Louis Kotra-Uregeï et Sylvain Pabout faisaient partie des
militants mobilisés.
Social. Le syndicat dénonce « la mise à l’écart » du numéro deux de la DITTT, du poste de directeur, actuellement vacant.
Devant
le portail fermé de la Vallée-du-Tir, de grandes banderoles
interpellant sur « l’accès des Kanak aux postes à responsabilité » et
une centaine de militants. « Cette mobilisation, c’est un énième sursaut
pour le rééquilibrage, qui est la raison d’être de l’USTKE, pointe
Mélanie Atapo, vice-présidente. La DITTT a un directeur adjoint Kanak
qualifié, compétent, reconnu en interne, qui a passé les étapes de
sélection. Mais on fait tout pour ne pas le faire monter ». Georges
Séléfen, directeur adjoint depuis 2013, est candidat au poste de
directeur de la DITTT, vacant du fait du départ en retraite de Jean
Laurent, 65 ans, acté en juillet.
Recrutement du directeur en cours
« Mais ils ne veulent tellement pas de lui qu’ils ont rappelé
l’ancien de sa retraite pour “nécessité absolue?? », dénonce Louis Kotra
Uregeï, qui a lui-même posé le sujet sur la table du conseil confédéral
de l’USTKE, et qui pointe « une décision » du président Philippe
Germain. « C’est le fait du prince ». Parmi les militants, on parle «
d’acte politique » - Georges Selefen serait considéré par certains comme
un proche de Gilbert Tyuienon - d’autres, « qui n’ont pas peur des mots
», de « racisme ». Dans un communiqué, le président du gouvernement a
précisé qu’après un premier jury en mai, de nouvelles auditions doivent
avoir lieu prochainement. « Le choix du postulant reste entier » et « Il
reviendra au gouvernement collégial de délibérer ». Il faudra attendre
: cette nomination ne relevant pas des affaires courantes, elle
n’aboutira pas avant l’élection d’un nouveau président du gouvernement.