Le 22 août 2014 a été inaugurée à Aleria une stèle de la mémoire afin de ne pas oublier les événements dramatiques du 22 août 1975. Après la bénédiction de la stèle par l'abbé Vincent, le Docteur Edmond Simeoni, à côté des acteurs de cette journée tragique et devant une très nombreuse assistance -plus de 2000 personnes- devait rappeler les faits. Puis il a démontré la réalité et la constance de la politique coloniale française en Corse depuis la conquête militaire de 1769 et jusqu'à ce jour.
Pendant les 39 ans écoulés, la Corse à certes progressé sur le plan des institutions avec 3 statuts, frileux et insuffisants. Mais à cause du refus chronique de dialogue de l'Etat et plus particulièrement depuis 2012, elle n'a pas pu s'extraire d'un véritable bourbier.
En effet, malgré des revendications démocratiques de l'Assemblée de Corse; Paris a refusé la co-officialité, la résidence, la révision de la Constitution, la compétence fiscale (Arrêtés Miot)....différents éléments qui sont essentiels pour commencer à résoudre la "crise corse".
Edmond Simeoni a surtout esquissé des propositions de solution équitable de la "question corse"; il a insisté sur la nécessaire mobilisation de tous les insulaires et en particulier de la société civile, sans oublier naturellement la Diaspora. La concertation générale, le choix de la méthode, le contenu de la démarche et la fixation d'un calendrier sont indispensables pour rationaliser le processus.Il faut trouver avec l'Etat français la garantie d'un accord portant sur l'émancipation du peuple corse, dans le cadre Euro-Méditerranéen, prenant en compte les intérêts légitimes des deux parties.