Le
Néo-Zélandais Cameron Diver, directeur de la Communauté du Pacifique,
veut aider la Nouvelle-Calédonie à « trouver sa place » dans la région.
Lors de la visite du premier ministre Edouard Philippe en Nouvelle-Calédonie, le 3 décembre 2017
S’il existait une chance de constituer un jour la meilleure équipe de rugby au monde, ce serait probablement celle de la Communauté du Pacifique (CPS, acronyme de Communauté du Pacifique sud, son ancien nom), organisation qui, parmi ses vingt-six membres, compte la Nouvelle-Zélande, l’Australie, la France, mais aussi Fidji, Tonga et les Samoa. De quoi former un XV solidement armé dans toutes ses lignes. Mais ce n’est pas pour s’entretenir avec le gouvernement français de la prochaine Coupe du monde de rugby que le Néo-Zélandais Cameron Diver, directeur général adjoint de la CPS, est en déplacement à Paris du 8 au 12 janvier.
Cette visite prend un relief tout particulier alors que la Nouvelle-Calédonie, qui est également membre de la CPS, tout comme deux autres collectivités françaises d’outre-mer, la Polynésie française et Wallis-et-Futuna, doit se prononcer à la fin de l’année sur son accession à la pleine souveraineté. Une échéance que les Etats et territoires voisins suivent avec une grande attention. D’autant que le siège de la CPS est basé à Nouméa et que, depuis la dernière conférence de juillet 2017, la présidence tournante de l’organisation est assurée, pour la première fois, par le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Germain.
« En ce qui concerne la participation de la Nouvelle-Calédonie à la CPS, l’issue du référendum ne changera rien », assure M. Diver. Toutefois, un éventuel choix de la population calédonienne en faveur de l’indépendance ne serait pas sans conséquences. « Ce qui peut évoluer, c’est un accroissement des besoins d’assistance de la Nouvelle-Calédonie par l’organisation en fonction de l’évolution de la relation du nouvel Etat souverain avec la France, estime-t-il. Il faudrait alors mobiliser les ressources supplémentaires pour répondre à ces besoins nouveaux. »
Relations de coopération La CPS, principale organisation intergouvernementale, créée en 1947, visant à soutenir...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2018/01/09/les-etats-du-pacifique-attentifs-au-dossier-caledonien_5239240_823448.html#LIzKZYpwBUpzhx2V.99
S’il existait une chance de constituer un jour la meilleure équipe de rugby au monde, ce serait probablement celle de la Communauté du Pacifique (CPS, acronyme de Communauté du Pacifique sud, son ancien nom), organisation qui, parmi ses vingt-six membres, compte la Nouvelle-Zélande, l’Australie, la France, mais aussi Fidji, Tonga et les Samoa. De quoi former un XV solidement armé dans toutes ses lignes. Mais ce n’est pas pour s’entretenir avec le gouvernement français de la prochaine Coupe du monde de rugby que le Néo-Zélandais Cameron Diver, directeur général adjoint de la CPS, est en déplacement à Paris du 8 au 12 janvier.
Cette visite prend un relief tout particulier alors que la Nouvelle-Calédonie, qui est également membre de la CPS, tout comme deux autres collectivités françaises d’outre-mer, la Polynésie française et Wallis-et-Futuna, doit se prononcer à la fin de l’année sur son accession à la pleine souveraineté. Une échéance que les Etats et territoires voisins suivent avec une grande attention. D’autant que le siège de la CPS est basé à Nouméa et que, depuis la dernière conférence de juillet 2017, la présidence tournante de l’organisation est assurée, pour la première fois, par le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Germain.
« En ce qui concerne la participation de la Nouvelle-Calédonie à la CPS, l’issue du référendum ne changera rien », assure M. Diver. Toutefois, un éventuel choix de la population calédonienne en faveur de l’indépendance ne serait pas sans conséquences. « Ce qui peut évoluer, c’est un accroissement des besoins d’assistance de la Nouvelle-Calédonie par l’organisation en fonction de l’évolution de la relation du nouvel Etat souverain avec la France, estime-t-il. Il faudrait alors mobiliser les ressources supplémentaires pour répondre à ces besoins nouveaux. »
Relations de coopération La CPS, principale organisation intergouvernementale, créée en 1947, visant à soutenir...
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