Heureusement que les frères des Bélèp ont vu ces pilleurs autrement ils pêcheraient encore, vu que ce sont des récidivistes.
yves mathis trop occupé à courir après la jeunesse de St Louis pour des petits larcins, ne voit pas le pillage des tonnes d'holothuries dans les eaux territoriales.
INFO DERNIÈRE MINUTE : 2 bateaux en fuite, non mais là c'est de la complicité, ils ont négocié un contrat de pêche ou quoi ?
Les deux "blue boats" en fuite localisés par les Fanc
INFO DERNIÈRE MINUTE : 2 bateaux en fuite, non mais là c'est de la complicité, ils ont négocié un contrat de pêche ou quoi ?
Les deux "blue boats" en fuite localisés par les Fanc
Les trois « Blue Boat » arraisonnés dans les récifs des Belep
et de Petrie, avaient été déroutés jusqu’à Nouméa et mis au mouillage
d’attente à Nouville, dans la soirée du 25 janvier. Deux ont pris la
fuite cette nuit avec les 40 marins à bord.
C’est à 5h30 ce matin, que l’alerte est donnée par le Port
autonome de Nouméa. Une opération de recherche est immédiatement
déclenchée par les moyens des FANC. L’hélicoptère Puma, l’avion de patrouille et de surveillance maritime Gardian puis l’avion de transport tactique Casa ont décollé de la base aérienne de la Tontouta pour effectuer une recherche côtière et hauturière exhaustive.
Les deux « Blue Boat » fuyards ont été relocalisés à 100 nautiques de Nouméa, en route vers l’ouest. Les moyens des FANC et de l’Etat sont mis en œuvre pour les intercepter. Rappelons que lorsqu’ils ont été arraisonnés pour la première fois hier, des dispositions techniques avaient pourtant été prises pour empêcher ces navires d’appareiller. De même que tous les moyens de navigation (GPS, cartes, téléphones) ont été confisqués aux 40 marins vietnamiens désormais en en fuite. Les 3 capitaines eux, sont toujours en garde à vue et pourraient être présentés à la justice demain.
sourceLes deux « Blue Boat » fuyards ont été relocalisés à 100 nautiques de Nouméa, en route vers l’ouest. Les moyens des FANC et de l’Etat sont mis en œuvre pour les intercepter. Rappelons que lorsqu’ils ont été arraisonnés pour la première fois hier, des dispositions techniques avaient pourtant été prises pour empêcher ces navires d’appareiller. De même que tous les moyens de navigation (GPS, cartes, téléphones) ont été confisqués aux 40 marins vietnamiens désormais en en fuite. Les 3 capitaines eux, sont toujours en garde à vue et pourraient être présentés à la justice demain.
Faits
divers. De l’avis des autorités, le phénomène risque de s’accroître.
Les pêcheurs d’holothuries reviendront. Mais la réponse va se durcir.
Même si elle a un prix.
Les trois blues boats arraisonnés par les Forces armées de
Nouvelle-Calédonie mouillent depuis hier après-midi, sur le banc des
Japonais, à Nouville.
Ils
ont été, hier, aux alentours de 15 heures, à quelques centaines de
mètres des côtes nouméennes, escortés par le navire militaire, le
D’entrecastaux. Trois « Blue Boats », ces navires de pêche souvent en
piètre état, et leurs 43 marins vietnamiens. Tous des villageois
extrêmement pauvres, qui ont tenté leur chance en mer et qui, à force
d’être chassés, sont à présent prêts à venir jusque dans la Zone
économique exclusive (ZEE) de la Nouvelle-Calédonie pour pêcher dans une
eau encore extrêmement riche en holothuries. Sans succès cette fois
(lire encadré).
« Nous observons ce phénomène depuis maintenant huit mois, explique
Jean-Louis Fournier, commandant de la zone maritime. Notre objectif est
de les dissuader de revenir. Notre tactique est à présent de mettre hors
d’état de nuire leurs bateaux. » Car, parmi ces marins, deux sont déjà
des récidivistes. Un navire a effectué un délit de fuite. Et le fait de
détruire simplement leur matériel, comme cela a pu être réalisé dans le
passé, ne les empêche en aucun cas de tenter à nouveau leur chance.
Expulsions estimées à 15 millions
« La souveraineté et les ressources maritimes doivent être défendues
et cela nécessite une réponse ferme, poursuit Yves Mathis, directeur de
cabinet du Haussaire. C’est pour cela que l’État, en accord avec le
gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, a décidé de dérouter les bateaux
». Une vaste opération impliquant plusieurs services est à présent
lancée. La Davar (Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et
rurales), par exemple, va s’occuper de l’inspection sanitaire de ces
embarcations. Les gendarmes de la brigade nautique de Nouméa sont en
charge d’auditionner les capitaines, qui devraient être poursuivis en
justice. Les matelots, eux, sont des étrangers en situation irrégulière.
Ils seront donc expulsés. En attendant, tous restent sur le bateau, au
large, afin d’éviter des représailles. « Comme ils n’ont pas de papiers
et qu’ils feront escale au Japon pour rentrer, il faut que le Vietnam
accorde un laissez-passer consulaire pour qu’on puisse les ramener.
C’est la police des airs et des frontières qui s’occupe de ce dossier »,
indique Yves Mathis.
Dans les rangs de cette police spécialisée, certains
fonctionnaires sont habilités pour être des « escorteurs ». Ils seront
chargés d’emmener les clandestins au Vietnam, sur des vols réguliers.
N’étant pas assez nombreux ici, les escorteurs devront faire plusieurs
allers-retours. Coût estimé de l’opération : 15 millions de francs. Une
somme importante déboursée par l’Etat, qui aurait pu être bien plus
élevée s’il avait fallu faire venir des escorteurs de Métropole. La
lutte contre la pêche clandestine ne s’arrête donc pas aux frontières de
la ZEE. Elle devrait se jouer aussi sur le terrain diplomatique avec le
Vietnam, lui-même, seul Etat capable de lutter contre le mal à la
racine.
Rappel des faits
Entre le 18 et le 22 janvier, les militaires ont arraisonné trois
navires de pêche Vietnamiens près des récifs de Bélep et de Pétrie. L’un
d’entre eux, contrôlé 12 jours plus tôt, avait été converti en
ravitailleur. Un autre avait déjà plusieurs de ses fûts remplis
d’holothuries. Un mets de luxe, extrêmement apprécié des Chinois. Une
bonne pêche donc pour les forces armées de Nouvelle-Calédonie qui
utilisent notamment des moyens aériens pour repérer les navires.