La Fête du travail a permis à l’USTKE de mobiliser ses troupes autour
de ses thèmes de prédilection. A la SLN, on se souvenait de ceux morts
au travail.
Après le défilé, les manifestants ont pu se poser devant
le siège de l’USTKE, où des animations et des espaces de dialogue
étaient organisés.
C’est
une tradition à laquelle les militants de l’USTKE ne dérogent pas.
Hier, 1er mai, pour la fête du Travail, ils étaient venus défiler dans
les rues de la capitale, depuis le siège du syndicat à la Vallée-du-Tir
jusqu’au marché municipal de de la Baie-de-la-Moselle. Un trajet
effectué dans une ambiance calme et plutôt joyeuse, avec de nombreux
enfants et personnes âgées que le soleil n’aura pas effrayé.
La musique festive se mêlait aux discours, rappelant les principaux
thèmes défendus par le syndicat. A commencer par celui retenu cette
année par le bureau confédéral de l’organisation : « 2018 : pour
construire un avenir dans la pleine souveraineté ». Mais aussi le
rééquilibrage (« Pas de destin commun sans l’accès des Kanak aux
responsabilités », dit une banderole), le partage des ressources,
notamment du nickel, la dénonciation des discriminations. Des banderoles
rappellent aussi le travail du Rin (Rassemblement indépendantiste et
nationaliste) en particulier pour l’inscription automatique des Kanak
sur la liste spéciale pour le référendum de 2018.
Tous secteurs
Mais, rappelle-t-on au micro « le 1er mai, c’est pour tous les
travailleurs, qu’on soit noir ou blanc ! Les personnes sur le côté,
n’hésitez pas à vous joindre à nous ! »
Comme tous les ans, de nombreux secteurs étaient représentés :
transport, hôtellerie, nickel, enseignement privé, fonctionnaires,
nickel…
A la SLN, justement, une autre commémoration était organisée. C’est
en effet le 1er mai que la Cogetra organise un dépôt de gerbes « en
mémoire de ceux qui ont laissé leur vie au travail pour notre métal ».
Ils sont ainsi 42 à avoir péri, entre 1961 et 2008.