Il
est connu sous le nom de Kawa, fils du grand chef Bergé Kawa. Mais
depuis le retour du crâne d'Ataï, la chefferie a été restructurée, et
les aînés du clan ont donné au jeune sénateur le nom de Poaero.
Né le 18 juillet 1981 à Nouméa, scolarisé à La Foa du primaire au collège, il devient très jeune un membre actif du conseil des anciens. En 2013, le voilà chargé de mission du conseil coutumier Xârâcùù, puis vice-président. Il est choisi pour porter les travaux et accompagner le grand chef dans les démarches destinées à faire revenir le crâne d'Ataï. Ce sera chose faite en 2014, à la tribu de Petit Couli.
Cyprien est ensuite désigné sénateur coutumier de l'aire. Porte-parole de l'institution, il préside pendant un an la commission culturelle, et travaille aujourd'hui dans la commission droit et justice.
Impliqué aux côtés du Parti travailliste depuis quelques années, Cyprien Poaero se lance cette fois en première ligne: il estime qu'un relais est nécessaire sur le plan politique, pour que les choses avancent sur le plan coutumier. «En 2007, une loi de pays concernant les actes coutumiers, il n’y a pas très longtemps, les deux dernière lois de pays concernant la dévolution successorale et les congés coutumiers, énumère-t-il: c’est quand même très peu par rapport aux travaux qui ont été portés par le sénat coutumier.»
Pour Cyprien Poaero, «se lancer en politique, c’est être un relais pour l’ensemble des Calédoniens mais surtout pour les chefferies et le peuple autochtone de ce pays.»
La principale qualité d’un élu? «On ne peut pas se lancer en politique avec la seule prétention d’être élu. Le programme doit découler d’un vécu, d’un lien qu’on a avec la population sur le terrain.»
Né le 18 juillet 1981 à Nouméa, scolarisé à La Foa du primaire au collège, il devient très jeune un membre actif du conseil des anciens. En 2013, le voilà chargé de mission du conseil coutumier Xârâcùù, puis vice-président. Il est choisi pour porter les travaux et accompagner le grand chef dans les démarches destinées à faire revenir le crâne d'Ataï. Ce sera chose faite en 2014, à la tribu de Petit Couli.
Cyprien est ensuite désigné sénateur coutumier de l'aire. Porte-parole de l'institution, il préside pendant un an la commission culturelle, et travaille aujourd'hui dans la commission droit et justice.
Impliqué aux côtés du Parti travailliste depuis quelques années, Cyprien Poaero se lance cette fois en première ligne: il estime qu'un relais est nécessaire sur le plan politique, pour que les choses avancent sur le plan coutumier. «En 2007, une loi de pays concernant les actes coutumiers, il n’y a pas très longtemps, les deux dernière lois de pays concernant la dévolution successorale et les congés coutumiers, énumère-t-il: c’est quand même très peu par rapport aux travaux qui ont été portés par le sénat coutumier.»
Pour Cyprien Poaero, «se lancer en politique, c’est être un relais pour l’ensemble des Calédoniens mais surtout pour les chefferies et le peuple autochtone de ce pays.»
La principale qualité d’un élu? «On ne peut pas se lancer en politique avec la seule prétention d’être élu. Le programme doit découler d’un vécu, d’un lien qu’on a avec la population sur le terrain.»