Le Rassemblement indépendantistes et nationalistes organisera une
manifestation avant le Comité des signataires, pour mettre sur la place
publique ses attentes.
Même s’il n’y a pas encore de date officielle, le Comité
des signataires de l’accord de Nouméa pourrait se tenir les jeudi 2 et
vendredi 3 novembre 2017 à Paris.
Principal objectif, mais pas seulement, mettre la pression sur l’Etat
pour qu’il accepte qu’une mission de l’ONU vienne procéder à un audit
du processus de décolonisation en Nouvelle-Calédonie. Cette demande ne
remplacera pas la mission de l’ONU souhaitée début 2018 pour la dernière
phase d’établissement de la liste électorale du référendum.
Le Rin, qui rassemble plusieurs élus du groupe UC-FLNKS et
Nationalistes, dont Louis Kotra Uregeï, réclame en premier lieu que
l’avis du Conseil d’Etat sur la constitution de la liste référendaire ne
retienne les inscriptions automatiques des statuts coutumiers et des
natifs que sur la liste générale. Avantage de leur point de vue : les
statuts coutumiers sont ensuite inscrits automatiquement sur la liste
référendaire, tandis que les natifs doivent constituer un dossier.
Ensuite, le Rin attaque vertement la composition de la nouvelle
mission parlementaire sur l’avenir de la Calédonie. Le tandem
Valls-Gomès, président et vice-président, leur paraît bien trop
partisan, alors qu’un seul indépendantiste, député de Polynésie, fait
partie du groupe.
Affaires coutumières
Sylvain Pabouty apporte aussi son soutien aux agents de la direction
des affaires coutumières, auxquels le haut-commissaire reproche leur
manque de réactivité dans leur travail d’établissement de croisement des
fichiers, lequel concourt à constituer la liste des personnes qui
seront légalement en mesure de participer au scrutin
d’autodétermination.
Le Rin dénonce également, encore et toujours, la discrimination à
l’embauche dont seraient victimes les jeunes Kanak, qu’ils soient, ou
non, titulaires de diplômes.