Je me propose, dans les jours qui viennent, de publier
des points de vue ou des analyses, sur les dernières élections, venant
des colonies française, actuelles ou anciennes, mais aussi des et sur
les quartiers populaires de la "métropole".
Commençons par un courrier reçu ce matin de Nouméa provenant d'Hamid
Mokaddem, enseignant, chercheur, auteur, éditeur.
Au niveau politique, ces élections ont démontré encore deux choses.
La forclusion de la souveraineté de Kanaky par la France et l’arrogance de la classe politique calédonienne qui s’est coalisée autour des forces réactionnaires pour éjecter la possibilité d’un élu kanak indépendantiste.
Le taillage du corps électoral par le charcutage Pasqua favorise ces alliances et aucun parlementaire réactionnaire ne proposera de loi pour modifier ces circonscriptions.
La deuxième chose qui éclate est la nouvelle forme des recolonisations. La France exporte ses colonisations intérieures à l’extérieur d’elle-même.
Les deux élus conservateurs élus grâce à la coalition des droites locales le soir de leur élection se sont fait portés par les milices wallisiens.
Voilà la Calédonie française et les servitudes et servilités locales.
Ce qui est triste est que ceci conforte hélas les analyses que je suis en train de produire. Ce qui est triste est qu’on ne voit aucune sortie possible de la colonisation. Au contraire, un renforcement de celle-ci.
Hamid Mokaddem
source
La forclusion de la souveraineté de Kanaky par la France et l’arrogance de la classe politique calédonienne qui s’est coalisée autour des forces réactionnaires pour éjecter la possibilité d’un élu kanak indépendantiste.
Le taillage du corps électoral par le charcutage Pasqua favorise ces alliances et aucun parlementaire réactionnaire ne proposera de loi pour modifier ces circonscriptions.
La deuxième chose qui éclate est la nouvelle forme des recolonisations. La France exporte ses colonisations intérieures à l’extérieur d’elle-même.
Les deux élus conservateurs élus grâce à la coalition des droites locales le soir de leur élection se sont fait portés par les milices wallisiens.
Voilà la Calédonie française et les servitudes et servilités locales.
Ce qui est triste est que ceci conforte hélas les analyses que je suis en train de produire. Ce qui est triste est qu’on ne voit aucune sortie possible de la colonisation. Au contraire, un renforcement de celle-ci.
Hamid Mokaddem
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