Avec l’assassinat organisé de William puis le repérage téléphonique,
facebook... Le grand nettoyage a commencé pour 2018. Après St Louis, Bangou ... St
Laurent .. Thio, Canala ? ...
Les pro-colonialistes seront hyper armés et les Kanak auront les tamiocs et les pierres !
Les pro-colonialistes seront hyper armés et les Kanak auront les tamiocs et les pierres !
16 armes saisies, le tireur mis en examen pour tentative d'assassinat
Il y a du nouveau dans l'enquête suite aux incidents extrêmements graves
qui se sont produits sur la RT1, à hauteur de La Tamoa, le 30 octobre
2016, aux alentours de 22 heures. Le procureur de la République Alexis
Bouroz vient de faire le point sur le dossier.
« Le 30 octobre 2016, vers 22h, une patrouille de
gendarmerie se rendait sur la RT1 sur la commune de Païta, ayant été
informés par des automobilistes de la présence de carcasses de véhicules
enflammés sur la chaussée. Parvenus à hauteur du barrage, les gendarmes
essuyaient de nombreux jets de pierres ainsi que trois tirs d'armes à
feu de chevrotine et de gros calibre dont deux atteignaient le moteur du
véhicule et l'immobilisaient. Alors qu'ils évacuaient le dit véhicule,
les militaires étaient une nouvelle fois victimes d'un tir frappant le
blindé et leurs protections balistiques.
Ce soir là, l'intervention d'un VBRG et de l'antenne GIGN
permettait de mettre en fuite les mis en cause et de dégager la route
vers 23h30. On déplorait un blessé chez les gendarmes.
Confiée à la section de recherches de Nouvelle-Calédonie
et à la brigade des recherches de Nouméa, l'enquête menée sous la
direction d'un juge d'instruction vient de connaitre une avancée
décisive. Après une premiere arrestation et incarcération d'un auteur,
une vaste opération a été menée le 28 février 2017 sur commission
rogatoire au petit matin à la tribu de Bangou.
A cette occasion pas moins de 16 armes de grande chasse de tous calibres ainsi que des munitions ont pu être saisies.
Parmi les personnes interpellées, cinq personnes, âgées de
25-26 ans, ont été présentées au magistrat instructeur dont l'un des
auteurs des coups de feu qui a reconnu d'ailleurs les faits. Tous sont
connus des services d'enquête et ont déjà été condamnés à des dégrés
divers, notamment pour des faits de délinquance de droit commun.
Les intéressés sont mis en examen des chefs d'association
de malfaiteurs, degradations aggravées, violences sur agents de la force
publique, mise en danger de la vie d'autrui et entrave à la
circulation. Ils encourent une peine de 10 ans d'emprisonnement ( 20
pour les récidivistes)
Le tireur est, quant à lui, également mis en examen du
chef de tentative d'assassinat pour lequel il encourt la réclusion
criminelle à perpétuité.
Des réquisitions de placement en détention ont été prises
par le parquet eu égard à la gravité des faits et dans l'attente
également de l'interpellation d'un dernier individu qui a pris la fuite.
Les décisions du Juge des libertés et de la détention ne seront connues qu'assez tardivement ce jour.
S'agissant des événements de St Laurent de ce week end, au
cours desquels 2 gendarmes ont été blessés par des tirs d'armes à feu,
plusieurs interpellations sont intervenues.
Une communication sera faite ultérieurement, l'enquête se poursuivant. »
source
Païta : il reconnaît avoir tiré sur les gendarmes
L’opération à la tribu de Bangou a conduit à l’arrestation de
cinq personnes, toutes mises en examen hier, et à la saisie de seize
armes de grande chasse.
Le 30 octobre, alors qu’ils dégageaient la RT1 de
carcasses de voitures à La Tamoa, les gendarmes avaient été visés par
quatre tirs d’armes à feu. Un militaire avait été blessé.
Photo Archives LNC
Leur
placement en détention provisoire au Camp-Est n’était pas encore acté,
mais il ne faisait presque aucun doute, hier soir. Cinq personnes ont
été présentées dans la journée au juge d’instruction en charge de
l’enquête sur les violences commises sur la RT1 à La Tamoa, le 30
octobre. Quatre d’entre elles ont ainsi été mises en examen pour
association de malfaiteurs, dégradations aggravées, violences sur agents
de la force publique, mise en danger de la vie d’autrui et entrave à la
circulation. Elles encourent une peine de dix ans d’emprisonnement,
vingt ans pour les récidivistes. Le cinquième homme, soupçonné d’avoir
tiré sur les gendarmes cette nuit-là, a été mis en examen pour tentative
d’assassinat, ce qui lui fait encourir la réclusion criminelle à
perpétuité. Devant le magistrat instructeur, il a reconnu les faits qui
l’amèneront devant la cour d’assises.
L’enquête, confiée à la section de recherche et la brigade de recherche de la gendarmerie, s’est accélérée après l’arrestation et l’incarcération de l’un des auteurs. Les forces de l’ordre avaient alors plusieurs « cibles », toutes âgées de 25 à 26 ans, à appréhender. C’est chose faite depuis mardi.
Sauf l’une d’entre elles. En effet, d’après Alexis Bouroz, « un dernier individu a pris la fuite ». L’enquête se poursuit donc afin de l’interpeller et de faire toute la lumière sur ces gravissimes violences. Celles-ci remontent à la nuit du 30 octobre au cours de laquelle des carcasses de voitures enflammées avaient été déposées sur la chaussée de la RT1 à hauteur de Bangou.
Hier, le parquet a requis des placements en détention à l’encontre des cinq mis en examen. Mais la décision du juge des libertés et de la détention n’était pas encore connue en début de soirée.
Source
Une personne toujours en fuite
On en sait désormais un peu plus sur cette opération à la tribu de
Bangou conduite par près de quatre-vingts militaires. « Pas moins de
seize armes de grande chasse de tous calibres ainsi que des munitions
ont pu être saisies », a annoncé le procureur de la République, Alexis
Bouroz.L’enquête, confiée à la section de recherche et la brigade de recherche de la gendarmerie, s’est accélérée après l’arrestation et l’incarcération de l’un des auteurs. Les forces de l’ordre avaient alors plusieurs « cibles », toutes âgées de 25 à 26 ans, à appréhender. C’est chose faite depuis mardi.
Sauf l’une d’entre elles. En effet, d’après Alexis Bouroz, « un dernier individu a pris la fuite ». L’enquête se poursuit donc afin de l’interpeller et de faire toute la lumière sur ces gravissimes violences. Celles-ci remontent à la nuit du 30 octobre au cours de laquelle des carcasses de voitures enflammées avaient été déposées sur la chaussée de la RT1 à hauteur de Bangou.
Placement en détention requis
Au cours de l’intervention de dégagement, les gendarmes avaient été
caillassés avant d’essuyer « trois tirs d’armes à feu de chevrotine et
de gros calibre dont deux atteignaient le moteur du véhicule et
l’immobilisaient », explique le procureur. Puis, quelques instants plus
tard, un nouveau coup de feu résonnait, frappant le véhicule blindé de
la gendarmerie. Une heure et demie plus tard, la RT1 avait été dégagée
et les gendarmes déploraient un blessé dans leurs rangs.Hier, le parquet a requis des placements en détention à l’encontre des cinq mis en examen. Mais la décision du juge des libertés et de la détention n’était pas encore connue en début de soirée.
Source