Le
choix a été acté lors du congrès extraordinaire réuni ce samedi, à
Nouméa: le Parti travailliste ne participera pas au référendum du 4
novembre. Selon le mouvement politique, les conditions de sincérité et
de justice ne sont pas réunies.
© NC la 1ère Louis-Kotra Uregei annonçant la décision ce samedi 14 juillet, à la Vallée-du-Tir.
«Nous ne participerons pas au référendum du 4 novembre.» Voilà
ce qu’a décidé ce samedi le Parti travailliste, qui réunissait ses
militant pour débattre sur le sujet. Des militants venus avec un
questionnaire. Parmi les points évoqués, celui de savoir si le
référendum en sera réellement un. «Non», répond le Parti travailliste. Est-ce que les conditions de sincérité, de respect et de justice sont réunies? «Non»,
estime le PT. Autre question: est-ce que les accords successifs ont
permis au peuple kanak d’être reconnu dans son propre pays? Non, répond
là encore le Parti travailliste.
«Une position réaliste»
«C’est une position qui est réaliste, explique son président, Louis-Kotra Uregei. Le Parti travailliste ne participera pas à un référendum qui n’a d’autodétermination que le nom. Pour nous, c’est un plan de l’Etat pour emmener le peuple kanak dans une voie sans issue.»«Nous voulons que dans ce pays, la réalité kanak existe et nous ne voulons pas devenir demain une communauté noyée dans le peuple calédonien.»