POLITIQUE.
L’antenne locale du Parti socialiste change de nom et devient les
Progressistes. « Une émancipation », selon son président, Michel Jorda.
Avec une ligne claire : l’appel à voter non au référendum de 2018 sur
l’indépendance.
Anciennement secrétaire fédéral de la section locale du PS
et nouveau président des Progressistes, Michel Jorda se positionne
contre l’indépendance.
Un
nouveau nom, des ambitions affichées et une ligne claire. La section
locale du Parti socialiste devient le parti les Progressistes. « On
prend notre liberté », annonce Michel Jorda, nouveau président de ce
parti et anciennement secrétaire fédéral du PS. Alors que la bataille de
la primaire de la gauche bat son plein en Métropole, voilà « une
émancipation » qui intrigue. « On était le seul parti, sur le Caillou, à
ne pas être autonome. En raison des particularités de ce pays, il était
difficile d’être une simple antenne d’un parti métropolitain »,
explique-t-il.
« En excellents termes avec le PS »
Les progressistes, qui « restent en excellents termes avec le PS »,
affichent une ligne claire. « Nous sommes contre l’indépendance. Il
fallait absolument clarifier cette position. On nous a souvent reproché
au PS de ne pas avoir tranché », annonce Michel Jorda. « Nous sommes
déjà une collectivité très indépendante. Et nous pensons également que
la question des compétences locales n’est pas réglée », ajoute le
président.
L’ex-Parti socialiste en Nouvelle-Calédonie, qui représente environ
soixante-dix membres, n’exclut pas de présenter des candidats aux
futures élections législatives en juin prochain. En attendant, les
Progressistes organiseront la primaire de la gauche. « Il y aura une
vingtaine de bureaux de vote. Nous nous associons au Palika pour
organiser la primaire, car c’est le seul parti qui a pris des positions
de gauche claires », conclut Michel Jorda qui assure que son parti
soutiendra sans faille le gagnant de cette primaire.