La
forme d'une intervention de Jaurès à la Chambre des députés. Elle
compile en réalité trois interventions différentes (en 1908, 1911, 1912)
et quelques phrases extraites d'un discours de 1905 (à Limoges) et d'un
article de 1912 (dans l'Humanité) - références en fin de billet. Mais
tous les propos que Jaurès y tient (1) sont bien de Jaurès !
JAURÈS : Messieurs, Il
paraît que les habitants des colonies sont une sorte de bétail
innombrable et inférieur que les races blanches peuvent exploiter,
décimer, asservir. Voilà un préjugé barbare, un préjugé d'ignorance, de
sauvagerie et de rapine. Ces peuples sont composés d'hommes et cela
devrait suffire ; mais ils sont composés d'hommes qui pensent, qui
travaillent, qui échangent et qui ne sont pas résignés à subir
indéfiniment les violences d'une Europe qui abusait de leur apparente
faiblesse. Aujourd'hui c'est d'Afrique, du Congo, du Maroc, que
chaque jour nous arrivent des récits accablants sur les actions de nos
soldats devenus de véritables mercenaires incontrôlés : assassinats
sadiques, incendies de villages, pillages permanents, violations de
sépultures...
Selon la première agence d’information financière mondiale, les
producteurs de nickel refusent de baisser leur production. En
Nouvelle-Calédonie, chacun des acteurs espérerait ainsi "tenir plus
longtemps que ses rivaux" malgré un niveau de prix au plus bas depuis 12
ans et des pertes énormes.
L’article de Bloomberg en date du 22 janvier dernier décrit tout
d’abord une production calédonienne de nickel qui serait devenue une
compétition pour voir qui peut « surmonter l’angoisse » de pertes abyssales. « Nulle
part, la tension sur les prix et les pertes du secteur du nickel n’est
aussi aiguë qu’en Nouvelle-Calédonie » poursuit Bloomberg qui précise
que le territoire est une « ancienne colonie pénale napoléonienne. »
Selon Marwan
Muhammed, ancien porte-parole du Collectif Contre l'Islamophobie en
France (CCIF), Manuel Valls a fait sombrer la France dans la division et
l’ordre sécuritaire en faisant de l’état d’urgence son mode de
gouvernement.
Monsieur le Premier ministre, vous incarnez la République du mépris
Camp-Est. Le personnel soutient le surveillant agressé
Les employés du centre pénitentiaire de Nouville manifestent
leur mécontentement après les incidents survenus dimanche soir au bloc
C. Un mouvement d'humeur qui doit durer jusqu'à 11h30.
Alors que les expulsions des habitants de Notre-Dames-des-Landes sont confirmées par le juge,
le député européen écologiste José Bosé « interpelle le Président et la
ministre de l’Environnement pour qu’ils ne mettent pas en œuvre cette
décision ». En cas d’expulsion, il prédit « un trouble beaucoup plus
grave à l’ordre public ». « Dans les prochaines heures, les prochains
jours, je suis certain que la protection de ces lieux va se faire. Des
milliers de personnes vont venir sur le terrain pour protéger les fermes
et les habitations » affirme José Bosé, qui prévient : « Personne ne
laissera expulser les paysans et moi le premier ». Entretien.
L’envergure
des chantiers et les défis technologiques que constituent la mise au
point du procédé HPAL pour VNC et du procédé de fusion par lit fluidisé
utilisé dans les cimenteries pour KNS, ne sont pas les seules raisons
expliquant les contre-performances industrielles. Ces dernières sont
malheureusement confortées par l’irresponsabilité et l’immaturité de la
classe politique propre au microcosme calédonien. Le nickel est en fait
bien plus important pour la Nouvelle-Calédonie qu’elle ne l’est en
réalité pour l’économie mondiale du nickel. L’accès à la ressource
minière ne peut se départir de la revendication foncière, la
souveraineté partagée des guerres de légitimité. Les rapports de
force sont exacerbés et rendent donc impossible la mise en place d’un
schéma industriel concerté, efficace et cohérent au niveau du
territoire. Le manque de culture industrielle des collectivités
publiques, l’esprit partisan qui gouverne les institutions,
l’instrumentalisation des groupes de pression, ont tour à tour rendu la
tâche techniquement difficile pour les industriels. Le libéralisme
subventionné de l’économie locale, l’incapacité de la société civile à
contrôler l’action de ses représentants, son manque de compréhension et
de dialogue, sont autant d’écueils que la Nouvelle-Calédonie n’a pas su
éviter par manque d’esprit démocratique que la République française
n’a jamais vraiment su faire sienne, ni insuffler à ses dépendances
ultramarines. Aussi, du Nord au Sud de la grande terre calédonienne,
même si le contenu idéologique diffère sensiblement, même si les
légitimités s’opposent de manière péremptoires, les méthodes de
gouvernance des collectivités publiques sont strictement les mêmes. Et
si les promesses de transparence et de concertation restent lettre
morte, c’est parce que l’Etat, le Gouvernement et les Provinces n’ont
tout simplement pas les moyens de faire valoir leurs orientations
stratégiques en matière de nickel – si tant est bien sûr qu’ils soient
encore en mesure d’en définir une.
Introduction : colonisation et récurrence du problème des listes électorales en Nouvelle-Calédonie
La
Nouvelle-Calédonie est une colonie française depuis la prise de
possession en 1853. De ce fait, le problème des corps électoraux en
Nouvelle-Calédonie est à situer dans le contexte général de la politique
coloniale française et de ses méthodes. Cette politique est dans la
droite ligne des « fausses décolonisations » bien connues, notamment par
l’ONU, et ce depuis la dernière guerre mondiale de 1940/45, entre
autres depuis la conférence de Brazzaville en 1944. Celle-ci fut initiée
par le Général de Gaulle et est encore poursuivie jusqu’alors.
Dans
ce cadre, le problème actuel de la liste électorale spéciale pour les
élections provinciales et de la liste électorale pour la consultation
sur l’accession du pays à la pleine souveraineté, n’est pas un problème
uniquement technique, comme l’affirme régulièrement les représentants de
l’Etat français. C’est principalement un problème politique.
Il
y a des craintes de l'effondrement de l'empire de nickel Clive Palmer
pourrait déclencher des troubles civils en Nouvelle-Calédonie, quelques
semaines seulement après son président personnellement averti le magnat
des mines de retombées potentiellement violente.
Bonjour
à tous et encore une fois permettez-moi de vous présenter mes meilleurs
vœux pour l’année 2016, vœux de bonne santé et de bonheur dans tous
les aspects de votre vie.
Le
Parti Travailliste reprend ses réunions à compter de cette semaine et
notamment les CAP hebdomadaires à partir de lundi soir 25 janvier à
partir de 18H30 au Charley’s.
Nous
allons arrêter au cours de cette première CAP, le calendrier des réunions des BP ET DP ainsi que des activités du parti durant l’année
2016.
Nous
avons marqué un temps d’arrêt de nos réunions durant l’année écoulée,
les raisons étant diverses et multiples mais essentiellement il était
apparu après notre congrès de Lifou, que, toujours suite à nos
mobilisations antérieures et aux résultats décevants des élections, la
plupart des responsables et nombre de militants dans les comités
communaux étaient épuisés et éprouvaient le besoin de souffler.
Malheureusement aussi,d’autres parmi lesquels d’éminents responsables du
parti, n’ont pas été épargnés par les problèmes de santé, il fallait
donc prendre le temps de tempérer toutes ces lassitudes et ces
difficultés.
Nous
n’en sommes pas sortis encore et pas tous de ces difficultés mais
l’actualité ne s’arrête pas et en particulier celles qui nous concernent
kanak et mouvement nationaliste.
Les
années qui se présentent nous plongent déjà dans la réalité des
difficultés politiques et humaines liées à l’approche de la fin de
l’Accord de Nouméa, cette réalité sur laquelle nous aurons l’occasion
d’y revenir mais qui d’ores et déjà nous montrent que cet « accord » n’aura été qu’une immense couillonnade pour nous kanak.
C’est
donc de gros débats qui se présentent à nous. Mais je veux juste vous
rappeler à tous les derniers débats télévisés avec CHRISTNACH et MERLE
les représentants de l’état qui sont venus animer des COPIL (Comités de
Pilotage) de sortie de l’ADN et notamment ceci :
Le corps électoral restreint prend fin avec la fin de l’Accord de Nouméa !
Avec
toutes les conséquences que vous connaissez tous puisque le Parti
Travailliste depuis 2008 – 1er Congrès de Rivière Salée – l’a indiqué et
prôné dès cette réalité connue, la stratégie de KANAKY 2014 pour que
les indépendantistes gagnent la majorité au Congrès et donc
au Gouvernement, et gèrent le Pays comme si on avait l’indépendance.
Malheureusement, beaucoup de gens ne l’ont pas pris au sérieux et s’en
sont même moqués (y compris au PT) et nous n’avons pas eu cette majorité
escomptée notamment à cause de la déstabilisation interne du PT.
Maintenant cette réalité là est dite ouvertement et répétée et donc des
dizaines de milliers de gens vont être déversés dans le corps électoral
provincial pour lequel ils ne votaient pas jusqu’à présent !
Que deviendra le Peuple Kanak ?
Déjà
aujourd’hui, quelle pauvreté du bilan de l’application de l’ADN pour
nous kanak quand on regarde la société qui nous entoure et qu’on voit à
quel point les autres ont tiré profit de ces accords qui étaient censés
être signés en notre faveur !
Et
un nouveau Comité des Signataires se présente début février. Après la pantomime du CDS de l’an dernier, j’ai décliné l’invitation d’être à
nouveau représentant du groupe UC-FLNKS et Nationalistes dans cette
mascarade !
Chacun sera face à sa conscience et à son devenir !
Le Parti Travailliste pourra-t-il faire face à ces enjeux cruciaux ?
C’est la question à laquelle chacune et chacun de ceux qui ont fait ce Parti et croit en lui, devra répondre.
C’est l’invitation que je formule à l’ensemble de notre Parti.
L'ancien
président de la Polynésie française Oscar Temaru a annoncé dimanche
soir à l'AFP qu'il lançait un appel aux parrainages pour se présenter à
l'élection présidentielle de 2017 afin de faire avancer son projet
indépendantiste.
"Je vais écrire cette semaine à François
Hollande, Ségolène Royal et Christiane Taubira pour qu'ils soutiennent
ma candidature, je leur demande un retour d'ascenseur : mon parti
soutient le PS depuis 2004" a expliqué Oscar Temaru, maire de Faa'a,
l'une des principales communes de Tahiti. Selon lui, ses soutiens
cherchent déjà des parrainages d'autres élus "en métropole, en Corse, en
Kanaky (Nouvelle-Calédonie) et dans les DOM". Il en faut 500 pour
pouvoir se présenter à la présidentielle.
Le leader
indépendantiste, âgé de 71 ans, compte sur l'impact médiatique de cette
candidature pour mieux diffuser à l'international son combat pour la
souveraineté de la Polynésie française. Et entamer un processus
d'autodétermination, à l'instar de la Nouvelle-Calédonie où un
référendum sur le sujet doit avoir lieu au plus tard en 2018 .
"Gagner
en France ? Mon rêve a des limites" a-t-il déclaré. "Mais si, en
Polynésie, la majorité des électeurs votent pour moi, on pourra alors
parler d'autoproclamation de l'indépendance".
La majorité des
Polynésiens sont autonomistes, c'est-à-dire en faveur du maintien de la
collectivité au sein de la République française. Le leader
indépendantiste, rival local de Gaston Flosse depuis plus de quarante
ans, a présidé la Polynésie française à cinq reprises entre 2004 et
2013.
Dans un cas sur deux, les responsables d’un
accident mortel ont moins de 25 ans. Et dans la majorité des drames de
la route, alcool et vitesse sont en cause.
Malgré les campagnes réalisées et la présence des forces de l’ordre, le bilan de l’accidentologie reste dramatique.
Photo Archives LNC
«Tandis que la Nouvelle-Calédonie s’engage sur le chemin de
l’avenir, qu’elle se prépare à prendre la parole sur la question
fondamentale de son avenir institutionnel, qu’elle réfléchit en termes
d’avenir économique, a-t-elle pris la mesure des difficultés que
rencontre une partie importante de sa jeunesse ? Je n’en suis pas
convaincu. (...) Pour autant, la situation demeure, je pense,
préoccupante. Préoccupante parce que certains des problèmes que
rencontre la société calédonienne frappent particulièrement sa jeunesse
et hypothèque l’avenir : l’alcoolisme, les addictions diverses,
l’insécurité routière, la délinquance aussi dans une certaine mesure. »
Cette partie du discours prononcé par le haut-commissaire, Vincent
Bouvier, lors de la présentation de ses vœux, mercredi dernier, fait
mouche. Et résume à elle seule les réelles difficultés évoquées par les
forces de l’ordre. La délinquance routière est le reflet d’un malaise.
Sur la route, un responsable d’accident mortel sur deux a moins de 25
ans.
Il ne manquait plus que la question sur les ÉCOLOGISTES assignés à résidence et cela aurait été parfait, merci Jerémy.
ONPC : l'échange tendu entre Manuel Valls et Jérémy Ferrari
Le
Premier ministre, invité du talk-show de France 2, a eu une vive
discussion avec l'humoriste Jérémy Ferrari sur la politique française en
Afrique.
La première invitation d'un Premier ministre à "On n'est pas couché" a été marquée par un échange tendu. Une vive discussion a opposé Manuel Valls
à l'humoriste Jérémy Ferrari, lors de la séquence des dessins, à la fin
du talk-show de France 2, samedi soir. Le sujet de la discorde : la
politique française en Afrique. Après avoir commenté le choix de son
dessin, Jérémy Ferrari a interpellé le Premier ministre. "Il y a des
choses absurdes, comme la présence d'Ali Bongo au défilé de Charlie
Hebdo (lors de la marche du 11 janvier, ndlr). Comment vous
expliquez qu'Ali Bongo se retrouve en tête d'une marche pour la liberté
d'expression ?", a-t-il demandé à Manuel Valls. "Vous retenez Ali Bongo,
moi je retiens Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas", lui a répliqué le
Premier ministre.
"Vous êtes en guerre, pas nous".
"Je ne suis pas politologue, historien... Vous avez dit que la mort de
ces jeunes qui préfèrent mourir que vivre. Vous êtes en guerre, le
gouvernement est en guerre, pas nous. Moi je ne suis pas en guerre
contre les musulmans", a poursuivi Jérémy Ferrari. "L'honneur
de la France, c'est que vous puissiez m'interpeller, que vous puissiez
débattre (...). On se bat pour garder cette liberté de ton", a
finalement répondu Manuel Valls. Après cet échange tendu, le Premier
ministre a quitté le plateau, après plus d'une heure trente
d'entretien.
"On n'est pas couché" : Valls s'emporte contre un invité
Le
Premier ministre s'est accroché avec l'humoriste Jérémy Ferrari sur le
thème de la politique française en Afrique. Le passage ne sera pas coupé
au montage. Source
20 conteneurs sont arrivés au port de
Suva mardi. Leur contenu n'est pas confirmé. Il s'agirait d'armes, de
deux camions et d'un hélicoptère de fabrication russe. Le parti
d'opposition SODELPA s'inquiète du programme d'armement du gouvernement
de Franck Bainimarama.
Un casque bleu fidjien sur le plateau du Golan.
« Cette livraison
s'est faite à l'insu des Fidjiens, et à l'insu même du Parlement. Elle
n'a pas été évoquée au sein de la commission parlementaire sur les
affaires étrangères et la défense », affirme Ratu
Isoa Tikoca, le chef du groupe SODELPA au Parlement, Ce parti
social-démocrate libéral est la principale force d'opposition à Franck
Bainimarama.
Le parlementaire assure que le secret le plus total entoure cette livraison, et qu'elle est donc illégale. «
Une entreprise de sécurité privée, qui emploie 2000 anciens militaires
fidjiens, assure la surveillance de ces conteneurs, et ses agents ont
empêché la police de procéder aux contrôles d'usage sur les produits
importés. »
Une affirmation
niée en bloc par le chef de la police fidjienne en personne, le Général
de Brigade Sitiveni Qiliho. Le militaire se dit tout à fait au courant
de cette livraison de conteneurs russes et d'après lui, des policiers
ont participé aux procédures de douanes.
Aujourd'hui
un haut gradé fidjien a indiqué que les armes et engins arrivés de
Russie permettront de mieux équiper les casques bleus fidjiens, régulièrement mobilisés, comme par exemple sur le plateau du Golan, entre Israël et la Syrie. Une
version mise en doute par Ratu Isoa Tikoca, qui s'inquiète de
l'augmentation des dépenses militaires par le gouvernement de Franck
Bainimarama:
« Les Fidji n'ont
pas d'ennemis, donc pas besoin d'acheter plus d'armes. Et en plus, nous
avons un accord de défense avec l'Australie, la Grande-Bretagne, les
États-Unis et la Nouvelle-Zélande, les pays qui assurent la sécurité
dans le Pacifique. Mais avec ces achats d'armes et de munitions, il
semble que le Premier ministre Franck Bainimarama veuille dominer le
sud-ouest du Pacifique, en clair, les pays du Groupe Mélanésien Fer de
Lance, mais aussi imposer ses volontés au Forum des Îles du Pacifique.
»
À
l'intérieur du pays, ce développement de l'armée se traduit
concrètement par la construction d'une base dans la région Ouest. Elle
représente un investissement de 50 millions de dollars australiens. Ratu
Isoa Tikoca:
« Nous sommes
préoccupés par ce projet d'installer un nouveau camp militaire. Je l'ai
dit devant le Parlement, cette base militaire va servir les intérêts du
gouvernement, lui permettre d'asseoir son pouvoir. Cette armée est
devenue une armée politique, elle n'a plus rien à voir avec le corps que
j'ai moi-même servi jusqu'en 1992. »
De
son côté, le gouvernement explique que cette base militaire servira de
camp d'entraînement et de transit pour les forces des Nations-Unies.
Dommage que la france n'écoute pas les Hommes de Paix. Discours historique à l'ONU 04/10/1984
Thomas Sankara sera
arrêté 3 jours après ce :
Discours en direction de le jeunesse, 14 mai 1983 à Bobo-Dioulasso
« Un chat est un chat »
Une
jeunesse mobilisée est dangereuse, une jeunesse mobilisée est une
puissance qui effraye même les bombes atomiques. Il y en a qui possède
les bombes atomiques et qui ont des problèmes avec d’autres peuples qui,
eux, ne possèdent pas la bombe atomique, mais pourquoi ils n’osent pas
l’utiliser ? Parce qu’ils savent très bien, parce qu’ils savent très
bien, que dans ces peuples que osent les attaquer, ils trouvent une
jeunesse mobilisée, une jeunesse à mourir. Et nous, nous vous disons,
jeunesse de Haute Volta, mobilisez vous ; l’ennemi est à nos portes,
l’ennemi est chez nous et l’ennemi passera par des méthodes violentes,
l’ennemi passera par toutes sortes d’actes crapuleux. Nous connaissons
les débarquements fascistes qui ont été organisés ça et là contre des
peuples mobilisés. Nous connaissons aussi des crimes abominables qui ont
été organisés contre des peuples mobilisés. Jeunesse Voltaïque, ou bien
vous vous mobilisez et vous avez l’ennemi en face, ou bien vous faites
la politique de la collaboration avec l’ennemi et il ne vous attaquera
pas mais il vous exploitera. Mobilisez vous ! Attaquez-le !
Mais la jeunesse c’est également tous ceux qui sont prêts à prendre les fusils contre l’ennemi extérieur (applaudissements).
Jeunesse Voltaïque, si un jour ces mercenaires que nous attendons de pieds fermes venaient ici,
Seriez-vous prêts à prendre les fusils ? Oui ! (réponse de la foule) ;
Seriez-vous prêts à combattre l’ennemi ? Oui ! (réponse de la foule) ;
Seriez-vous prêts à combattre les valets locaux de l’ennemi ? Oui ! (réponse de la foule) ;
Jeunesse
Voltaïque, c’est ça la mobilisation ; la mobilisation, ce n’est pas
coudre des uniformes (…) folles et organiser des banquets. La
mobilisation c’est savoir combattre ses ennemis, c’est savoir les
dénoncer, c’est savoir mourir pour une cause. Nous avons fait un choix,
nous avons fait une option.
Nous
savons qu’aujourd’hui, en Haute Volta même, sont en train de trembler
tous ceux qui ont peur d’une jeunesse mobilisée. Qu’à cela ne tienne,
nous irons de l’avant. Qu’à cela ne tienne, nous ne connaîtrons jamais
l’échec parce que le jour où l’ennemi aura eu raison de nous, c’est que
nous ne sommes plus en vie. Tant que nous serons en vie, nous
connaitrons le succès.
Jeunesse Voltaïque, nous pensons que la
dénonciation de l’ennemi extérieur et la dénonciation de l’ennemi
intérieur, passent également par des actes concrets. C’est pourquoi nous
vous avons conviés à des réalisations d’actes concrets, tenant compte
des besoins réels du peuple Voltaïque. Nous avons décidé de lancer un
certain nombre de chantiers. Ces chantiers sont pour l’instant des
théâtres populaires qui vous permettront d’organiser de manière libre et
dans des conditions décentes, des représentations théâtrales, des
conférences, des meetings, des projections cinématographiques, et ces
théâtres populaires seront également les lieux de rencontres de
discussions et de débats, d’échange d’idées, de critiques et d’auto
critiques ; c’est-à-dire de volonté d’aller de l’avant (…) qui de
volonté de comprendre la situation politique les impératifs
idéologiques ; nous vous avons également conviés à des travaux tendant à
organiser dans nos villes des places de meeting. Sur ces places de
meeting vous, jeunes de HV vous construirez des monuments dédiés au
peuple voltaïque en marche pour sa libération.
On nous dit que ces
chantiers ne sont pas prioritaires, c’est vrai ils ne sont pas
prioritaires ; mais nous avons décidé de commencer par là parce que
nous savons également que ces chantiers n’entrainent aucune charge
récurrente, nous savons qu’avec ces chantiers il n’est pas besoin
d’études longues, de dispositions financières budgétaires d’entretien.
Nous voulons qu’a travers ces chantiers nous puissions tester notre
capacité d’organisation, notre capacité de mobilisation, notre capacité
de réalisation. Mais après ces chantiers, faites nous confiance, si le
succès est acquis, nous lançons des opérations ambitieuses ; ces
opérations, ça sera la construction de centaines et de centaine
d’écoles ; ces opérations, ça sera la construction de centaines de
dispensaires ; ces opérations, ça sera la construction de centaines de
kilomètres de route ; ces opérations, ça sera la construction de
dizaines de barrages ; pour ne citer que les actes concrets, pour ne
citer que les actes physiques (….)
Mais la jeunesse voltaïque aura
également l’occasion de s’engager vers d’autres combats, vers
d’autres réalisations. Et en attendant donc que nous ouvrions des
chantiers pour construire les écoles, les dispensaires, les barrages,
les routes,… les ministères techniques intéressés et concernés au plus
haut point, s’attellerons, et certain si attèlent déjà, à faire les
études nécessaires, à faire les études correctes, pour que les chantiers
démarrés, le succès soit total. Cela sera pour nous l’occasion de
montrer que nous pouvons doubler, quintupler le taux de scolarisation en
l’espace d’un an sans intervention impérialiste, sans intervention
néocolonialiste, sans tentative de domination (applaudissements).
C’est
ça la libération ! La libération ne se mesure pas au projet que l’on
réalise après avoir parcouru 25 pays capitalistes, impérialistes et
dominateurs pour collecter des milliards. C’est de l’inconscience, c’est
de la collaboration, c’est un attentat contre le peuple. Et nous sommes
contre les attentats. La libération c’est d’abord prendre en main son
destin sur son propre sol, (…) l’intérêt du peuple voltaïque.
C’est
dans ce cadre que nous avons osé négocier avec certains pays qui ont
été qualifiés de peste. Nous avons négocié avec la Libye, nous avons
négocié avec la Corée (du nord) ; et camarades , c’est donc avec ces
pays que nous allons commencer les premières réalisations ; c’est avec
également les expériences des autres peuples, c’est avec également les
expériences des jeunesses des autres peuples que nous allons continuer
ces chantiers en étant sûrs, en étant certains que nous Voltaïques à
partir de maintenant, nous aurons également des leçons, nous aurons
également à apprendre aux autres peuples et notamment leurs jeunesses
ce que c’est que la liberté et la responsabilité.
Lorsque donc
nous avons engagé ces négociations avec ces pays amis, nous avons eu des
réponses favorables en fonction de ce qui est pour nous l’alpha et
l’oméga, le début et le commencement, le TOUT, c’est dire l’intérêt du
peuple voltaïque. Nous avons dit que nous tenions le peuple voltaïque
pour responsable, le peuple voltaïque pour sujet et objet et c’est dans
ces conditions que nous attendons des millions à investir en Haute
Volta. En tenant compte aussi de la liberté et de l’indépendance du
peuple voltaïque, nous attendons des matériaux venus de Corée, venus de
Libye pour nous aider et aider le peuple voltaïque, en tenant compte
des aspirations de ce peuple, en tenant compte de sa liberté à se
définir, à prendre son destin en main. Cela a été pour nous une occasion
très enrichissante et je sais que très bientôt la jeunesse voltaïque
sera représentée à la fête de la jeunesse qui se tiendra à Tripoli.
(…)
Nous irons a Tripoli pour apporter la note de la jeunesse voltaïque
pour dire que la jeunesse voltaïque vient de se libérer, la jeunesse
voltaïque à qui on avait interdit hier le droit de penser, de réfléchir
et de dire ce qu’elle avait du fond du cœur, cette jeunesse voltaïque
aujourd’hui, a pris son destin en main et sur la scène internationale,
elle entend situer sa place et donner son mot. Prolongeant donc ce que
vient de dire le camarade dans la salle , à savoir que la jeunesse
voltaïque doit être représentée dans les organisations officielles en
haute volta, je dirais même plus, la jeunesse voltaïque doit avoir sa
place sur la scène internationale (applaudissements).
Nous sommes
reconnaissants à tous ceux qui nous ont aidés jusque là et à tous ceux
qui voudrons bien nous aider. Nous savons que certains pays nous aident
sur la base de l’incitation crée par d’autres aides ; tant mieux ! Le
peuple voltaïque en profitera.
Nous savons que certaines aides ont
pour objectif de nous détourner de nos réels objectifs et pour
intentions profondes de nous récupérer ; tant pis ! Le peuple voltaïque
se chargera de ses ennemis. Ce n’est pas le CSP qui va s’en occuper ;
c’est le peuple qui va s’en occuper et c’est pourquoi ils ont peur
actuellement, c’est pourquoi ils attendent la fin du meeting pour ce
regrouper en petit cellule et recommencer à dénigrer. Demain vous
entendrez que le meeting a été un échec, mais aujourd’hui ils n’oseront
jamais le dire, demain vous entendrez qu’il n’avait que des petits
enfants des curieux ; aujourd’hui ils n’oseront pas le dire,
aujourd’hui ils se taisent ; Peut être même qu’ils sont entrain
d’applaudir(…) parce qu’ils sont obligés d’applaudir. Que voulez-vous ?
Pour
combattre les ennemis du peuple il n’y a pas deux chemins, il faut
allez directement. J’ai essayé… au CSP nous avons essayé de ménager
l’ennemi, de le combattre de manière détournée ; c’est pas possible,
il faut le combattre directement : un chat est un chat.
Camarades,
je ne voudrais pas être long ; je pense que je n’ai pas été long.
Parler du peuple suffit à remplir la vie d’un homme, par conséquent
parler du peuple, ne serait-ce que dans sa portion qui s’appel la
JEUNESSE, suffit à nous occuper tout le long de notre vie ; parce que
nous serons toujours jeunes. Jeunes parce que nous allons continuer à
dénoncer ; jeunes parce que nous allons continuer à combattre ; au
lieu de ces personnes qui n’ont peut être que 18 ans, mais qui déjà
parlent de résignation, parlent de sagesse, parlent de ménager, parlent
de compromis ; il n’est pas question de compromis.
Je voudrais
vous dire, je voudrais dire à la jeunesse voltaïque à travers vous qui
êtes ici présents, que les chantiers que nous avons entrepris de
réaliser qui commencerons dès que vous-mêmes, jeunes de haute volta,
vous vous serez organisés librement et démocratiquement et sur des base
anti impérialistes, nous y tenons, ces chantiers seront lancés avec
les moyens que le CSP pourra mettre à votre disposition ; ces moyens
nous les avons rassemblés ; ces moyens, nous attendons que vous-mêmes
vous exprimiez le besoin pour qu’ils soient utilisés ; et ces moyens
iront à ceux qui auront été les plus organisés.
Bobo-Dioulasso,
Ouagadougou auront peut-être leur chantier les premiers, mais les 9
autres départements suivront et peut être devanceront Bobo-Dioulasso et
Ouagadougou. En tout cas nous le souhaitons. Et je voudrais vous dire
que le CSP n’a pas fait de choix particulier pour favoriser Bobo
Dioulasso ou Ouagadougou. Nous estimons que ces villes sont égales aux
autres villes de haute volta ; nous estimons que la jeunesse de Bobo, la
jeunesse de Ouaga sont des jeunesses égales aux autres jeunesses.
Il
n’y a que la résolution, la détermination qui comptent. Et cette
résolution, cette détermination, nous pensons la trouver partout en
Haute Volta.
Jeunes de Haute Volta avant de vous quitter je
voudrais rappeler ceci, je voudrais rappeler que le combat que nous
commençons, n’est pas seulement le combat de la jeunesse ; c’est le
combat de tout le peuple voltaïque. Si aujourd’hui nous avons choisis de
s’adresser à la jeunesse c’est parce que nous savons que demain nous
nous adressons à d’autres. C’est le combat de tout le peuple voltaïque
et le succès appartient à tout le peuple voltaïque. Les ennemis du
peuple voltaïque seront les perdants ; il faut qu’ils soient perdants ;
il faut qu’ils soient perdus ; il faut qu’ils soient écrasés.
Après la belle réussite de la manif de samedi dernier sur le périph de
Nantes avec + de 20 000 personnes sur l'autoroute..... là c'est encore
une belle preuve de lutte avec + de 3 000 personnes devant le TGI de
Nantes contre les expulsions.... La solidarité humaine et la lutte
vaincront le gouvernement français pour la Nature de Notre Dame des
Landes ! Non à l'aéroport !
Délibéré le 25 janvier.....
« Pour l’heure, on se cantonne à de simples avertissements. On peut paralyser Nantes mais aussi d’autres villes de France. Et il y a des gens qui sont prêts à risquer leur peau pour lutter contre ce projet inutile. »
Scandale chez les Lafleur : les frasques d’une héritière
La famille Lafleur est depuis hier sous le choc : le Dailymail a publié un article
expliquant par le menu le train de vie de la petite-fille de Jacques
Lafleur. En photo à côté de sa Maserati ou entourée de produits de luxe,
Clarisse Lafleur explique dépenser « plus pour ses vêtements que les gens normaux ne dépensent d’argent chaque année pour vivre ». Du haut de ses 18 ans, la fille de Pascal Lafleur créé un scandale sans précédent en Calédonie.