PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

mardi 27 janvier 2015

L’UPM et le RDO affirment que les indépendantistes doivent voter pour un candidat de droite.

Présidence du gouvernement de Nouvelle-Calédonie: le FLNKS se prononcera le 7 février

Le drapeau du FLNKS © NC 1èreL’UPM et le RDO se sont clairement positionnés ce week-end en affirmant que les indépendantistes doivent voter pour un candidat "loyaliste", afin de mettre un terme au "blocage" du gouvernement depuis cinq semaines. L'Union Calédonienne a choisi d’attendre le prochain congrès du FLNKS.




L’Union Calédonienne a réuni  son comité directeur samedi à la tribu de Gohapin (Poya). Le président de l’UC, Daniel Goa, a surtout longuement insisté sur la nécessité d’une cohésion et d’une union au sein de la famille indépendantiste. 
Lors de son discours d’ouverture, Daniel Goa a immédiatement vérouillé le débat sur l’échec de l’élection d’un(e) président(e) à la tête du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, à cause de la rivalité qui oppose les deux partis non indépendantistes, Calédonie Ensemble et le Front pour l’Unité Rassemblement. "Le choix de l’Union Calédonienne se fera avec le FLNKS" a déclaré Daniel Goa en rappelant ainsi à l’ordre certains cadres du parti qui se sont publiquement positionnés sur ce sujet au cours de ces derniers jours.
 
Contrairement à l’UC, le Rassemblement démocratique océanien (RDO), autre composante du FLNKS, a clairement pris position en faveur d’un vote pour un candidat non indépendantiste,  lors de son 20e congrès réuni à Dumbéa ce samedi. "Une solution peut-être trouvée à condition de faire le pari de l’intelligence" a notamment déclaré Aloisio Sako, le président du RDO.
 
Même attitude à l’Union progressiste mélanésienne (UPM). Victor Tutugoro, le président de l’UPM, a estimé lors de la réunion du comité central du parti,toujours ce samedi, que les indépendantistes doivent se déterminer, en soutenant l’une ou l’autre des candidatures « loyalistes » à la présidence du gouvernement .
 
Le 7 février prochain, l’Union Calédonienne et le Palika devront donc clairement choisir entre deux options: voter pour un candidat non indépendantiste ou continuer de rester en dehors de la mêlée "loyaliste", lors de la prochaine convocation des membres du gouvernement par le Haut-commissaire de la République.
Sauf si bien sûr d’ici là, Calédonie Ensemble et Le Front pour l’Unité Rassemblement-UMP réussissent à trouver un accord…