La Nouvelle Calédonie sera à nouveau à l'ordre du jour du
comité de décolonisation de l'ONU ce 8 octobre à New York. Un
rendez-vous international qui s'inscrit dans une période marquée par les
positions très tranchées du parti indépendantiste Union Calédonienne.
Siège de l'ONU (Organisation des Nations Unies) à New York
A New York, le comité de décolonisation de l'ONU recevra à nouveau deux délégations, indépendantiste et non indépendantiste.
L’Union Calédonienne (qui a boycotté le dernier Comité des Signataires de l’Accord de Nouméa à Paris) sera notamment représentée par son président Daniel Goa.
Le camp non indépendantiste a choisi Phillipe Dunoyer (Calédonie Ensemble) pour faire valoir sa position sur la situation en Nouvelle-Calédonie.
En juin dernier, le président du congrès, Gaël Yanno (Union Pour la Calédonie dans la France) avait exprimé pour la première fois la voix des "loyalistes" devant le comité de décolonisation.
Le camp non indépendantiste a choisi Phillipe Dunoyer (Calédonie Ensemble) pour faire valoir sa position sur la situation en Nouvelle-Calédonie.
En juin dernier, le président du congrès, Gaël Yanno (Union Pour la Calédonie dans la France) avait exprimé pour la première fois la voix des "loyalistes" devant le comité de décolonisation.
Ce face à face avec l'ONU intervient dans un contexte
politique calédonien tendu, avec une tendance à la radicalisation d'une
partie du camp indépendantiste dans ce processus de sortie de l'Accord
de Nouméa.
Les enjeux de ce rendez- vous à l'ONU avec Charlotte Risch de NC 1ère
Après l’ONU, Daniel GOA, président de l'Union Calédonienne et Roch
Wamytan seront reçus au Ministère des Outre-mer par George Pau Langevin,
ce vendredi à Paris.
La Nouvelle-Calédonie à l'ONU (08/10/2014) from NC 1ère web on Vimeo.
source
Les territoires non autonomes dont la Polynésie au programme de la 4e commission de l'ONU
Oscar Temaru et Richard Tuheiava auditionnés par la 4e commission de l'ONU le 9 octobre 2013.
NEW YORK, le 7 octobre 2014. La Quatrième commission de l’ONU chargée des politiques spéciales et de la décolonisation
a entamé, ce mardi, l’examen des questions de fond inscrites à son
ordre du jour, avec les questions de décolonisation liées aux
territoires non autonomes. Jusqu’au 14 octobre, la Quatrième Commission
traitera, dans ce cadre, les points suivants: «les renseignements
relatifs aux territoires non autonomes»; «les activités économiques et
autres préjudiciables aux intérêts des peuples des territoires non
autonomes»; «l’application de la Déclaration sur l’octroi de
l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux»; et «les moyens
d’études et de formation offerts par les États Membres aux habitants des
territoires non autonomes».
A cette occasion, les représentants des territoires non autonomes et les «pétitionnaires» seront auditionnés. Le Président de la Quatrième Commission, M. Durga Prasad Bhattarai (Népal), a indiqué que 83 demandes d’audition de pétitionnaires relatives à la Polynésie française, à Guam, à Gibraltar, à la Nouvelle-Calédonie, au Sahara occidental avaient été soumises au Bureau. Le Président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a souhaité également s’adresser à la Quatrième Commission.
Les travaux de la Quatrième Commission vont se poursuivre pendant 25 séances plénières d’une demi-journée et devraient achever ses travaux le 13 novembre. La question de la Polynésie française intervient au Point 59 de l’ordre du jour intitulé, «Application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux». Il sera aussi question de la Polynésie française dans le point 118 de l’ordre du jour où seront traitées les retombées environnementales, écologiques, sanitaires et autres des essais nucléaires pratiqués pendant 30 ans en Polynésie française.
L’an dernier, Oscar Temaru et Richard Tuheiava s’étaient déjà exprimés devant la Quatrième commission de l’ONU en tant que pétitionnaires à l’ouverture des travaux de la 68e session. Leur intervention de quelques minutes seulement s’était déroulée le 9 octobre 2013. Un an jour pour jour, la même tribune internationale est ouverte aux représentants des territoires non autonomes qu'ils soient partisans ou non de ce processus de décolonisation.
A cette occasion, les représentants des territoires non autonomes et les «pétitionnaires» seront auditionnés. Le Président de la Quatrième Commission, M. Durga Prasad Bhattarai (Népal), a indiqué que 83 demandes d’audition de pétitionnaires relatives à la Polynésie française, à Guam, à Gibraltar, à la Nouvelle-Calédonie, au Sahara occidental avaient été soumises au Bureau. Le Président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a souhaité également s’adresser à la Quatrième Commission.
Les travaux de la Quatrième Commission vont se poursuivre pendant 25 séances plénières d’une demi-journée et devraient achever ses travaux le 13 novembre. La question de la Polynésie française intervient au Point 59 de l’ordre du jour intitulé, «Application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux». Il sera aussi question de la Polynésie française dans le point 118 de l’ordre du jour où seront traitées les retombées environnementales, écologiques, sanitaires et autres des essais nucléaires pratiqués pendant 30 ans en Polynésie française.
L’an dernier, Oscar Temaru et Richard Tuheiava s’étaient déjà exprimés devant la Quatrième commission de l’ONU en tant que pétitionnaires à l’ouverture des travaux de la 68e session. Leur intervention de quelques minutes seulement s’était déroulée le 9 octobre 2013. Un an jour pour jour, la même tribune internationale est ouverte aux représentants des territoires non autonomes qu'ils soient partisans ou non de ce processus de décolonisation.