PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

mardi 28 mars 2017

Guyane, Kanaky même Combat.

Soutien à la Grève générale en Guyane
Fè pou fè, fouté fè !
Un mouvement social très puissant secoue la Guyane depuis plusieurs semaines et une nouvelle fois la société française tout entière politiques de tous bords, médias et société civile sont bouche cousue afin de tenter par la négation de type colonial de faire disparaître la réalité de la crise. Pourtant la mobilisation de la population ne faiblit pas. Et pour ce faire la centrale majoritaire du pays, l'UTG dépose un préavis de grève générale illimitée à compter du 27 mars 2017 portant sur la longue liste de ce qui ne peut plus durer dans ce pays de 90.000 km2 d'Amérique du Sud toujours géré comme une colonie par une France en déclin...
Le Peuple Guyanais a dit Stop ! Et l'action sera à l'ordre du jour tant que des solutions sérieuses ne seront pas adoptées.
Fè pou fè, fouté fè !
Joss Rovélas
Aucun texte alternatif disponible.


Il apparaît clairement que LA SOLIDARITÉ, LA DÉTERMINATION, LA MOTIVATION sont au rendez-vous de cette
lutte et ne sont pas des slogans creux.
Toutefois, il est surprenant, étonnant, on pourrait même dire, paradoxal que ni les Élus, les Partis, ni les Syndicats qui qualifient régulièrement la crise guyanaise,
de structurelle, ne posent le problème de fond, celui du STATUT POLITIQUE DE
LA GUYANE
. Même si on reconnaît implicitement ou même explicitement que la
Collectivité Territoriale (la CTG) est déjà une calamité en soi, un échec avéré
ou encore que les Institutions départementales lui constituent une camisole de
force qui rend à jamais la Guyane prisonnière des caprices ou du bon vouloir de
l’État français et que donc à plus ou moins brève échéance, la crise qui sévit
actuellement se répétera étant donné que les mêmes causes produisent
irrémédiablement les mêmes effets ; il ne vient curieusement à personne de
reposer la question du statut, c’est-à-dire celle de l’AUTONOMIE DE LA
GUYANE
(à minima).
Il ne reste pas moins : - qu’à force de ne pas vouloir voir, ni entendre - qu’à force de ne
pas vouloir comprendre les signes et s’appliquer à esquiver les responsabilités
et donc fuir la VÉRITÉ, l’on se condamne soit même à être une éternelle
victime, pire encore, on condamne des générations et des générations à LA
SOUMISSION, LA SERVILITÉ, au DÉSESPOIR !

Élie STEPHENSON, Cayenne le 23 Mars 2017
 
 IL N’Y A PAS DE HASARD. NOUS NE SOMMES PAS LE FRUIT DU HASARD.
Ce qui arrive n’est pas un incident de parcours, nous sommes
en phase d’accomplir une vraie révolution, au sens noble du terme. En l’occurrence, introduire une rupture, franche, claire avec le passé, c’est-à-dire avec la civilisation occidentale hyper-matérialiste, brutale et destructrice.
Son rôle est terminé dans l’histoire du monde et en Guyane, en cette terre « GUAÏ AYANA »,
nous devons planter la nouvelle semence, l’expérience humaine nouvelle, plus
épanouissante pour chacun, plus lumineuse pour tous.
…..
Ces transformations sont nécessaires, inévitables, pour sortir
du cycle infernal de l’occidentalisme et de la destruction programmée du genre
humain qu’il nous propose.
LE MOMENT EST VENU, LE MOMENT CRUCIAL ET GLORIEUX pour la
Guyane d’apporter sa part de LUMIÈRE AU MONDE car il n’y a pas de hasard. Cette
multiplicité, ici, concentrée N’EST PAS UN CAPRICE DE LA VIE, C’EST UN ORDRE DE
MISSION. Faire de la multiplicité UNE UNITÉ, UNE FRATERNITÉ et proposer UN
NOUVEAU MODÈLE DE SOCIÉTÉ, non plus de compétitivité, d’opposition mais UN
MONDE DE COMPLÉMENTARITÉ, de COMPRÉHENSION, de RESPECT et D’AMOUR.

Élie STEPHENSON, Cayenne le 25 Mars 2017
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Guyane en ébulition : deux textes de Elie Stephenson.
Chers tous,

Le Professeur Bwemba Bong qui avait réalisé une série de conférences en Guyane voici quelques mois à peine n'a pas été étonné de l'émergence de ce mouvement puissant surgit des entrailles de la société Guyanaise.

Il nous livre en pièces ci-jointes deux textes très solides d'un acteur local Kamite de Guyane.

Merci de faire largement circuler...

Joss Rovèlas