PARTI TRAVAILLISTE

KANAKY

jeudi 25 octobre 2018

Le 1 er ministre vient replanter le drapeau BBR en Kanaky et boire le champagne avec ses complices


 « J’ai rappelé aux différents partis que les institutions doivent jouer pleinement leur rôle. Lors de ma déclaration de politique générale, en juillet 2017 j’avais souhaité que le Congrès puisse déterminer et arrêter la question qui sera posée aux électe

Comme Pierre Frogier la semaine passée au sénat, Philippe Dunoyer a interpellé mercredi le premier ministre une ultime fois, à l’assemblée nationale, avant le référendum du 4 novembre prochain. La question du député calédonien fut simple : « Le 5 novembre, en cas de victoire très probable du non, comment l’Etat entend-il poursuivre l’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie dans le cadre du processus d’émancipation engagé ? ». La réponse d’Edouard Philippe le fut tout autant : « Le 5 novembre, je serai en Calédonie pour rencontrer l’ensemble des forces politiques, pour discuter de leurs analyses des résultats et pour évoquer les conditions de l’après 4 novembre. »

« Ma question avait deux objectifs », explique Philippe Dunoyer : « rappeler la qualité de la préparation de ce référendum, par opposition à celui de 1987. En 1987, le corps électoral n’était pas stabilisé, les indépendantistes appelaient à boycotter, et le résultat était contesté. Pour ce référendum, personne ne conteste la composition de la liste, tout le monde appelle à participer, à part le parti Travailliste, et le résultat sera incontestable. Objectivement, il est important de dire que tout cela est dû au travail de l’Etat et cela n’a pas été des petits efforts. Le second aspect positif, c’est de rappeler que l’Etat a bien fait de conserver sa posture de neutralité. »

Avant d’annoncer sa venue à Nouméa, le Premier ministre avait déclaré que « le 4 novembre sera un aboutissement et une victoire. L’aboutissement de 30 ans d’engagement des partis sur les accords de Matignon, l’aboutissement d’une volonté farouche, l’aboutissement de 30 ans de volonté de parler, d’avancer, de dégager des consensus alors qu’il y avait des désaccords, alors même qu’il y avait des frustrations alors même que l’histoire a été compliquée. Le novembre est une victoire car ces 30 années font honneur à la Calédonie et à l’ensemble des forces politiques qui constituent cette assemblée. Un grand sens de l’Etat a prévalu, quelles que soient les majorités. »