Les armes de la police municipale dévoilées en conseil
Le conseil municipal, qui s’est tenu mardi
soir, a voté trente-deux délibérations. Tour d’horizon des principaux
sujets marquants, notamment celui concernant l’armement de la police.
Le conseil de mardi a notamment permis de dévoiler le détail des armes dont disposera la police municipale. Les modèles choisis appartiennent à la catégorie des « moyens de force intermédiaires », des matériels de défense et de protection.
Stocker les armes de la police
Sans aucune discussion autour du sujet, les conseillers municipaux ont donné leur feu vert à la maire pour acquérir et stocker les armes ainsi que les munitions.
En effet, par décret du 3 juin 2015, les policiers municipaux sont désormais habilités à porter et à utiliser des armes. La procédure à suivre a été édictée par une circulaire du haut-commissaire en date du 13 octobre 2015.
Prochainement, les policiers seront donc équipés de 26 flash-balls, dont le calibre est au moins égal à 44 mm, de 15 Taser, de 80 aérosols collectifs et 200 individuels et enfin de 210 tonfas dont 30 télescopiques et de 40 matraques.
« Une armurerie répondant aux prescriptions réglementaires a été construite au sein des locaux de la police municipale », avait détaillé, lors de la commission du 20 avril, Romain Paireau, le directeur du service. Un opérateur de vidéoprotection sera chargé de « gérer les mouvements de l’armurerie ».
22,6 millions pour les appels d’urgence
Un budget de 22,6 millions de francs va être débloqué par la ville de Nouméa pour moderniser les systèmes informatisés de réception des appels d’urgence.
La réception du 18 en provenance des autres communes du Grand Nouméa étant également gérée par ce centre intercommunal, celles-ci sont appelées à participer au financement de ce nouveau dispositif. Païta a déjà confirmé sa participation à hauteur de 4 millions et le Mont-Dore a décliné. La députée-maire, a indiqué lors de la commission que « les maires prendront leurs responsabilités ».
Le Samu qui est également concerné participe à ce financement.
30 millions pour soutenir les radios
Trois radios locales reçoivent le soutien financier de la ville pour un montant total de 30,567 millions.
L’antenne de RRB qui avait sollicité 30 millions en touche 20. Océane recevra 10 millions sur les 20 demandés et Djiido 567 000 francs alors qu’elle prétendait à 3 millions.
Ce montant global reste exactement le même que celui de l’an passé.
S’il y a eu peu de débat sur les montants versés, Charles Eric du groupe UCF a en revanche souhaité que « soit étudiée l’introduction de temps de parole pour chaque groupe en proportion de leur importance ».
La députée-maire, Sonia Lagarde a répondu ne pas voir « la nécessité de mettre de telles dispositions en place dans une convention ».
130 millions pour éclairer l’Anse-Vata
L’exécutif nouméen souhaite renouveler l’éclairage public sur le bord de mer à l’Anse-Vata.
210 millions de francs pourraient être débloqués, une enveloppe qui inclut une tranche optionnelle de 80 millions dédiée à l’acquisition de mâts de type Corolles « éléments décoratifs singuliers proposés pour donner une identité au lieu. »
Les travaux pourraient commencer dès le quatrième trimestre 2016 et s’étendre sur l’année 2017.
Sans aucune discussion autour du sujet, les conseillers municipaux ont donné leur feu vert à la maire pour acquérir et stocker les armes ainsi que les munitions.
En effet, par décret du 3 juin 2015, les policiers municipaux sont désormais habilités à porter et à utiliser des armes. La procédure à suivre a été édictée par une circulaire du haut-commissaire en date du 13 octobre 2015.
Prochainement, les policiers seront donc équipés de 26 flash-balls, dont le calibre est au moins égal à 44 mm, de 15 Taser, de 80 aérosols collectifs et 200 individuels et enfin de 210 tonfas dont 30 télescopiques et de 40 matraques.
« Une armurerie répondant aux prescriptions réglementaires a été construite au sein des locaux de la police municipale », avait détaillé, lors de la commission du 20 avril, Romain Paireau, le directeur du service. Un opérateur de vidéoprotection sera chargé de « gérer les mouvements de l’armurerie ».
22,6 millions pour les appels d’urgence
Un budget de 22,6 millions de francs va être débloqué par la ville de Nouméa pour moderniser les systèmes informatisés de réception des appels d’urgence.
La réception du 18 en provenance des autres communes du Grand Nouméa étant également gérée par ce centre intercommunal, celles-ci sont appelées à participer au financement de ce nouveau dispositif. Païta a déjà confirmé sa participation à hauteur de 4 millions et le Mont-Dore a décliné. La députée-maire, a indiqué lors de la commission que « les maires prendront leurs responsabilités ».
Le Samu qui est également concerné participe à ce financement.
30 millions pour soutenir les radios
Trois radios locales reçoivent le soutien financier de la ville pour un montant total de 30,567 millions.
L’antenne de RRB qui avait sollicité 30 millions en touche 20. Océane recevra 10 millions sur les 20 demandés et Djiido 567 000 francs alors qu’elle prétendait à 3 millions.
Ce montant global reste exactement le même que celui de l’an passé.
S’il y a eu peu de débat sur les montants versés, Charles Eric du groupe UCF a en revanche souhaité que « soit étudiée l’introduction de temps de parole pour chaque groupe en proportion de leur importance ».
La députée-maire, Sonia Lagarde a répondu ne pas voir « la nécessité de mettre de telles dispositions en place dans une convention ».
130 millions pour éclairer l’Anse-Vata
L’exécutif nouméen souhaite renouveler l’éclairage public sur le bord de mer à l’Anse-Vata.
210 millions de francs pourraient être débloqués, une enveloppe qui inclut une tranche optionnelle de 80 millions dédiée à l’acquisition de mâts de type Corolles « éléments décoratifs singuliers proposés pour donner une identité au lieu. »
Les travaux pourraient commencer dès le quatrième trimestre 2016 et s’étendre sur l’année 2017.
Repères
Piscine de Magenta : l’UCF s’abstient
Mardi, toutes les délibérations ont été adoptées à l’unanimité sauf celles concernant le centre aquatique de Magenta, notamment celle visant à présenter une demande de permis de construire. L’UCF qui dénonce un projet trop coûteux et non essentiel pour le quartier, s’est abstenu.
Une minute de silence
Avant d'examiner la première délibération de la séance, le conseil municipal a respecté une minute de silence en mémoire de Michel Boyer. Décédé le 27 avril, il avait siégé au sein de l'assemblée communale entre 1996 et 2008, a précisé Sonia Lagarde. C'était le fils de Paul Boyer, directeur, dont le nom a été donné à une école de la ville.