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Le numéro un du Medef Pierre Gattaz est revenu mercredi
sur l’utilisation du mot «terroriste» pour qualifier les militants de la
CGT à l’origine des blocages liés au conflit autour de la loi travail,
qui a suscité l’indignation d’une partie des syndicats et de la classe
politique.
«Ce mot a été mal compris et peut choquer, notamment les personnes qui ont été touchées par les événements récents qui ont endeuillé notre pays», a déclaré M. Gattaz, cité dans un communiqué.
«Ce n’était évidemment pas mon intention. Le mot terrorisme était donc inadapté dans ce contexte», a-t-il reconnu.
«Mais les méthodes de voyous employées par la CGT doivent cesser», a-t-il toutefois ajouté.
«Menacer les salariés et les chefs d’entreprise, chanter que +les patrons, ça ne mérite que la pendaison+, revendiquer de +bloquer l’activité économique+ d’une région ou d’un pays, parler de +terrorisme patronal+ dans ses tracts… ce sont des actes qu’il faut dénoncer et qui démontrent une conception affligeante du dialogue social», a-t-il estimé.
Lundi, dans un entretien accordé au Monde, le patron des patrons dénonçait l’attitude de la CGT et appelait à «ne pas céder au chantage, aux violences, à l’intimidation, à la terreur», à des «minorités qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes».
Ces propos ont été dénoncés par M. Martinez, qui a annoncé mardi vouloir porter plainte contre M. Gattaz pour diffamation, et par le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.
Ils ont aussi suscité des réactions indignées dans le monde politique, en particulier à gauche.
Le Premier ministre Manuel Valls a jugé que ces propos n’étaient «pas acceptables». La ministre du Travail Myriam El Khomri a dénoncé de son côté l'«outrance» de ces propos, les jugeant «choquants, bien évidemment», tout en soulignant qu’il y avait «eu aussi parfois de (la part de) Philippe Martinez des mots qui ont été durs de la même manière».
«Ce mot a été mal compris et peut choquer, notamment les personnes qui ont été touchées par les événements récents qui ont endeuillé notre pays», a déclaré M. Gattaz, cité dans un communiqué.
«Ce n’était évidemment pas mon intention. Le mot terrorisme était donc inadapté dans ce contexte», a-t-il reconnu.
«Mais les méthodes de voyous employées par la CGT doivent cesser», a-t-il toutefois ajouté.
«Menacer les salariés et les chefs d’entreprise, chanter que +les patrons, ça ne mérite que la pendaison+, revendiquer de +bloquer l’activité économique+ d’une région ou d’un pays, parler de +terrorisme patronal+ dans ses tracts… ce sont des actes qu’il faut dénoncer et qui démontrent une conception affligeante du dialogue social», a-t-il estimé.
Lundi, dans un entretien accordé au Monde, le patron des patrons dénonçait l’attitude de la CGT et appelait à «ne pas céder au chantage, aux violences, à l’intimidation, à la terreur», à des «minorités qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes».
Ces propos ont été dénoncés par M. Martinez, qui a annoncé mardi vouloir porter plainte contre M. Gattaz pour diffamation, et par le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.
Ils ont aussi suscité des réactions indignées dans le monde politique, en particulier à gauche.
Le Premier ministre Manuel Valls a jugé que ces propos n’étaient «pas acceptables». La ministre du Travail Myriam El Khomri a dénoncé de son côté l'«outrance» de ces propos, les jugeant «choquants, bien évidemment», tout en soulignant qu’il y avait «eu aussi parfois de (la part de) Philippe Martinez des mots qui ont été durs de la même manière».