PARIS, 3 octobre 2014 (AFP) - Le sénateur Pierre Frogier
(Rassemblement-UMP) a quitté la réunion du comité des signataires de
l'Accord de Nouméa vendredi à Matignon, après une intervention musclée
où il a demandé au gouvernement de dire sa position sur l'indépendance
de la Nouvelle-Calédonie.
M. Frogier, figure de la droite non indépendantiste et signataire des accords, a déploré que ce "premier comité de la dernière mandature de l'Accord de Nouméa (qui) aurait dû être un aboutissement" ne soit pas à la hauteur des enjeux qui se profilent en raison de l'absence de l'Union calédonienne (UC), composante essentielle du camp indépendantiste.
L'UC, qui a décidé de boycotter cette réunion pour dénoncer l'attitude de l'Etat sur la question du corps électoral spécial pour le futur référendum, a toutefois fait parvenir une contribution au Premier ministre.
Publié sur le site la1ere.fr, ce courrier aborde les principaux points à l'ordre du jour (listes électorales, transferts de compétences, nickel, avenir institutionnel). L'UC, parti qu'avait dirigé Jean-Marie Tjibaou, "reste disponible pour discuter des modalités d'organisation de la consultation" d'auto-détermination "et des mesures pour préparer le pays à l'exercice de sa souveraineté".
M. Frogier, qui, lui, avait fait le déplacement pour "répondre aux usages républicains", a exprimé toute sa "crainte" de voir des "surenchères électorales" ayant "débouché sur un éparpillement (...) qui ne répond pas aux exigences d'une négociation apaisée et constructive de notre avenir".
Dénonçant le "silence assourdissant" des socialistes, estimant qu'"aujourd'hui nous sommes au pied du mur", M. Frogier a déclaré "avoir besoin de savoir ce que veut l'Etat, signataire et partenaire à part entière de l'Accord de Nouméa".
"Tant que le président de la République, tant que votre gouvernement ne nous auront pas fait connaître leur position, nous ne pourrons pas entrer en négociation car nous ne savons pas ce qui se cache derrière votre refus de l'exprimer", a déclaré M. Frogier, qui demande à Manuel Valls de "restaurer une confiance bien érodée".
Si M. Frogier a quitté la réunion, le reste de sa délégation est resté pour suivre les travaux.
M. Frogier, figure de la droite non indépendantiste et signataire des accords, a déploré que ce "premier comité de la dernière mandature de l'Accord de Nouméa (qui) aurait dû être un aboutissement" ne soit pas à la hauteur des enjeux qui se profilent en raison de l'absence de l'Union calédonienne (UC), composante essentielle du camp indépendantiste.
L'UC, qui a décidé de boycotter cette réunion pour dénoncer l'attitude de l'Etat sur la question du corps électoral spécial pour le futur référendum, a toutefois fait parvenir une contribution au Premier ministre.
Publié sur le site la1ere.fr, ce courrier aborde les principaux points à l'ordre du jour (listes électorales, transferts de compétences, nickel, avenir institutionnel). L'UC, parti qu'avait dirigé Jean-Marie Tjibaou, "reste disponible pour discuter des modalités d'organisation de la consultation" d'auto-détermination "et des mesures pour préparer le pays à l'exercice de sa souveraineté".
M. Frogier, qui, lui, avait fait le déplacement pour "répondre aux usages républicains", a exprimé toute sa "crainte" de voir des "surenchères électorales" ayant "débouché sur un éparpillement (...) qui ne répond pas aux exigences d'une négociation apaisée et constructive de notre avenir".
Dénonçant le "silence assourdissant" des socialistes, estimant qu'"aujourd'hui nous sommes au pied du mur", M. Frogier a déclaré "avoir besoin de savoir ce que veut l'Etat, signataire et partenaire à part entière de l'Accord de Nouméa".
"Tant que le président de la République, tant que votre gouvernement ne nous auront pas fait connaître leur position, nous ne pourrons pas entrer en négociation car nous ne savons pas ce qui se cache derrière votre refus de l'exprimer", a déclaré M. Frogier, qui demande à Manuel Valls de "restaurer une confiance bien érodée".
Si M. Frogier a quitté la réunion, le reste de sa délégation est resté pour suivre les travaux.