Présidence du gouvernement de Nouvelle-Calédonie: le FLNKS se prononcera le 7 février
L’Union Calédonienne a réuni  son comité directeur
 samedi à la tribu de Gohapin (Poya). Le président de l’UC, Daniel Goa, a
 surtout longuement insisté sur la nécessité d’une cohésion et d’une 
union au sein de la famille indépendantiste. 
Lors 
de son discours d’ouverture, Daniel Goa a immédiatement vérouillé le 
débat sur l’échec de l’élection d’un(e) président(e) à la tête du 
gouvernement de Nouvelle-Calédonie, à cause de la rivalité qui oppose 
les deux partis non indépendantistes, Calédonie Ensemble et le Front 
pour l’Unité Rassemblement.
"Le choix de l’Union Calédonienne se fera avec le FLNKS" a 
déclaré Daniel Goa en rappelant ainsi à l’ordre certains cadres du parti
 qui se sont publiquement positionnés sur ce sujet au cours de ces 
derniers jours.
 
Contrairement à l’UC, le Rassemblement 
démocratique océanien (RDO), autre composante du FLNKS, a clairement 
pris position en faveur d’un vote pour un candidat non 
indépendantiste,  lors de son 20e congrès réuni à Dumbéa ce samedi.
"Une solution peut-être trouvée à condition de faire le pari de l’intelligence" a notamment déclaré Aloisio Sako, le président du RDO.
 
Même attitude à l’Union progressiste mélanésienne (UPM). Victor
 Tutugoro, le président de l’UPM, a estimé lors de la réunion du comité 
central du parti,toujours ce samedi, que les indépendantistes doivent se
 déterminer, en soutenant l’une ou l’autre des candidatures 
« loyalistes » à la présidence du gouvernement .
 
Le 7 février prochain, l’Union Calédonienne et le
 Palika devront donc clairement choisir entre deux options: voter pour 
un candidat non indépendantiste ou continuer de rester en dehors de la 
mêlée "loyaliste", lors de la prochaine convocation des membres du 
gouvernement par le Haut-commissaire de la République.
Sauf si bien sûr d’ici là, Calédonie Ensemble et Le Front pour l’Unité Rassemblement-UMP réussissent à trouver un accord…