Le bilan de l'accord de Nouméa, la sortie du processus, et
l'après-2018 sont des thèmes à examiner lors du congrès du Parti
travailliste clôturé dimanche. Yann Mainguet Crée le 19.11.2016
En
ouverture de son VIIe congrès, Vallée du Tir, à Nouméa, le Parti
travailliste a posé « une condition de participation » au scrutin
d'autodétermination. « S'il n'y a pas l'inscription automatique de tous
les Kanak, pourquoi irions-nous à ce référendum ? » a lancé le président
de l'organisation politique, Louis Kotra Uregei, faisant référence à la
demande d’inscription systématique et sans condition des Kanak sur la
liste référendaire. Une revendication portée par le Rassemblement des
indépendantistes et nationalistes (RIN) dont des militants du Parti
travailliste sont membres. Le slogan du congrès s'inscrit d'ailleurs
dans ce chapitre : « 2018 : notre rendez-vous avec l'histoire ! »
Louis Kotra Uregei est en outre, dans son discours introductif, revenu sur divers relevés de conclusions du Comité des signataires, et a taclé le FLNKS qui « n'est plus véritablement représentatif de la volonté politique des Kanak ».
Louis Kotra Uregei est en outre, dans son discours introductif, revenu sur divers relevés de conclusions du Comité des signataires, et a taclé le FLNKS qui « n'est plus véritablement représentatif de la volonté politique des Kanak ».