Le groupe de Wamytan va en premier consulter le Palika.
Roch Wamytan avait annoncé il y a quelques semaines qu’il
préparait une proposition pour tenter de trouver une issue à la crise
politique.
C’est fait. Hier, le président du groupe UC-FLNKS et nationaliste au Congrès, a présenté l’esquisse de ce que pourrait être un gouvernement d’unité calédonienne qui ferait consensus entre les cinq groupes politiques constitués au Congrès, et ayant des membres au sein du gouvernement.
Fiscalité, identité kanak, projet éducatif, service civique, formation professionnelle… La plateforme concoctée par Roch Wamytan et ses alliés a vocation à être une base de discussion avec les autres groupes politiques. « Nous allons bien sûr commencer par l’UNI [le groupe de Paul Néaoutyine, NDLR] puis nous solliciterons les trois groupes non-indépendantistes, le Front pour l’Unité, L’Union pour la Calédonie dans la France et Calédonie ensemble », résume Roch Wamytan.
« Revenir à l’esprit des accords »
« Nous voulons en revenir à l’esprit des accords de Matignon et de Nouméa. Cet esprit est en train de se détruire peu à peu, et nous qui sommes signataires de ces accords ne pouvons pas rester passifs vis-à-vis de cette situation. C’est la raison pour laquelle nous entreprenons cette démarche. Nous sommes un pays en voie d’émancipation, c’est donc par nous-mêmes que nous devons trouver une solution : par la discussion, le consensus et le compromis. Nous proposerons quelqu’un susceptible de porter ça au sein du gouvernement », détaille l’ancien président du Congrès.
En clair, Roch Wamytan ne serait pas fâché de voir un indépendantiste présider l’exécutif, dès lors que cela se passe dans un esprit de collégialité.
En revanche, pas question pour lui de retourner aux élections. « Ça ne servirait strictement à rien. On retrouverait pratiquement les mêmes forces politiques. » Il considère également que ça ne sert pas à grand-chose d’aller à Paris.
Roch Wamytan estime également que le contrat de gouvernance solidaire conclu au lendemain des élections provinciales entre les trois formations non-indépendantistes était déjà, en soi, une entorse à l’esprit de collégialité. « Et maintenant, les voilà qui bloquent tout. C’est une situation que les Kanak vivent de plus en plus mal. »
C’est fait. Hier, le président du groupe UC-FLNKS et nationaliste au Congrès, a présenté l’esquisse de ce que pourrait être un gouvernement d’unité calédonienne qui ferait consensus entre les cinq groupes politiques constitués au Congrès, et ayant des membres au sein du gouvernement.
Fiscalité, identité kanak, projet éducatif, service civique, formation professionnelle… La plateforme concoctée par Roch Wamytan et ses alliés a vocation à être une base de discussion avec les autres groupes politiques. « Nous allons bien sûr commencer par l’UNI [le groupe de Paul Néaoutyine, NDLR] puis nous solliciterons les trois groupes non-indépendantistes, le Front pour l’Unité, L’Union pour la Calédonie dans la France et Calédonie ensemble », résume Roch Wamytan.
« Revenir à l’esprit des accords »
« Nous voulons en revenir à l’esprit des accords de Matignon et de Nouméa. Cet esprit est en train de se détruire peu à peu, et nous qui sommes signataires de ces accords ne pouvons pas rester passifs vis-à-vis de cette situation. C’est la raison pour laquelle nous entreprenons cette démarche. Nous sommes un pays en voie d’émancipation, c’est donc par nous-mêmes que nous devons trouver une solution : par la discussion, le consensus et le compromis. Nous proposerons quelqu’un susceptible de porter ça au sein du gouvernement », détaille l’ancien président du Congrès.
En clair, Roch Wamytan ne serait pas fâché de voir un indépendantiste présider l’exécutif, dès lors que cela se passe dans un esprit de collégialité.
En revanche, pas question pour lui de retourner aux élections. « Ça ne servirait strictement à rien. On retrouverait pratiquement les mêmes forces politiques. » Il considère également que ça ne sert pas à grand-chose d’aller à Paris.
Roch Wamytan estime également que le contrat de gouvernance solidaire conclu au lendemain des élections provinciales entre les trois formations non-indépendantistes était déjà, en soi, une entorse à l’esprit de collégialité. « Et maintenant, les voilà qui bloquent tout. C’est une situation que les Kanak vivent de plus en plus mal. »