La rue de la Nouvelle-Calédonie, artère vide et inhabitée
Déserte. Triste rue de la Nouvelle-Calédonie sous un ciel blanc
d'automne. Les feuilles rouge et jaune tapissent les maigres trottoirs
de cette artère dédiée à l'automobile. Au loin, on entend le
ronronnement incessant du périphérique.
Située tout à fait à l'Est du 12e arrondissement de Paris, on y accède par les Boulevards des Maréchaux qui ceinturent la capitale. Sur le boulevard Soult, avant le Lycée Paul Valéry, on tourne dans cette voie de 120 mètres, à la chaussée large de 20, et au double sens de circulation. De grands panneaux publicitaires vantant une émission de téléréalité balisent l'entrée.
La rue est ouverte vers 1930, nous apprend le Dictionnaire historique des rues de Paris de Jacques Hillairet. "Construite sur le lieu du bastion 7 de l'enceinte de Thiers (bâtie entre 1841 et 1844), on la désigne sous le vocable F/12 jusqu'au 5 mai 1965 où elle est baptisée au nom du territoire d'outre-mer, en raison de sa proximité du Palais de la Porte Dorée abritant alors le Musée des arts africains et océaniens", rappelle le Dictionnaire historique des rues de Paris de Jacques Hillairet, publié en 1960.
De part et d'autre, pas de palmiers, mais des rangées de platanes, de robiniers et de tilleuls que côtoient les voitures garées les unes derrière les autres. La journée, de rares passants gravissent la rue en faux plat montant. Une femme et son chien passent. "Comme d'habitude, je prends le même chemin pour promener mon dalmatien", lâche-t-elle, sans prêter attention à son environnement.
Située tout à fait à l'Est du 12e arrondissement de Paris, on y accède par les Boulevards des Maréchaux qui ceinturent la capitale. Sur le boulevard Soult, avant le Lycée Paul Valéry, on tourne dans cette voie de 120 mètres, à la chaussée large de 20, et au double sens de circulation. De grands panneaux publicitaires vantant une émission de téléréalité balisent l'entrée.
La rue est ouverte vers 1930, nous apprend le Dictionnaire historique des rues de Paris de Jacques Hillairet. "Construite sur le lieu du bastion 7 de l'enceinte de Thiers (bâtie entre 1841 et 1844), on la désigne sous le vocable F/12 jusqu'au 5 mai 1965 où elle est baptisée au nom du territoire d'outre-mer, en raison de sa proximité du Palais de la Porte Dorée abritant alors le Musée des arts africains et océaniens", rappelle le Dictionnaire historique des rues de Paris de Jacques Hillairet, publié en 1960.
De part et d'autre, pas de palmiers, mais des rangées de platanes, de robiniers et de tilleuls que côtoient les voitures garées les unes derrière les autres. La journée, de rares passants gravissent la rue en faux plat montant. Une femme et son chien passent. "Comme d'habitude, je prends le même chemin pour promener mon dalmatien", lâche-t-elle, sans prêter attention à son environnement.
"Pas grand monde par ici"
À moins d'habiter dans l'imposante
résidence qui fait l'angle avec la rue du général Massimy, député de la
troisième République, un grand immeuble rose pâle dénué de charme, il y a
peu de raison d'emprunter la rue de la Nouvelle-Calédonie. Un agent
d'entretien de la ville ramasse minutieusement les déchets sur le sol
mouillé. Il confirme : "je n'ai jamais vu grand monde par ici". Un véhicule d'auto-école tente une manœuvre compliquée.
La rue ne compte d'ailleurs qu'une adresse, le numéro 15. Derrière ses grilles qui bordent la rue se cache le Centre Sportif Paul Valéry. Un grand complexe composé de terrains d'athlétisme, de football, de tennis, mais aussi d'une salle de judo et de danse. Deux adolescents en sortent, ils viennent de taper la balle pendant une heure. "Il y a surtout des écoles qui viennent ici, où le soir des sportifs qui s'entraînent", informent-ils. De fait, les lieux sont ouverts jusqu'à 22h30 en semaine.
La rue de la Nouvelle-Calédonie se termine place Antoine-Furetière, coupée en diagonale par la rue du Général Archinard. Le cimetière de Saint-Mandé Sud et ses hauts murs de pierre sonnent la fin de la voie anonyme.
La rue ne compte d'ailleurs qu'une adresse, le numéro 15. Derrière ses grilles qui bordent la rue se cache le Centre Sportif Paul Valéry. Un grand complexe composé de terrains d'athlétisme, de football, de tennis, mais aussi d'une salle de judo et de danse. Deux adolescents en sortent, ils viennent de taper la balle pendant une heure. "Il y a surtout des écoles qui viennent ici, où le soir des sportifs qui s'entraînent", informent-ils. De fait, les lieux sont ouverts jusqu'à 22h30 en semaine.
La rue de la Nouvelle-Calédonie se termine place Antoine-Furetière, coupée en diagonale par la rue du Général Archinard. Le cimetière de Saint-Mandé Sud et ses hauts murs de pierre sonnent la fin de la voie anonyme.