Toute
la Calédonie a rendez-vous à Bourail pour la 38e édition de la foire
agricole et artisanale. LeCongrès n’aurait raté ce rendez-vous pour aucun prétexte ! Sauf gomès et tavares, ils font du ... ski en Nouvelle Zélande.
PARTI TRAVAILLISTE
KANAKY
lundi 31 août 2015
samedi 29 août 2015
Les rouleurs de Nouvelle-calédonie ont signé le protocole hier à 21h00
Le conflit opposant les rouleurs au
gouvernement vient de s’achever, hier soir, après plusieurs heures de
négociation. La fin de vingt-cinq jours de blocages et d’angoisse. De
l’avis de tous, le rôle de Daniel Goa en tant que médiateur aurait été
primordial.
Impossible encore à imaginer hier matin, Philippe Germain sert la main des rouleurs. Un protocole d’accord est signé.
Il a terminé la réunion par une coutume. De quoi appeler
chacun à poursuivre le dialogue après la signature du protocole
d’accord, hier à 21 heures au haussariat, entre le syndicat des
rouleurs, celui des exportateurs miniers et le gouvernement.
Daniel
Goa, après seulement quatre jours de médiation, vient de mettre fin à
un conflit de vingt-cinq jours, marqué par de violents tacles par médias
interposés et qui semblait s’enliser. Lui, défenseur ardent de la
doctrine nickel, est venu défendre les intérêts de ceux qui demandaient à
la remettre en question. Une position schizophrénique ? « Peut-être,
sourit-il au terme de six heures de conversations à huis clos, mais
j’étais là en tant que médiateur, pas président de l’UC, je le leur ai
dit d’entrée. » Un coup de maître, certainement. « Mais maintenant que
le protocole est signé, j’ai compris que j’ai tout son poids sur mes
épaules. Cette situation était impossible, il fallait que les choses
avancent. »
Confiance. « Ça a été un
conflit extrêmement dur, confie Vincent Bouvier, qui, il y a encore six
jours, était prêt à envoyer les forces de l’ordre pour débloquer le
pays. C’est simplement la volonté de sortir du conflit de la part de
tous les acteurs mais également, je tiens à le souligner, la médiation
de Daniel Goa qui a permis d’en sortir. » Pourtant, dans le protocole
d’accord signé, peu de choses ont réellement changé par rapport à jeudi
dernier, où le président du gouvernement, interrogé sur l’aboutissement
des demandes d’exportation des mineurs, avait alors assuré « ne pas
pouvoir s’engager davantage par respect pour les instances [le Groupe de
travail des présidents et signataires, GTPS, et le comité du commerce
extérieur minier, NDLR] qui devront s’exprimer sur ces demandes. » Rien
n’a vraiment changé. Si ce n’est une chose. La confiance et une
signature au bas du document. Celle de Daniel Goa.
Entendus.
« Notre protocole, détaille Max Foucher, vice-président de Contrakmine,
devait être compris par tout le monde. Nous débutons à peine le
travail, mais nous avons trouvé les formules nécessaires. Il fallait que
les rouleurs soient considérés comme des acteurs qu’on écoute, c’est
chose faite. Ils avaient besoin d’un bol d’air, j’ai l’impression qu’ils
ont tous compris. Nous sommes satisfaits. » Tout comme Xavier Gravelat,
président du Syndicat des exportateurs miniers.
Même Philippe
Germain, pourtant quelques jours plus tôt fermement décidé à ne plus
discuter, a le sourire. « C’est avant tout un soulagement pour toute la
Nouvelle-Calédonie. C’est la signature d’un protocole d’accord qui
ressemble énormément au précédent. La différence est la confiance
apportée par Daniel Goa. » Mais les bases de cette sortie de conflit ont
également été posées quelques heures auparavant. Contrakmine a pu
rencontrer en début d’après-midi le conseil d’administration de la SMSP
(usine du Nord) pour lui faire part de ses difficultés sur les quatre
sites miniers. « Nous avons enfin pu leur présenter des chiffres et
discuter avec eux. Ça a été très positif, raconte Max Foucher. C’est la
première fois qu’ils nous ont entendus. »
A présent, le chantier peut débuter. Mais cette fois-ci dans le calme.
Une entrée en matière crispée
Arrivé
près d’une heure et demie après le rendez-vous fixé à 14 heures, le
président du gouvernement se présente crispé au haussariat. Il ne serre
pas la main de Max Foucher, pourtant sur son passage. Pas un regard
n’est échangé. « Il nous a fait le coup de ne jamais revenir après une
suspension de séance, lance Max Foucher. On ne peut pas le retenir de
force non plus ! » Comme un nouveau démenti aux déclarations du
président qui, au lendemain du tir sur la fenêtre de son bureau, le 13
août, assurait avoir été séquestré. Les portes de la salle se referment
peu avant 16 heures. Le syndicat des exportateurs, les petits mineurs,
les rouleurs, le gouvernement et l’Etat se retrouvent ensemble. A ce
moment-là, difficile de croire à un consensus, que même l’habileté à
susciter le dialogue de Daniel Goa ne semble pas pouvoir faire naître.
Et pourtant…
source
source
"Ce protocole est identique, à quelques virgules près, au protocole qui avait été négocié le 20 août.
La clause sur l'abandon des poursuites contre les rouleurs a été supprimée.
Enfin, un article a été rajouté pour préciser que les mineurs et les rouleurs sont favorables au principe de la mise en place d'une redevance nickel, conformément aux engagements de la déclaration de politique générale."
Protocol de fin de Conflit mineurs/gouvernement
Publié par
Parti Travailliste Kanaky
jeudi 27 août 2015
Le schéma minier : Les petitis oublis, oup's !
Ainsi, à la page 245, le schéma minier prévoit de :
« Protéger l’emploi sur mines et l’activité des petits mineurs en cas de crise du secteur du nickel. L’activité des petits mineurs, représentant une part significative de l’emploi sur mine, est très vulnérable aux fluctuations des cours du nickel. Leur activité est essentielle à une répartition de l’emploi sur l’ensemble des régions minières de la Grande Terre, et au maintien des revenus de certaines communautés dépendant aujourd’hui fortement de l’industrie minière. »
Et à la page 246 :
« de soutenir les entreprises minières et leurs sous-traitants, notamment les rouleurs, dans les conjonctures de crise économique. »
Le schéma minier clikez sur le lien :
https://dimenc.gouv.nc/sites/default/files/download/2009-05_schema_mise_en_valeur_des_richesses_minieres_nc.pdf
Publié par
Parti Travailliste Kanaky
mercredi 26 août 2015
La logique coloniale française : Des Basques aux Algériens, de la colonisation « intérieure » à la « colonisation extérieure
Le discours sur la République et les « valeurs de la république » ont connu un retour fulgurant sur le devant de la scène politique et médiatique à l’occasion des attentats de janvier 2015 et de leur instrumentalisation idéologique par Manuel Valls. Le roman national construit par la classe dominante, comme idéologie de justification et de légitimation de son pouvoir, s’est de nouveau déployé avec ses concepts lourds et ses oppositions binaires (universalisme contre particularisme, modernité contre réaction, lumières contre obscurantisme, assimilation contre communautarisme, etc.). Nous nous sommes expliqués à maintes reprises sur les enjeux de cette séquence historique qu’a été « je suis Charlie[i] ». Nous voulons aujourd’hui faire le point sur ce qui rend possible une telle instrumentalisation : l’intériorisation massive dans une partie importante de la gauche du mythe de la « mission civilisatrice » comme outil d’émancipation des peuples de France à l’interne de l’hexagone, puis des peuples et nations d’Asie, d’Afrique et d’Amérique à l’externe. Les logiques, buts et processus qui ont présidé à la colonisation externe sont ainsi de même nature que ceux qui se sont déployés dans ce qu’il faut bien appeler une « colonisation interne ».
La colonisation comme processus de généralisation du rapport social capitaliste
Publié par
Parti Travailliste Kanaky
mardi 25 août 2015
« Dieudo » invité surprise
Il a été invité à la cérémonie de levée de
deuil du grand chef Ataï. Dieudonné a annoncé officiellement sa venue en
Nouvelle-Calédonie prochainement, pour y livrer, notamment, un
spectacle que l’humoriste promet virulent.
A ses yeux, c’est un honneur, pour la fondation un
défi, et pour les autorités, un prochain casse-tête. Dieudonné vient
d’officialiser sa venue.
Photo DR
Ils comptent bien faire venir
Dieudonné Mbala Mbala et, mieux, ils comptent bien que ce soit la France
qui paie. Voici le dernier coup de force tenté par la Fondation Ataï
qui prépare depuis des semaines la cérémonie de levée de deuil du grand
chef, initialement prévue le 1er septembre. Dans le cadre de cet
événement très important, le grand chef Bergé Kawa, président de la
Fondation Ataï, et Warawi Wayenece, son secrétaire général, ont décidé
d’inviter l’un des hommes les plus polémiques de ces dernières années
dans l’Hexagone. « Nous l’avons simplement contacté via son agent,
raconte Warawi Wayenece. C’est pour nous une grande nouvelle de recevoir
un tel artiste. »
Subvention. Le
principal intéressé, forcément, se fait un malin plaisir d’accepter
l’invitation de « ses frères kanak ». Il le clame dans une vidéo
postée sur son site Internet. « J’ai eu l’insigne honneur d’être convié
par le peuple kanak à cette grande cérémonie (...), affirme Dieudonné.
Je serai présent et je ne louperais ça pour rien au monde. » Il risque
de ne pas payer le voyage et l’hébergement.
Dans
un courrier adressé aux responsables, notamment du haussariat, Bergé
Kawa a sa petite idée pour le financement. « Les délais étant restreints
et pour plus d’efficacité, nous proposons que l’Etat français fasse le
premier pas à travers une attestation d’attribution de subvention qui
serait réalisée par le Trésor public, écrit le président de la
Fondation. Ceci afin de pouvoir, à travers notre organisme bancaire,
démarrer les réservations de billets d’avion et d’hôtels pour nos
artistes invités. Vous trouverez ci-joint la feuille de route de
Monsieur Dieudonné Mbala Mbala qui nous propose un spectacle consacré au
personnage Ataï. »
Controversé.
De là à voir l’Etat financer un spectacle de Dieudonné sans sourciller ?
« C’est le défi, reconnaît Warawi Wayenece. Pour l’instant, nous
n’avons pas reçu de réponse. Ils ont d’autres soucis en tête… Mais nous
tenons vraiment à ce qu’il vienne. Il faut aller au-delà des polémiques.
C’est un artiste. Il mène un combat d’artiste et nous soutient dans la
lutte kanak. »
Bergé Kawa rappelle
quant à lui qu’il sait pertinemment que « M. Mbala Mbala est un
personnage controversé en France. Mais ce qui nous intéresse, c’est son
franc-parler et son charisme. Et je suis persuadé que cet humoriste
connu pourra aider notre fondation à réaliser ses grands projets ».
L’artiste, de son côté, prévient : « Je vais faire un pot-pourri de tout
ce qui vous fait vomir… » Il continue dans un langage fleuri.
La
date n’est pas fixée pour le moment. « Nous sommes persuadés qu’il
viendra, ce ne sera pas à cette date, précise Warawi Wayenece. Avec le
conflit des rouleurs, nous allons devoir tout décaler pour des questions
de sécurité. »
Jean-Frédéric Gallo
Publié par
Parti Travailliste Kanaky
Brésil: la justice ordonne à Vale de suspendre ses activités dans le Para
Rio de Janeiro, 15 août 2015 (AFP)
Un
tribunal de Brasilia a ordonné au géant minier brésilien Vale de
suspendre ses activités d'extraction dans la mine de nickel Onça Puma,
dans l'Etat amazonien du Para, et de dédommager les Indiens de la
région.
La décision de justice publiée dans un communiqué samedi répond à une demande du parquet de la ville de Redençao (sud-est du Para).
Elle ordonne que Vale verse immédiatement un million de réais (quelque 300.000 dollars) par mois à chacun des trois villages indiens, de l'ethnie Xikrin, de la région de Cateté, où la rivière du même nom est polluée par des métaux lourds.
Parmi les problèmes provoqués par cette pollution figurent la malformation des foetus et des maladies graves, affirme le parquet.
Ce dernier souligne que "les impacts avaient été prévus dans des études réalisées par l'entreprise Vale elle-même mais que, jusqu'à présent, aucune forme de compensation n'a été effectuée".
Selon le parquet, les activités dans la mine de Onça Puma -- qui a commencé à produire en 2011- sont les responsables de la pollution et la compensation financière servirait à ce que la population indigène s'adapte à la nouvelle réalité puisqu'elle ne peut plus pêcher ou se baigner dans la rivière.
Vale a indiqué, selon le quotidien O Globo samedi, que'"elle avait déjà fait appel pour reprendre ses activités dans la mine" qui sont "dûment autorisées par le secrétariat à l'Environnement du Para".
cdo/az
La décision de justice publiée dans un communiqué samedi répond à une demande du parquet de la ville de Redençao (sud-est du Para).
Elle ordonne que Vale verse immédiatement un million de réais (quelque 300.000 dollars) par mois à chacun des trois villages indiens, de l'ethnie Xikrin, de la région de Cateté, où la rivière du même nom est polluée par des métaux lourds.
Parmi les problèmes provoqués par cette pollution figurent la malformation des foetus et des maladies graves, affirme le parquet.
Ce dernier souligne que "les impacts avaient été prévus dans des études réalisées par l'entreprise Vale elle-même mais que, jusqu'à présent, aucune forme de compensation n'a été effectuée".
Selon le parquet, les activités dans la mine de Onça Puma -- qui a commencé à produire en 2011- sont les responsables de la pollution et la compensation financière servirait à ce que la population indigène s'adapte à la nouvelle réalité puisqu'elle ne peut plus pêcher ou se baigner dans la rivière.
Vale a indiqué, selon le quotidien O Globo samedi, que'"elle avait déjà fait appel pour reprendre ses activités dans la mine" qui sont "dûment autorisées par le secrétariat à l'Environnement du Para".
cdo/az
Publié par
Parti Travailliste Kanaky
lundi 24 août 2015
Facéties idéologiques
Dans la Doctrine Nickel que les porte-paroles de la province Nord veulent absolument imposer au territoire, il est question de valorisation de la ressource minière, de son contrôle et de retombées économiques pour le pays. Leurs opposants voient derrière cette initiative une démarche politique, mais surtout une volonté de camoufler la situation périlleuse de SMSP née de multiples engagements non tenus. Pour ce faire une opinion citoyenne et dépassionnée, regardons de plus près, au travers d’un exposé synthétique et chiffré, ce que cela implique en terme d’apports en nature, d’engagements financiers et de rente métallurgique.
Publié par
Parti Travailliste Kanaky
Il en est de même pour le nickel avec un opérateur comme Eramet. Le troisième axe vise à nous réorganiser pour sécuriser certains métaux.
L’avenir de la France dans l’industrie minière, selon Emmanuel Macron
En déplacement en Guyane en fin de semaine dernière, Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, a visité le projet minier d’or le plus important à ce jour en France. Ce dernier est mené par une junior canadienne Columbus Gold.
Le projet de Columbus Gold est-il un bon exemple du renouveau minier de la France ?
Oui
! Il participe pleinement au renouveau minier de la France. A travers
la refonte du code minier, qui fait l’objet d’une large consultation, et
le travail sur la mine responsable, nous voulons redonner des
perspectives à cette activité.
D’abord, en
disant clairement que la France métropolitaine et l’outre-mer ont un
avenir minier. Il y a énormément de minerais exploitables, et nous avons
eu une tradition et une culture forte en la matière.
Ensuite,
pour réussir, il faut être aux standards internationaux et du moment.
Cela signifie que nous devons être au niveau des meilleurs en termes de
productivité et de professionnalisme. Cela veut dire aussi qu’il nous
faut respecter les normes environnementales et les exigences sociales,
notamment le respect des personnes, des formations, etc.
Avec
le projet Columbus Gold, nous sommes face à un industriel de niveau
mondial qui a une grande expertise, que ce soit sur le continent
américain ou de manière plus accessoire en Europe. Il sait exploiter aux
meilleurs standards, et a la capacité d’investir massivement sur un
site en exploitation primaire. Cet industriel est l’un des fers de lance
de la mine responsable.
Quels sont les autres ?
Les
exploitants français dans l’Hexagone et en Guyane. En Guyane, il y a
une vingtaine d’artisans, qui se concentrent sur une exploitation
alluvionnaire, compte tenu du coût de l’exploitation de l’or primaire.
Il faut les aider sur le plan environnemental, social, sur le plan de
l’investissement, car ils sont au cœur de ce renouveau minier. Ces
orpailleurs légaux ont aussi un rôle fort à jouer, notamment parce qu’il
y a un taux de retour social et économique direct pour la région : ils
sont le visage entrepreneurial de ce secteur aurifère.
Pour les soutenir concrètement, nous devons d’abord mieux les aider sur le plan financier : les banques commerciales
sont totalement absentes et la banque publique d’investissement (BPI)
n’est pas assez là. Je veux que celle-ci renforce sa présence en Guyane
et en particulier ses interventions dans ce secteur. Nous devons
également simplifier et accélérer l’instruction des permis miniers.
C’est pour moi l’un des enjeux du code minier. Actuellement, les
demandeurs attendent trop longtemps.
En quoi consiste aujourd’hui la stratégie minière du pays ?
Cette
stratégie demande un examen très approfondi. Nous en avons les premiers
éléments grâce au BRGM [bureau de recherches géologiques et minières,
ndlr] sur les différents minerais et sur les potentiels d’exploitation :
ils sont réels, on peut créer de la valeur. Mais cela n’est pas de
nature à répondre à la totalité des besoins français ni à faire de la
France un pays qui puisse concurrencer les grands pays miniers.
En
revanche, il y a une richesse sous le territoire français, notamment de
l’or, en France métropolitaine et en outre-mer. Compte tenu des enjeux
économiques qui sont les nôtres, nous ferions une erreur profonde en ne
l’exploitant pas. Il faut donc lever le tabou qui laisse penser qu’on ne
pourrait plus exploiter le sous-sol de notre pays. Notre imaginaire
reste marqué par la mine du XIXème siècle. En réalité, nous avons la
capacité d’exploiter de manière durable et responsable sur le plan
environnemental et social.
C’est tout
l’enjeu des prochains mois. Il s’agit d’une perspective de
développement, qui n’est pas destinée à transformer le visage de
l’économie française mais à le compléter et à le renforcer. C’est
pourquoi elle fait partie de notre stratégie économique et de notre
stratégie de filières.
Peut-on dire qu’aujourd’hui, la France est en train de rouvrir ses mines ?
Oui.
On peut dire que la France va rouvrir de nouvelles mines. Pas les
mêmes, pas forcément dans les mêmes secteurs, car ce ne sont pas
forcément les mêmes enjeux et ce sont de nouveaux investissements. Mais
la France a décidé de reconquérir le sujet minier et de se redonner un
avenir dans ce domaine.
Les Guyanais ne semblent pas opposés à l’exploitation du sous-sol de la région. En métropole, c’est une autre histoire...
En
France, il y a eu une véritable culture minière jusqu’aux années 1980.
Elle était forte dans certaines régions, la Lorraine, le
Nord-Pas-de-Calais, le Sud aussi. Ces régions ont conservé une forte sensibilité
en la matière, beaucoup plus grande que d’autres. Comment l’expliquer ?
D’abord, parce qu’elles sont souvent dans l’incompréhension vis-à-vis
des explications hasardeuses ou des approximations qui leur sont
données, parfois par les industriels eux-mêmes. Il peut également y
avoir des sensibilités locales, liées notamment à la question du
« retour », en particulier lorsque les perspectives d’emplois sont trop
faibles ou qu’elles ne sont pas suffisamment claires.
Enfin,
il y a une sensibilité environnementale. Elle est forte en France et
cela suppose de l’objectiver. Nous devons admettre que le « risque zéro
ex ante », n’existe pas. Etre exigeant sur le plan environnemental, cela
veut donc dire avoir un débat démocratique et technique avant
d’autoriser un projet. Cela veut dire aussi sélectionner des experts indépendants,
chose pour laquelle nous avons eu une faiblesse en France sur plusieurs
projets, et faire des évaluations. Il nous faut remplacer la culture de
la polémique par celle de l’évaluation objective. Il faut être
exigeant, c’est le principe du code minier et de la charte, c’est la
raison d’être des enquêtes et des études indépendantes.
Certes,
ce dispositif d’évaluation est plus lourd qu’au XIXème ou au XXème
siècles. Mais nous vivons dans un autre univers : personne ne souhaite
se retrouver, dans 20 ou 30 ans, avec des réserves d’eau disparues et
des nuisances en tout genre. Nous devons évidemment en tenir compte pour
construire l’avenir minier de notre territoire. Enfin, il nous revient
de veiller au retour pour les populations locales, pour qu’elles
profitent des emplois, des investissements et de l’activité générés par
l’exploitation. J’ai la conviction qu’on peut combiner l’ambition
économique et les exigences environnementale et sociale.
Considérez-vous qu’il y a toujours un risque d’approvisionnement en matières premières en France, en particulier en métaux stratégiques ?
Non.
Il est vrai qu’à un moment donné, la stratégie de certains pays a été
d’accumuler des matières premières, ce qui en a fait monter le cours. Le
ralentissement des émergents, et en particulier celui de la Chine ces
derniers temps, a fait redescendre le cours de ces matières premières et
en a réduit les aspects critiques. Je pense par exemple au cuivre. On
pouvait craindre un début de tension : celui-ci n’a pas eu lieu.
Toutefois,
les pouvoirs publics ont le devoir d’anticiper. Notre stratégie se
fonde sur trois axes. D’abord, nous mutualisons le risque
d’approvisionnement, c’est à dire que nous multiplions les pays sources
pour ne pas être dépendant d’un seul pays ou d’une seule source. Le
deuxième axe concerne les métaux rares et plus critiques qui dépendent
parfois d’un ou deux pays seulement. On connaît la sensibilité de
l’uranium : nous avons là une vraie stratégie avec notre opérateur
Areva. Il en est de même pour le nickel avec un opérateur comme Eramet.
Le troisième axe vise à nous réorganiser pour sécuriser certains métaux.
Notre dépendance relative à la Russie nous a amenés à réorganiser nos
filières industrielles pour la réduire. Nous pourrions constituer des
productions de synthèse qui permettent de réduire la dépendance au
titane notamment, qui est critique pour la filière aéronautique.
La chute des cours des matières premières change-t-elle la donne ?
Nous
sommes extrêmement attentifs à ce sujet. Avec deux approches : à
travers la stratégie minière, d’une part, et à travers celle des plans
industriels. La première est transversale. La seconde se fonde sur une
logique filière par filière, afin de ne pas nous retrouver dépendants de
certains approvisionnements. La chute des cours du pétrole a permis de
diminuer la pression sur quelques secteurs mais n’a pas changé le fait
que la stratégie industrielle doit être anticipée.
Muryel Jacque, en Guyane
Publié par
Parti Travailliste Kanaky
dimanche 23 août 2015
Techniques d'énarques : laisser pourrir sans rien faire jusqu'à l'infraction lourde ... Paix à son âme
Un automobiliste se tue sur un barrage des rouleurs de nickel
Un
jeune homme est décédé dans le nuit de samedi à dimanche à la suite
d’un accident sur l’un des barrages érigé par les rouleurs de nickel, a
annoncé dimanche le haut-commissaire de la République, Vincent Bouvier.
Il s’agit du premier incident grave en marge de ce conflit avec les
routiers transporteurs de nickel qui dure depuis trois semaines.
«Ce matin vers 2h30, Roger Nui, âgé de 25 ans, circulait à bord de son véhicule sur la voie de dégagement ouest ; il s’est encastré sous un camion de rouleur qui bloquait la voie de Kowekara (sud de l’île, ndlr). Il est décédé des suites de ses blessures», a déclaré M. Bouvier.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.
Le conflit qui oppose les mineurs et les camionneurs transportant du nickel au gouvernement a débuté le 5 août. Ces derniers réclament notamment l’ouverture d’un canal d’exportation de minerai vers la Chine.
Le Conseil consultatif du commerce extérieur des mines (CCEM) et le groupe de travail des présidents et signataires de l’accord de Nouméa (GTPS) ont donné un avis défavorable à leur requête.
Depuis, les rouleurs campent devant l’immeuble du gouvernement avec leurs 30 tonnes et organisent des blocages dans la capitale calédonienne et en divers points de l’intérieur de la Grande Terre.
La ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, a appelé l’ensemble des acteurs «à renouer sans délai les fils du dialogue pour permettre, dès aujourd’hui, un retour à la normale sur toutes les voies de circulation et pour lever les obstacles à la résolution du conflit en cours», dans un communiqué.
Le représentant de l’Etat a lancé un appel solennel aux rouleurs afin qu’ils mettent fin aux blocages à Nouméa et sur l’ensemble du territoire. «La tenue de la réunion de conciliation prévue dimanche après-midi est conditionnée à la levée des barrages», a-t-il précisé.
source
Techniques d'énarques ou de polytechnicos: laisser pourrir sans rien faire jusqu'à l'infraction lourde, photos et hélicos, puis peser dans la discussion avec menaces de punition Efficacité terrible à froid et ça réduit les dommages collatéraux.
Techniques de politicos: promettre et ne pas tenir ou renier les contrats pour une virgule mal placée.
Techniques de patron: laisser pourrir un mouvement jusqu'à l'asphyxie. Ca fait des économies et les mecs travaillent encore plus en revenant.
«Ce matin vers 2h30, Roger Nui, âgé de 25 ans, circulait à bord de son véhicule sur la voie de dégagement ouest ; il s’est encastré sous un camion de rouleur qui bloquait la voie de Kowekara (sud de l’île, ndlr). Il est décédé des suites de ses blessures», a déclaré M. Bouvier.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.
Le conflit qui oppose les mineurs et les camionneurs transportant du nickel au gouvernement a débuté le 5 août. Ces derniers réclament notamment l’ouverture d’un canal d’exportation de minerai vers la Chine.
Le Conseil consultatif du commerce extérieur des mines (CCEM) et le groupe de travail des présidents et signataires de l’accord de Nouméa (GTPS) ont donné un avis défavorable à leur requête.
Depuis, les rouleurs campent devant l’immeuble du gouvernement avec leurs 30 tonnes et organisent des blocages dans la capitale calédonienne et en divers points de l’intérieur de la Grande Terre.
La ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, a appelé l’ensemble des acteurs «à renouer sans délai les fils du dialogue pour permettre, dès aujourd’hui, un retour à la normale sur toutes les voies de circulation et pour lever les obstacles à la résolution du conflit en cours», dans un communiqué.
Le représentant de l’Etat a lancé un appel solennel aux rouleurs afin qu’ils mettent fin aux blocages à Nouméa et sur l’ensemble du territoire. «La tenue de la réunion de conciliation prévue dimanche après-midi est conditionnée à la levée des barrages», a-t-il précisé.
source
Techniques d'énarques ou de polytechnicos: laisser pourrir sans rien faire jusqu'à l'infraction lourde, photos et hélicos, puis peser dans la discussion avec menaces de punition Efficacité terrible à froid et ça réduit les dommages collatéraux.
Techniques de politicos: promettre et ne pas tenir ou renier les contrats pour une virgule mal placée.
Techniques de patron: laisser pourrir un mouvement jusqu'à l'asphyxie. Ca fait des économies et les mecs travaillent encore plus en revenant.
Publié par
Parti Travailliste Kanaky
Depuis deux semaines, la panique gagne le marché du nickel
Depuis le 11 août, le cours du métal poursuit son recul, atteignant même son niveau le plus bas depuis 6 ans.
Ce "flash crash" du nickel, survenu après la clôture de la
bourse des métaux de Londres, était directement lié à la dévaluation du
yuan face au dollar, alors même que la production des usines chinoises
d’acier inoxydable, consommatrice de nickel, s’était déjà contractée en
juillet.
Au cœur de l’été, la violente rechute du nickel
La
confiance des investisseurs dans l'industrie du métal ne sera sans
doute pas restaurée avant que les actions de Pékin pour renforcer son
économie ne se traduisent par des résultats. La hausse du dollar,
monnaie de référence et de paiement de matières premières, renchérit les
importations chinoises de nickel de plus de 2 %. Mais, en dévaluant sa
monnaie, Pékin espère renforcer ses exportations qui ont chuté de 8,3 %
en juillet.
La crise des cours du métal atteint le minerai et le ferronickel
Depuis
le 11 août, le cours du métal a poursuivi son recul, atteignant même
son niveau le plus bas depuis six ans, à 9 100 dollars la tonne. Le
nickel, tout comme le cuivre, souffre de la conjonction d’une offre
abondante et d’une baisse continue de la demande en métal pur. Ainsi, le
cours du métal coté au LME de Londres impacte directement la production
calédonienne de ferronickel et les exportations de minerais. L’indice
LME sert de référence au prix, qui est déterminé par la quantité de
nickel contenu.
Dans ce contexte, les
métallurgistes chinois de l’inox font pression sur leurs fournisseurs
pour obtenir des matières premières toujours moins chères. En faisant
jouer la concurrence entre les exportateurs de minerai de nickel,
Philippines, Madagascar ou Nouvelle-Calédonie. C’est l’arrière-plan du
conflit qui oppose le gouvernement du Pays aux mineurs qui veulent
exporter du nickel vers la Chine
Des usines en sursis
Le
nickel-métal a perdu 31 % de sa valeur depuis le début de l’année. Des
usines ferment en Afrique, d’autres sont mises en sommeil à Madagascar,
en Australie et au Canada. Et les usines calédoniennes de nickel ? Pour
le moment, elles ont échappé au pire.
Publié par
Parti Travailliste Kanaky
Armés de lances, des Indiens affrontent la police en Équateur
De violents affrontements ont eu lieu entre Indiens et policiers à Macas, une ville située à 350 km au sud de la capitale équatorienne, mercredi 19 août. Mobilisés depuis plus d’une semaine, ces Indiens réclament la construction d’une nouvelle route, une meilleure prise en compte de leur culture à l'école et l’abandon des projets miniers et pétroliers dans la région. Des revendications hétéroclites, à l’image de celles des différents acteurs impliqués dans la grève nationale actuelle.
Publié par
Parti Travailliste Kanaky
la peur des uns, les milliards des autres en Kanaky Nouvelle Calédonie
Nouméa sous la pression des rouleurs
(camionneurs) sur mine - blocage de la circulation, tir sur le siège du
gouvernement , gel des activités économiques- , le tout soutenu par
les "petits mineurs", les mal nommés, à savoir une bande de richissimes
pilleurs, qui s'affrontent aux institutions et aux choix démocratiques
du congrès du territoire. On sait ce qui par le passé a circulé dans des
mallettes aux yeux de tous et au bénéfice de quelques uns. Ces temps
doivent être révolus.
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samedi 22 août 2015
La Nouvelle-Calédonie paralysée par un conflit sur l’exportation de nickel
Des routiers transporteurs de nickel bloquent le rond-point de Belle-Vie, à Nouméa, le 19 août.
Après plus de quinze jours de conflit, le mouvement des mineurs et
transporteurs de nickel s’est encore durci, vendredi 21 août, en
Nouvelle-Calédonie. La veille, le dialogue entre les rouleurs et
compagnies minières d’un côté, le gouvernement de l’autre, s’était
pourtant renoué, après une semaine de rupture des négociations. Pour
aboutir, tard dans la nuit, à un accord... que les transporteurs ont
finalement refusé de signer.
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vendredi 21 août 2015
Pour la Banque mondiale, la Chine est bien devenue la première puissance économique mondiale
Les derniers chiffres publiés par la
Banque Mondiale recensant le PIB par habitant ajusté en fonction de la
parité de pouvoir d’achat (PPA) montrent que la Chine figure désormais
devant les Etats-Unis au premier rang mondial.
Cette
nouvelle réalité, pronostiquée en 2010 déjà par certains économistes
dont Arvind Subramanina, est mise en relief par le dernier rapport de la
Banque Mondiale.
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mercredi 19 août 2015
Dieudonné en Kanaky le 04 septembre 2015
Pour réserver vos places pour « Dieudonné en paix », rendez-vous sur http://www.dieudosphere.com ou http://www.aliresa.com
Pour signer la pétition et se dire intéressé par l’ananassurance : http://petifion.dieudosphere.com
Pour acheter le livre « Interdit de rire » : http://www.dieudosphere.com/boutique/...
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mardi 18 août 2015
Comment piller les richesses du tiers-monde ?
"Il
y a 2 manières d'asservir une Nation pour piller ses richesses : l'une
par la mobilisation d’une force armée, l'autre par l’injection d’une
dette inadaptée" (par adaptation de la citation de John Adams, président
des USA 1735 - 1826)
C’est ainsi qu’apparaissent les mécanismes
du néocolonialisme et du pillage des pays sous-développés au profit des
grandes multinationales, américaines en l'occurrence.
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Le jour où la France a signé son départ d’Algérie
Le jour où la France a signé son départ d’Algérie La
délégation algérienne à Évian : Tayeb Boulahrouf, Saad Dahlab, Mohammad
Ben Yahia, Belkacem Krim, Mostefa Ben Aouda, Redha Malek, Lakhdar Ben
Tobbal, M’hamed Yazid et Chouki Mostefai.
La saga de l'été
Le 18 mars 1962, à 17h, les délégations algérienne et
française signent à Évian un accord qui reconnaît les droits légitimes
de l'Algérie une, souveraine et indivisible. Après 132 ans de
colonisation et 8 ans de guerre d'indépendance, le gouvernement
provisoire de la République algérienne venait de remporter la victoire
politique.
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lundi 17 août 2015
Nickel : l’exportation vers la Chine divise la Nouvelle-Calédonie
Un conflit oppose depuis deux semaines le
gouvernement de la Nouvelle-Calédonie aux mineurs et aux rouleurs (ceux
qui transportent le minerai) à propos de l’ouverture d’un canal
d’exportation de minerai de nickel à faible teneur vers la Chine. Le
Comité du commerce extérieur minier (CCEM) et le Groupe de travail des
présidents et signataires de l’accord de Nouméa (GTPS) ont tour à tour
refusé d’octroyer des autorisations d’exportation vers la Chine, au
motif qu’elles contrevenaient au schéma minier voté en 2009.
Diversifier les débouchés
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samedi 15 août 2015
Déclaration commune Ensemble ! Paris, EELV Paris, PCF Paris, PG Paris : Paris, plage de paix
Un an après les bombardements de Gaza et dans un contexte marqué par les crimes d'extrémistes israéliens en Cisjordanie, l'opération « Tel Aviv sur Seine », organisée jeudi 13 août par la mairie de Paris sonne comme une provocation. Contrairement à Mme Hidalgo, nous pensons qu'une telle opération de communication contribue inévitablement à banaliser et à normaliser la politique gouvernementale israélienne.
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Tel-Aviv sur Seineʼ. L'offensive propagandiste de la France sioniste du PS au FN en passant par LR ...
Avec Libération – PCN-SPO/ 2015 08 13/ https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office http://www.scoop.it/t/pcn-spo
« L’événement
organisé ce jeudi par la mairie s’est vite transformé en polémique
politique. Relançant le débat sur le boycott d’Israël et les moyens pour
lutter contre sa politique de colonisation »
- Libération (ce 13 août).
- Libération (ce 13 août).
« Tel-Aviv
sur Seine ». « Une opération de blanchiment d’Israël un an pile après
la meurtrière opération contre Gaza » (dixit Libération, Paris). La
propagande sioniste qui envahit « Paris Plage » avec l’appui de tout le
lobby pro-israélien en France. Avec le soutien du ministre Fabius, du
premier ministre Valls, de la maire de Paris Hidalgo. Mais aussi de
Philippot, Collard et Wallerand de Saint-Just du FN. Et encore des
Républicains (sic) de Sarkozy. Bref du Gratin du Lobby pro-israélien en
France.
* Lire pour comprendre l’emprise du Lobby pro-israélien sur la France :
LA ‘FONDATION FRANCE-ISRAEL’ in COMPRENDRE CE QUI SE PASSE EN FRANCE (2) : LA ‘FRENCH-AMERICAN FOUNDATION’ MATRICE DE LA COLLABORATION FRANCAISE
LA ‘FONDATION FRANCE-ISRAEL’ in COMPRENDRE CE QUI SE PASSE EN FRANCE (2) : LA ‘FRENCH-AMERICAN FOUNDATION’ MATRICE DE LA COLLABORATION FRANCAISE
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[POLICE OCCIDENTALE ET RÉPRESSION DES NOIRS ET AUTRES MINORITES: ANALYSES ET PERSPECTIVES]
QUAND LA POLICE SE TRANSMUTTE EN FLIC
La science qu’est l’étymologie permet souvent d’extraire de concepts
originels, des axiomes de réflexions permettant de mieux décrypter les
mouvements du présent. L’étude des termes « police » et « flic » ne font
à cette règle, pas exception.
Le terme police provient du mot latin politia, romanisation du grec πολιτεία (politeia), qui signifie « régime politique, citoyenneté, administration, partie civile » et du mot πόλις (polis), qui signifie « cité ». La police peut donc être interprétée comme étant une force assurant la régulation de la vie de la cité.
Flic quant à lui serait d’après les spécialistes, d’origine latine et proviendrait du terme fligere signifiant « battre », puisque le policier tient le pouvoir de battre le malfaisant.
Le philosophe Michel Onfray , connu pour sa démarche intellectuelle
iconoclaste, va même plus loin, en affirmant dans son anti-manuel de
philosophie que j’ai pu lire en prison, que flic proviendrait du bruit
« flic » que fait le fouet lorsque l’esclavagiste battait son esclave.
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vendredi 14 août 2015
Le Parti Travailliste réagit sur l'actualité
Le Parti Travailliste a tenu à communiquer sur certains points
d’actualité : le conflit des rouleurs, les problèmes récurrents du
transport vers les Iles Loyauté, les violences de ces dernières
semaines, la montée du drapeau kanak à Bourail. Mais en premier lieu,
Louis Kotra Uregei se démarque des indépendantistes en abordant la
position du Parti Travailliste sur le dernier Comité des signataires.
Le dernier Comité des signataires
Après le Comité des signataires extraordinaire de juin dernier, le Parti Travailliste par la voix de son président, Louis Kotra Uregeï estime que les indépendantistes n’ont pas tenu leur parole et il ne partage pas ce qui s’est dit au retour des politiques au pays. « Je considère que nous avons failli à notre mission ». Le leader du P.T fait référence à l’inscription automatique des natifs sur la liste du référendum et aux presque 4 000 cas « litigieux » sur les listes provinciales. Le groupe (UC-FLNKS et Nationalistes) a défendu cette position durant quatre commissions (en faveur de la réforme qui était proposée à ce moment là). « A Paris, en moins d’une demi-journée, les choses étaient réglées. J’estime qu’on a un devoir politique vis-à-vis de ceux que l’on représente… Le dossier sur les listes électorales, ça fait des années que l’on y travaille et que l’on se bat. Contrairement à certains responsables du Comité des signataires qui se permettent de prendre des positions qui n’ont rien à voir avec la défense de ce dossier depuis des années. Ce qui s’est passé au Comité des signataires n’est pas conforme à ce que nous étions censés défendre… Je n’ai pas senti une quelconque pression de l’Etat pour que les indépendantistes abandonnent leur position. La question des natifs n’est pas quelque chose d’anodin…»
Le dernier Comité des signataires
Après le Comité des signataires extraordinaire de juin dernier, le Parti Travailliste par la voix de son président, Louis Kotra Uregeï estime que les indépendantistes n’ont pas tenu leur parole et il ne partage pas ce qui s’est dit au retour des politiques au pays. « Je considère que nous avons failli à notre mission ». Le leader du P.T fait référence à l’inscription automatique des natifs sur la liste du référendum et aux presque 4 000 cas « litigieux » sur les listes provinciales. Le groupe (UC-FLNKS et Nationalistes) a défendu cette position durant quatre commissions (en faveur de la réforme qui était proposée à ce moment là). « A Paris, en moins d’une demi-journée, les choses étaient réglées. J’estime qu’on a un devoir politique vis-à-vis de ceux que l’on représente… Le dossier sur les listes électorales, ça fait des années que l’on y travaille et que l’on se bat. Contrairement à certains responsables du Comité des signataires qui se permettent de prendre des positions qui n’ont rien à voir avec la défense de ce dossier depuis des années. Ce qui s’est passé au Comité des signataires n’est pas conforme à ce que nous étions censés défendre… Je n’ai pas senti une quelconque pression de l’Etat pour que les indépendantistes abandonnent leur position. La question des natifs n’est pas quelque chose d’anodin…»
Les problèmes récurrents du transport aux Iles Loyauté
« Je dénonce l’absence de prévision sur la formation des personnels pour assurer le contrôle aérien. C’est aussi l’absence de considération de l’Etat. C’est la conséquence d’un pseudo transfert de compétences. L’Etat conserve la main alors que cela devrait revenir à la Nouvelle-Calédonie, la circulation et la sécurité aérienne. La formation des personnels va prendre un certain temps… Il faut que l’aviation civile accorde à nouveau la dérogation pour que les vols puissent être assurés dans le cas de cette amplitude qui était autorisée…»
Le conflit des rouleurs
« La stratégie minière du pays impacte tous les acteurs. Le problème ponctuel des rouleurs est généré par l’absence d’exportation de minerai. Il faut régler le problème des petits rouleurs. Je pense que le gouvernement peut délivrer des permis pour l’exportation à durée limitée. A long terme, il faut privilégier la concertation. »
La violence
« C’est déplorable ce qui s’est passé. On appelle la jeunesse à revenir sur les valeurs kanak qui nous sont propres. Le respect de l’autre, le respect de l’ancien. On voudrait avoir une pensée particulière pour Daniel Monteiro que je connais très bien, que j’ai côtoyé professionnellement. C’est une jeunesse qui a été oubliée. Que ce soit au niveau de l’éducation, de la formation, du travail. C’est une jeunesse mise à l’écart. Les choses ne sont pas adaptées à elle. Elle tombe dans les addictions (l’alcool, le cannabis, le kava) et dans la violence. La meilleure preuve de ce que je viens de dire : il y a un taux extrêmement élevé de suicide chez les jeunes kanak. Soit il fait du mal à quelqu’un, soit il fait du mal à lui-même. C’est la conséquence de cette société qui a oublié notre jeunesse. »
La montée du drapeau kanak à Bourail
Louis Kotra Uregeï est revenu sur la montée du drapeau kanak à Bourail samedi dernier. « C’est une avancée. C’est révélateur d’une volonté d’aller vers l’autre. Cela a été exploité à l’extrême par Philippe Gomez et Calédonie Ensemble. Ils ont tout fait pour que les gens se retournent contre Pierre Frogier qui a eu cette initiative. D’ailleurs, à Bourail il y avait des kanak et des caldoches qui étaient là, des gens de bonne volonté. Aujourd’hui, toutes les communes ont les deux drapeaux et sauf une, celle de Philippe Gomez ! »
Fermeture du Surf Hôtel
« On regrette la fermeture de cet hôtel. A un moment donné, c’était le fleuron de l’hôtellerie en Nouvelle-Calédonie. En conséquence c’est un certain nombre d’emplois qui sont arrêtés… Il faut vraiment un accompagnement pour les salariés. »
Source
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jeudi 13 août 2015
LKU marque sa différence
Le patron du Parti travailliste n’approuve
pas les assouplissements indépendantistes sur les questions électorales
décidés lors du dernier Comité des signataires. Il n’approuve pas non
plus le soutien de l’UC et du Palika à l’élection de Philippe Germain.
LKU a attendu deux mois pour exprimer ses désaccords avec son groupe politique au Congrès.
■ Comité des signataires
Louis
Kotra Uregeï estime que les indépendantistes ont « failli à leur
mission » lors du dernier Comité des signataires qui s’est tenu le 5
juin à Paris. « Ce qui a été accepté n’est pas conforme aux positions
que le groupe politique auquel j’appartiens (UC-FLNKS et nationalistes)
était censé défendre. Il n’y avait pourtant aucune pression de l’Etat. »
Louis Kotra Uregeï fait allusion à l’inscription automatique des natifs
sur la liste du référendum et aux presque 4 000 cas « litigieux » sur
les listes provinciales. « Nous avons abandonné les positions que nous
avions prises devant les électeurs et pour lesquelles nous nous sommes
battus pendant des années. »
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mercredi 12 août 2015
Pour le parti travailliste, il faut autoriser les exportations de minerai
Lors d'une conférence de presse mercredi matin, le parti
travailliste de Nouvelle-Calédonie tenait à évoquer plusieurs sujets
d'actualité, notamment le conflit des rouleurs.
© Martine Nollet (NC1ère)
Louis Kotra Ureiguei à la conférence de presse du parti travailliste, le 12 août 2015
A l'occasion d'une conférence de presse qui s'est tenue mercredi
matin, le parti travailliste tenait à évoquer quelques points, notamment
le problème des rouleurs dont le conflit perdure depuis maintenant plus
d'une semaine.
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Conférence de presse du Parti Travailliste ce mercredi 12 août 2015
Mr UREGEI Kotra sur le dossier des transports des Iles :
"Il faut dénoncer l'attitude de l’aviation civile, de ces
pseudos transferts, la prise en otage
des gens des iles et la formation de nos jeunes...
Les Sujets abordés étaient :
Le dernier Comité des Signataires
Les problèmes récurrents de transport sur les Iles Loyauté
le Conflit des rouleurs
la Marche blanche contre la violence
la Montée du drapeau à Bourail la Fermeture du Surf Hôtel
la Montée du drapeau à Bourail la Fermeture du Surf Hôtel
A écouter sur toutes les radios et au JT de ce soir
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Parti Travailliste Kanaky
dimanche 9 août 2015
Drapeau de Kanaky à Bourail : Sitôt levé, sitôt descendu
A Bourail, en Nouvelle-Calédonie, le drapeau du FLNKS sera
resté levé à la mairie seulement quelques heures. Il a en effet été
descendu dans la nuit de samedi à dimanche.
Levée du drapeau du FLNKS à la mairie de Bourail
Le drapeau du FLKS divise les Bouraillais. Ce dernier avait été
hissé samedi par les habitants du district de Ny, contre l’avis de la
maire de la commune, Brigitte El Arbi.
La maire souhaitait que toute la population bouraillaise soit consultée sur le sujet, et une réunion devait se tenir au conseil municipal sur le sujet à la fin du mois.
La maire souhaitait que toute la population bouraillaise soit consultée sur le sujet, et une réunion devait se tenir au conseil municipal sur le sujet à la fin du mois.
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jeudi 6 août 2015
Cachez ce drapeau que je ne saurais voire
Fin des hymnes, podium Mahorais, retrait des volleyeuses, multiplication des couacs
Difficile de retenir une performance lors de la troisième journée
de ces Jeux des îles. Les compétitions avaient, bel et bien lieu, aux
quatre coins de l’île, mais tous les regards étaient tournés vers les
membres du CIJ (Conseil International des Jeux).
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dimanche 2 août 2015
Chirac révèle, sans tabou, le rôle de la France dans le pillage des richesses de l’Afrique
L’Afrique, vaste continent qui a, au fil des siècles, attiré la concupiscence occidentale assoiffée de richesse
au détriment des populations autochtones. Entre le 19ème et le 20ème
siècle, les européens ont pillé les nombreuses ressources africaines.
L’emprise coloniale, hormis d’avoir dépouillé les sols de ses
matières premières, a eu des effets néfastes sur les populations tant
sur le plan ethnique, division des ethnies, que sur le plan humain, esclavagisme, expropriations, etc… Toutes les infrastructures construites, ne l’ont été que dans le seul but de protéger les intérêts européens.
La prospérité européenne a été bâtie sur l’exploitation des terres et des tribus africaines.
L’Afrique représente, encore aujourd’hui, un enjeu économique important pour les grandes sociétés françaises, telles Bouygues, Lafarge, Areva ou Total.
L’Afrique représente, encore aujourd’hui, un enjeu économique important pour les grandes sociétés françaises, telles Bouygues, Lafarge, Areva ou Total.
Peu enclins à délibérer sur le sujet, les politiques rechignent à
alléger la dette africaine pour laquelle ils ont pourtant largement
contribué. Seul l’ancien président de la République, Jacques Chirac a eu
le courage de s’exprimer sur ce « grand pillage organisé ».
Dans une interview sans tabou, il avoue haut et fort le rôle prépondérant joué par la France dans le détournement des richesses africaines.
Dans une interview sans tabou, il avoue haut et fort le rôle prépondérant joué par la France dans le détournement des richesses africaines.
« Une grande partie de l’argent qui est dans notre porte monnaie, vient de l’exploitation depuis des siècles de l’Afrique ». Jacques Chirac
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France. Loi organique : consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie
Paris. Vendredi 31 juillet 2015 .
CCN. Madame George-Pau Langevin, ministre des Outre-mer se félicite de
la décision n° 2015-716 DC rendue aujourd'hui par le conseil
constitutionnel qui valide l'intégralité de la loi organique relative
à la consultation sur l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine
souveraineté.
La loi organique prévoit d’ajouter une personnalité qualifiée à la commission administrative spéciale chargée, dans chaque bureau de vote, d’établir la liste électorale spéciale pour la consultation. La disposition prévoyant que le président de la commission a le pouvoir de procéder ou de faire procéder à des investigations a également été validée.
Par ailleurs, la loi met en conformité
le droit positif avec l'accord de Nouméa, en prévoyant les dispositions
relatives à l'organisation d'une troisième consultation, dans
l'hypothèse où la majorité des suffrages exprimés lors de la deuxième
consultation conclurait au rejet de l'accession à la pleine
souveraineté.
Le Conseil constitutionnel a également
validé les dispositions qui permettent l'inscription d'office de
certaines catégories d'électeurs, comme l'avaient souhaité les
calédoniens. Seront donc dispensés de toute formalité individuelle les
électeurs admis à participer à la consultation du 8 novembre 1998
approuvant l’accord de Nouméa, ceux ayant ou ayant eu le statut civil
coutumier, mais aussi les citoyens calédoniens nés sur le territoire, et
inscrits sur la liste électorale des provinciales.
Enfin, le Conseil constitutionnel valide
la création d'une commission consultative d'experts, composée de
représentants proposés par les groupes politiques constitués au congrès
de la
Nouvelle-Calédonie, chargée d’éclairer les commissions administratives spéciales sur les demandes d’inscription sur la liste électorale spéciale pour la consultation fondées sur la condition liée au « centre des intérêts moraux et matériels ».
Nouvelle-Calédonie, chargée d’éclairer les commissions administratives spéciales sur les demandes d’inscription sur la liste électorale spéciale pour la consultation fondées sur la condition liée au « centre des intérêts moraux et matériels ».
Sur la base des travaux menés localement
sous l'égide du haut-commissaire, le Gouvernement va finaliser
rapidement les projets de décrets d'application de la loi organique. Ils
seront soumis à la
consultation des calédoniens dans les prochaines semaines, afin que l'ensemble du dispositif soit opérationnel à l'automne.
consultation des calédoniens dans les prochaines semaines, afin que l'ensemble du dispositif soit opérationnel à l'automne.
Il appartiendra alors à l’Etat, avec
l’appui des institutions calédoniennes, de construire la liste
électorale spéciale pour la consultation.
Source :
Le service de presse
Ministère des Outre-mer
Le service de presse
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