L'année 2018 est une année décisive pour l'avenir du
peuple kanak et des autres communautés qui peuplent ce territoire
colonisé par la France depuis 1853. Le référendum d'autodétermination
devra se tenir d'ici un an et une réunion du comité des signataires des
accords de Nouméa vient d'aboutir à de premiers accords en vue de sa
préparation. Un livre contribue à éclairer ce moment.
Son
auteur, Hamid Mokaddem est professeur agrégé de philosophie à
l’Institut de formation des maitres de Nouméa. Il vit et travaille en
Nouvelle-Calédonie depuis 1989. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages
dont Ce souffle venu des ancêtres... L’œuvre politique de Jean-Marie Tjibaou, aux éditions Expressions et de nombreux articles scientifiques sur l’Océanie.
Trois hommes, trois militants, Jean-MarieTjibaou, Éloi Machoro et
Yeiwene Yeiwene ont marqué dans les années 80 l'irruption du peuple
kanak sur la scène internationale. Tous les trois ont été assassinés et
ont donné leur vie pour l'émancipation de leur peuple. À l'extérieur de
Kanaky (Nouvelle-Calédonie), Yeiwene Yeiwene est relativement peu connu
et souvent présenté comme le "lieutenant" de Jean-Marie Tjibaou. Par cet
ouvrage, Hamid Mokaddem entend démontrer l'importance de ce leader, de
par sa personnalité indépendante et sa contribution politique décisive.
Il voudrait inciter les jeunes Kanak à s'emparer de leur histoire trop
souvent écrite par d'autres.
En s'appuyant tout autant sur les documents et archives que sur les récits des acteurs, témoins et familiers de Yeiwene Yeiwene, il retrace ainsi les évènements qui ont vu la naissance du mouvement national kanak jusqu’à la séquence révolutionnaire des années 80 aux accords de Matignon-Oudinot et de Nouméa. Un outil précieux pour 2018 alors que le clan colonial s'agite pour maintenir à tout prix "la Nouvelle-Calédonie dans la France".
En s'appuyant tout autant sur les documents et archives que sur les récits des acteurs, témoins et familiers de Yeiwene Yeiwene, il retrace ainsi les évènements qui ont vu la naissance du mouvement national kanak jusqu’à la séquence révolutionnaire des années 80 aux accords de Matignon-Oudinot et de Nouméa. Un outil précieux pour 2018 alors que le clan colonial s'agite pour maintenir à tout prix "la Nouvelle-Calédonie dans la France".