppé a déjà fait savoir que cela n'était pas dans ses intentions. Bruno Le Maire de son côté indique qu'il ne s'exprimera sur son programme que lorsque celui-ci sera publié, en septembre prochain.
L'ancien ministre de l'Outre-mer, Hervé Mariton a déjà évoqué la nécessaire réforme de "l'indexation", mais rien ne dit pour l'instant qu'il en fera une ligne dans son projet. Quant à François Fillon, il n'en parle pas dans son Manifeste pour la France. Mais il ne parle pas du tout de l'Outre-mer pour le moment.

Volée de bois vert outre mer

En déplacement en Martinique, la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin a déploré le retour d'un "serpent de mer" : "Chacun sait qu'on ne peut pas supprimer une partie du revenu des gens comme ça, d'une manière aussi brutale".
"Par ailleurs, même si on peut avoir un certain nombre de réserves, ce système facilite la consommation, entraîne la consommation et donc on ne peut pas mettre une croix dessus sans prendre le temps de réfléchir à tous les tenants et les aboutissants"
Auparavant, depuis  son Secrétariat d'Etat à l'Egalité Réelle, la Réunionnaise Ericka Bareigts estimait que la suppression de l'indexation relevait d'une "Grave erreur d'analyse économique".
En Nouvelle-Calédonie, c'est le parti Calédonie Ensemble, du député Philippe Gomès (UDI)  qui reprend quasiment le même argumentaire que la Secrétaire d'Etat dans un communiqué "Les Républicains sont tombés sur la tête". Et quand bien même le projet des Républicains ne concernerait que les départements d'Outre-mer, Calédonie Ensemble rappelle que l'UMP en son temps avait avancé le même argument pour la fin de l'indexation des retraites Outre-mer, qui a fini par s'appliquer à la Nouvelle-Calédonie et à la Polynésie.
Il n'y a eu que Paul Vergès, sénateur de La Réunion, pour dire que le projet des Républicains était le même que celui du PS. "ll n'y a que la méthode qui change".

Mais une réforme quand même ouvertement souhaitée

Pourtant, en 1993, déjà, Paul Vergès alors député demandait une réforme de cette indexation, estimant que cela tirait les prix vers le haut.
Dans son rapport de juillet 2015, sur la masse salariale de l'Etat, la Cour des Comptes suggère : "Les majorations outre-mer (1,2 Md€ en 2013)
pourraient être réduites pour seulement compenser le différentiel de coût de la vie avec la métropole"  

"Des propositions en ce sens sont sur la table depuis plusieurs années sans que les pouvoirs publics n’aient pris de décisions, ni inclus ces mesures dans une architecture de rénovation d’ensemble des rémunérations." 
Rapport de la Cour des Comptes Juillet 2015

Une proposition reprise par le député Victorin Lurel dans son rapport sur l'égalité réelle, mais sous conditions (Recommandation n°11)  "Engager après au moins deux plans quinquennaux de convergence, une réflexion sur une réforme du dispositif des sur rémunérations en ré affectant les économies dégagées au financement des plans de convergence".
De son côté, l'économiste Jacques Attali, dans le programme qu'il met à disposition des candidats, "100 jours pour que la France réussisse" (Fayard), propose d"indexer la prime de vie chère sur le coût réel de la vie en Outre-mer, car "Cela déséquilibre l'économie locale et décourage l'initiative privée alors qu'elle peut se révéler efficace dans certains territoires seulement ( Wallis et Futuna Saint Pierre et Miquelon Polynésie Française...)"
 

Le défi du prochain président ?

En 2007, rappelle Calédonie Ensemble, Nicolas Sarkozy avait déclaré que "L'on n'avancera pas sur cette question sans consensus [ ] si il n'y en a pas, il faudra cesser d'agiter le chiffon rouge devant les fonctionnaires." Déclaration confirmée quand Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer faisait voter la fin de l'indexation des retraites. Le cabinet du président Nicolas Sarkozy l'assurait "On ne touchera pas à la sur-rémunération".
 
Mais pour 2017, le pavé est bien dans la campagne et si le débat se poursuit sur le même ton,  le prochain président ne pourra pas éviter d'engager cette réforme.
VIDEO: Voir aussi l'avis d'Agnès Molinié-Verdier, économiste et directrice de la fondation IFRAP, un  think thank libéral


Agnes Verdier-Molinié

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Quand le peuple se soulève, ça marche... l'Islande, meilleur exemple ! Rien n'est impossible !

  • «Panama Papers» : acculé, le Premier ministre islandais démissionne


Un consortium d’investigation international, auquel participent en France le Monde et Cash investigation, divulgue depuis dimanche soir des informations sur un scandale fiscal d’ampleur internationale, désormais connu sous le nom de «Panama Papers». Le point sur ces révélations.

En Islande, le Premier ministre démissionne

La police militaire indonésienne descend les drapeaux Mélanésiens


Hommage de Dieudo à la lutte Kanak du 06/04/16

vendredi 8 avril 2016

Le FLNKS veut saisir les opportunités de l’ONU

L’ONU dispose d’un panel d’institutions spécialisées, dans les domaines de l’aviation civile ou encore du transport maritime. Pour le FLNKS, ces services doivent être sollicités pour le bien du pays.


La session d’ouverture du comité spécial des 24, l’entité de la décolonisation auprès des Nations unies, a réuni il y a peu des représentants des territoires non autonomes. Mickaël Forrest (en médaillon), du FLNKS, était présent à New York.

jeudi 7 avril 2016

Quand l'état islamique nous oblige à relire l’histoire coloniale de la France…

Quand Daesh nous oblige à relire l’histoire coloniale de la France…
En perçant le mur de sable établi entre la Syrie et l’Irak, l'état islamique revient sur une Histoire vieille d’un siècle…
Rappelons-le  aussitôt :  du  point  de  vue  des  impérialismes  occidentaux,  la  Première  Guerre Mondiale avait eu l’extrême mérite de faire imploser l’Empire ottoman qui, semble-t-il, n’était plus bon à autre chose… de leur point de vue, toujours.
Or, à leur façon, les accords Sykes-Picot (9 et 16 mai 1916) auront été un élément essentiel du partage des dépouilles apparues à la suite d’un conflit qui avait ajouté les millions de morts aux millions de morts. Lus aujourd’hui, ces accords permettent surtout de prendre conscience de ce qu’étaient certains des buts de guerre de la Grande-Bretagne et de la France à cette époque. Et le prix qu’il a fallu payer pour en venir à bout.
Il est bon, parfois, de mettre des noms de personnes sur des situations, sur des événements, sur des décisions qui dépassent évidemment les responsabilités individuelles… Ce n’est toujours qu’un début de piste. Mais enfin, la foudre qui s’abat par instants sur les sociétés humaines n’est pas toujours due qu’à des hasards malencontreux.

L’oeuvre de Kadhafi continue, le Fonds monétaire africain est né !



L’oeuvre de Kadhafi continue, le Fonds monétaire africain est né !

Le 23ème Sommet de l’ (UA) tenu à Malabo vient d’adopter les statuts du (), une institution financière panafricaine dotée d’un capital initial de 22,64 milliards de dollars et ayant pour mission de promouvoir le développement économique du continent.
Le fonds, dont la mise en place est prévue par l’acte constitutif de l’UA adopté en 2000 à en , a pour vocation de contribuer à la stabilité économique et à la gestion des crises financières en , en favorisant la croissance macroéconomique et le développement du intra-régional.
Selon le Commissaire de l’Union africaine aux affaires économiques, Anthony Maruping, le FMA a été créé pour prendre en charge les questions macro-économiques sur le continent.
Le processus de mise en place du FMA a été retardé par l’attachement des cinq plus gros contributeurs de l’UA (Libye, , , Nigeria et Afrique du Sud) à un sur la gestion du capital et le fonctionnement de l’institution.
Un consensus a finalement été trouvé lors du sommet de Malabo pour qu’un poste d’administrateur permanent soit attribué à chaque pays participant à plus de 3,5% au capital du FMA. L’octroi d’un droit de veto aux gros contributeurs a été cependant rejeté.
Le capital du fonds sera mobilisé auprès des Etats africains en fonction de plusieurs critères, dont notamment la taille de leurs économies et leurs réserves en devises.
L’Afrique du Sud devrait être le plus gros contributeur au capital du fonds, qui sera basé à Yaoundé, au Cameroun, avec 8,05% des parts, ce qui représente une contribution de près de 1 milliard de dollars, suivie par le Nigeria (7,94%, ou 899 millions de dollars), l’Egypte (6,12%/ 693 millions de dollars) et l’Algérie (4,59%/ 520 millions de dollars).